La coordination des 7 centrales syndicales (UTM, CLTM, CNTM, CGTM, SCDM, SPISM, SNPETFP) a tenu le mercredi 17 mars 2010, un point de presse, dans les locaux du Syndicat des Chirurgiens Dentistes mauritaniens, pour féliciter leurs camarades grévistes, mais aussi pour dénoncer les brimades su et les réprimandes subies, selon eux, par certains travailleurs.
Dans une salle aménagée pour la circonstance, les leaders syndicaux ont tenu à remercier les travailleurs mauritaniens qui selon eux, tournent une page glorieuse de leur histoire militante et responsable. Ils ont plaidé une réalisation totale des doléances « sans lesquelles, aucun épanouissement n’est envisageable. » Selon eux, cet objectif ne peut se réaliser que si’ l’on respecte le travailleur, son effort, son sacrifice et son combat pour faire valoir ses droits.
Se félicitant de leur niveau de conscience d’approbation de la grève, ils notent que ce geste démontre leur farouche détermination à défendre les causes justes. Faisant le bilan des 72 heures de grève, ils indiquent que le non refus de dialogue et de négociation du gouvernement, n’est rien d’autre qu’une « fuite en avant ». Se réjouissant du taux de participation des grévistes qui selon eux a dépassé 76%, ils indiquent que malgré ce nombre, des provocations et des réprimandes ont été enregistrées partout, ce qui ne fait que jeter de « l’huile sur le feu », ajoutent-ils
Parlant des menaces qu’auraient reçues, selon eux, certains travailleurs, ils affirment que des contractuels ont été obligés de venir chaque jour au travail, faute de « résiliation de leurs contrats » . Enfonçant le clou, ils indiquent qu’une enseignante dans une école fondamentale de Kiffa a été agressée par un auxiliaire de l’Administration pour avoir observé la grève. Pis, encore, ils affirment que des leaders syndicalistes ont été arrêtés à Boghé, à Aleg et à Sélibabi et qu’une sage femme a été aussi menacée d’affectation à Arafat. Condamnant ces actes, ils affirment que ces comportements illégaux ont été faits dans le total mépris des conventions et accords internationaux ratifiés par la Mauritanie et qui garantissent aux travailleurs des droits syndicaux.
Répondant aux questions des journalistes, M, Nahah, SG de la CGTM a affirmé que les 72 heures de grève ont paralysé tout le service public. S’indignant de l’absence de dialogue avec le gouvernement, il affirme que les syndicats vont observer la réaction des autorités, tout en restant mobilisés.
Menace d’occupation de la rue
Pour le SG de la CLTM, Samory Ould Beye, les syndicats sont ouverts au dialogue et sont prêts à descendre dans la rue, si on les y oblige. Mais pour le moment, cette décision n’est pas encore prise par le mouvement.
Le SG du SCDM, Me Moustapha a évoqué quant à lui les chiffres « réels » du bilan de la grève. Il indique qu’au niveau du CHN, de Cheikh Zayed, du DRASS, tous les services ont été paralysés, excepté les urgences et la réanimation.
A quelques heures de la fin du mot d’ordre de grève, les centrales syndicales et le gouvernement continuent toujours de se regarder en chiens de faïence, pour une guerre psychologique qui a tenue en haleine toute la population pendant 72 heures. Une guerre des tranchées qui est loin de connaître son épilogue, vu l’absence de dialogue entre les deux parties. Mais les questions qui reviennent dans toutes les lèvres sont : Qui sortira vainqueur de ce dialogue de sourd ?
Le gouvernement cédera t-il face aux pressions des centrales syndicales pour rehausser l’indemnité du logement et de transport des travailleurs ? La coordination syndicale va-t-elle déposer un autre préavis de grève pour continuer ses protestations ? Wait and See
Dialtabé
Source: Quotidien
Dans une salle aménagée pour la circonstance, les leaders syndicaux ont tenu à remercier les travailleurs mauritaniens qui selon eux, tournent une page glorieuse de leur histoire militante et responsable. Ils ont plaidé une réalisation totale des doléances « sans lesquelles, aucun épanouissement n’est envisageable. » Selon eux, cet objectif ne peut se réaliser que si’ l’on respecte le travailleur, son effort, son sacrifice et son combat pour faire valoir ses droits.
Se félicitant de leur niveau de conscience d’approbation de la grève, ils notent que ce geste démontre leur farouche détermination à défendre les causes justes. Faisant le bilan des 72 heures de grève, ils indiquent que le non refus de dialogue et de négociation du gouvernement, n’est rien d’autre qu’une « fuite en avant ». Se réjouissant du taux de participation des grévistes qui selon eux a dépassé 76%, ils indiquent que malgré ce nombre, des provocations et des réprimandes ont été enregistrées partout, ce qui ne fait que jeter de « l’huile sur le feu », ajoutent-ils
Parlant des menaces qu’auraient reçues, selon eux, certains travailleurs, ils affirment que des contractuels ont été obligés de venir chaque jour au travail, faute de « résiliation de leurs contrats » . Enfonçant le clou, ils indiquent qu’une enseignante dans une école fondamentale de Kiffa a été agressée par un auxiliaire de l’Administration pour avoir observé la grève. Pis, encore, ils affirment que des leaders syndicalistes ont été arrêtés à Boghé, à Aleg et à Sélibabi et qu’une sage femme a été aussi menacée d’affectation à Arafat. Condamnant ces actes, ils affirment que ces comportements illégaux ont été faits dans le total mépris des conventions et accords internationaux ratifiés par la Mauritanie et qui garantissent aux travailleurs des droits syndicaux.
Répondant aux questions des journalistes, M, Nahah, SG de la CGTM a affirmé que les 72 heures de grève ont paralysé tout le service public. S’indignant de l’absence de dialogue avec le gouvernement, il affirme que les syndicats vont observer la réaction des autorités, tout en restant mobilisés.
Menace d’occupation de la rue
Pour le SG de la CLTM, Samory Ould Beye, les syndicats sont ouverts au dialogue et sont prêts à descendre dans la rue, si on les y oblige. Mais pour le moment, cette décision n’est pas encore prise par le mouvement.
Le SG du SCDM, Me Moustapha a évoqué quant à lui les chiffres « réels » du bilan de la grève. Il indique qu’au niveau du CHN, de Cheikh Zayed, du DRASS, tous les services ont été paralysés, excepté les urgences et la réanimation.
A quelques heures de la fin du mot d’ordre de grève, les centrales syndicales et le gouvernement continuent toujours de se regarder en chiens de faïence, pour une guerre psychologique qui a tenue en haleine toute la population pendant 72 heures. Une guerre des tranchées qui est loin de connaître son épilogue, vu l’absence de dialogue entre les deux parties. Mais les questions qui reviennent dans toutes les lèvres sont : Qui sortira vainqueur de ce dialogue de sourd ?
Le gouvernement cédera t-il face aux pressions des centrales syndicales pour rehausser l’indemnité du logement et de transport des travailleurs ? La coordination syndicale va-t-elle déposer un autre préavis de grève pour continuer ses protestations ? Wait and See
Dialtabé
Source: Quotidien
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