Assez des atermoiements … de la navigation à vue … de l’attente infinie de la fin ou de la résurgence sous d 'autres cieux de tel ou autre pouvoir qui vacille sous les coups de boutoir moraux de la multitude en grogne ! … Ceux- là qui ont perçu pour le bonheur de leurs peuples que rien de ce qu’il y avait hier ne sera là demain !
Basta ! … de réinventer des procédés éculés milles fois éprouvés sans résultats aucuns tels que cette propension morbide des gouvernants qui, pour sortir de leurs crises n’hésitent pas à semer avec une perfide délectation la zizanie sociale sur des bases qui exhalent les relents putrides du racisme, de l’ethnicisme, du jeunisme et j’en passe … ! Basta !...
Au sein de notre intelligentsia de la pratique de la culture de la reptation à laquelle nous ont contraint nos mille et une compromissions et arrangements éreintants avec notre conscience !
Basta !... d’exploiter à des fins politiciennes la bigarrure de notre société dont la polyphonie et la diversité feront la richesse de notre devenir commun. Basta ! … de dire aux uns : « Vous êtes travailleurs et sérieux …. Les autres sont des fainéants …. C est sur vous que nous comptons. » …. Pour faire quoi ?
Pour bâtir nos lendemains communs ou pour dresser les ethnies, les couches ; et les strates de notre société les unes contre les autres ? Basta ! … Basta ! … de cette attitude de feinte désinvolture face aux cris de la rue, au quotidien des populations en voie de cynique et infamante paupérisation … Et attention, car cette attitude est entrain de se muer, par déconvenue, en un autisme étatique criminel auquel répond en écho le mutisme conspirateur de l’opposition parlementaire et de la majorité présidentielle.
Cette atonie, cette perte de voix des partis politiques, ceux présents et ceux à venir, alliée à l’absence trop présente de l’élite, durera aussi longtemps qu’ils n auront pas compris la nécessité de refonder, de remettre à plat les châteaux de cartes qu’on s’échine à faire semblant de construire ou d’avoir construit en donnant par-ci et en retirant par-là dans une transaction sordide du style : « Samba a acheté des oignons et Samba a vendu des oignons ».
Nous devons, en urgence reprendre le processus d’organisation de notre vie commune à travers l’ouverture d’un large « Hiwar » … un dialogue différent de celui réclamé à cor et à cri par l’opposition au système dont elle fait partie, mais celui plus vaste où doivent être impérativement débattues toutes les grandes questions en suspens . A leur tête figureront les doléances de la jeunesse qui, certainement couvriront l’ensemble du spectre de l’inquiétude nationale.
Basta !... de prendre les jeunes d’aujourd’hui pour ceux d’hier ou.. d’ailleurs. Les ignorer, comme nous le faisons avec une forte dose d’inconscience dénote notre méconnaissance coupable des principes élémentaires de la psychologie de l’adolescent qui n’est d’ailleurs pas le seul dans la vulnérabilité. Tous les laissés-pour compte, les exclus, les femmes, les minorités tous genres confondus ne demandent au départ que la reconnaissance ; sinon ils s’efforceront - et obtiendront, à force de persévérance, gain de cause - de démontrer à ceux qui les nient qu’ils existent bel et bien !
Basta !... de bafouer la respectabilité de nos forces armées qui ont l’honneur suprême de défendre par leur vie la patrie en ne respectant pas les règles dans les tableaux d’avancement. Les parlementaires, les leaders des partis, les jeunes « sitteurs », l’élite intellectuelle, civile et militaire doivent imposer la stricte, juste et transparente application de ces règles ; car nous ne pouvons plus accepter de coup d’état militaire même s’il compte se travestir plus tard en régime civil …
Basta !... et Basta encore ! Basta !... du silence coupable des Ulemas, des intellectuels civils et militaires ! Qu’ils osent s’exprimer librement dans un « Etat de droit », s’ils y croient encore … Leur parole les absoudra, si elle est sincère de leurs péchés antérieurs (petits larcins pour joindre les deux bouts au départ … puis les villas cossues héritées d’un lointain cousin d’Arabie ou du Fouta… qui n’a jamais existé d’ailleurs).
Qu’ils rédigent , comme ils savent si bien le faire pour d’autres occasions futiles , un mémorandum ou une pétition adressés à qui de droit afin qu’il redresse la barre et conduise le changement ou qu’il organise de nouvelles élections pour réajuster les programmes devenus obsolètes et ne pas rater le train du changement qui traverse vertigineusement nos deux aires culturelles Arabo – Andalouse et Négro –Africaine . Basta !... de la négligence (plutôt bien « Compréhensible ») dans le choix des hommes, des critères Coraniques de compétence et d’intégrité (Le Qawi el alamine).
Basta !... des balbutiements et de l’absence totale de vision et de l’imagination au pouvoir. Halte au clientélisme, à l’affairisme au sommet de l’Etat et acheminons-nous sur la voie de la refondation de notre patrie, ce laboratoire de la diversité ethnique et culturelle, matrice de tolérance, de coexistence complémentaire et gage d’un avenir meilleur sur cette terre-charnière située aux confins septentrionaux du désert d’Arabie et à l’orée de la savane africaine !
Mettons rapidement fin par les moyens pacifiques d’abord et surtout à ce système qui ne finit pas de ne pas finir et qui nous régit depuis clinquante années. Durant ce demi siècle on nous a fait voir de toutes les couleurs : Du régime néo-colonial jusqu’ aux différents régimes Bonapartisstes que, stoïquement nous subissons depuis 1978. Basta !... Kaaafi !
Nouakchott, 19-06-2011
Refondons ensemble la Mauritanie
Brahim Ould Abdallahi
cridem
Basta ! … de réinventer des procédés éculés milles fois éprouvés sans résultats aucuns tels que cette propension morbide des gouvernants qui, pour sortir de leurs crises n’hésitent pas à semer avec une perfide délectation la zizanie sociale sur des bases qui exhalent les relents putrides du racisme, de l’ethnicisme, du jeunisme et j’en passe … ! Basta !...
Au sein de notre intelligentsia de la pratique de la culture de la reptation à laquelle nous ont contraint nos mille et une compromissions et arrangements éreintants avec notre conscience !
Basta !... d’exploiter à des fins politiciennes la bigarrure de notre société dont la polyphonie et la diversité feront la richesse de notre devenir commun. Basta ! … de dire aux uns : « Vous êtes travailleurs et sérieux …. Les autres sont des fainéants …. C est sur vous que nous comptons. » …. Pour faire quoi ?
Pour bâtir nos lendemains communs ou pour dresser les ethnies, les couches ; et les strates de notre société les unes contre les autres ? Basta ! … Basta ! … de cette attitude de feinte désinvolture face aux cris de la rue, au quotidien des populations en voie de cynique et infamante paupérisation … Et attention, car cette attitude est entrain de se muer, par déconvenue, en un autisme étatique criminel auquel répond en écho le mutisme conspirateur de l’opposition parlementaire et de la majorité présidentielle.
Cette atonie, cette perte de voix des partis politiques, ceux présents et ceux à venir, alliée à l’absence trop présente de l’élite, durera aussi longtemps qu’ils n auront pas compris la nécessité de refonder, de remettre à plat les châteaux de cartes qu’on s’échine à faire semblant de construire ou d’avoir construit en donnant par-ci et en retirant par-là dans une transaction sordide du style : « Samba a acheté des oignons et Samba a vendu des oignons ».
Nous devons, en urgence reprendre le processus d’organisation de notre vie commune à travers l’ouverture d’un large « Hiwar » … un dialogue différent de celui réclamé à cor et à cri par l’opposition au système dont elle fait partie, mais celui plus vaste où doivent être impérativement débattues toutes les grandes questions en suspens . A leur tête figureront les doléances de la jeunesse qui, certainement couvriront l’ensemble du spectre de l’inquiétude nationale.
Basta !... de prendre les jeunes d’aujourd’hui pour ceux d’hier ou.. d’ailleurs. Les ignorer, comme nous le faisons avec une forte dose d’inconscience dénote notre méconnaissance coupable des principes élémentaires de la psychologie de l’adolescent qui n’est d’ailleurs pas le seul dans la vulnérabilité. Tous les laissés-pour compte, les exclus, les femmes, les minorités tous genres confondus ne demandent au départ que la reconnaissance ; sinon ils s’efforceront - et obtiendront, à force de persévérance, gain de cause - de démontrer à ceux qui les nient qu’ils existent bel et bien !
Basta !... de bafouer la respectabilité de nos forces armées qui ont l’honneur suprême de défendre par leur vie la patrie en ne respectant pas les règles dans les tableaux d’avancement. Les parlementaires, les leaders des partis, les jeunes « sitteurs », l’élite intellectuelle, civile et militaire doivent imposer la stricte, juste et transparente application de ces règles ; car nous ne pouvons plus accepter de coup d’état militaire même s’il compte se travestir plus tard en régime civil …
Basta !... et Basta encore ! Basta !... du silence coupable des Ulemas, des intellectuels civils et militaires ! Qu’ils osent s’exprimer librement dans un « Etat de droit », s’ils y croient encore … Leur parole les absoudra, si elle est sincère de leurs péchés antérieurs (petits larcins pour joindre les deux bouts au départ … puis les villas cossues héritées d’un lointain cousin d’Arabie ou du Fouta… qui n’a jamais existé d’ailleurs).
Qu’ils rédigent , comme ils savent si bien le faire pour d’autres occasions futiles , un mémorandum ou une pétition adressés à qui de droit afin qu’il redresse la barre et conduise le changement ou qu’il organise de nouvelles élections pour réajuster les programmes devenus obsolètes et ne pas rater le train du changement qui traverse vertigineusement nos deux aires culturelles Arabo – Andalouse et Négro –Africaine . Basta !... de la négligence (plutôt bien « Compréhensible ») dans le choix des hommes, des critères Coraniques de compétence et d’intégrité (Le Qawi el alamine).
Basta !... des balbutiements et de l’absence totale de vision et de l’imagination au pouvoir. Halte au clientélisme, à l’affairisme au sommet de l’Etat et acheminons-nous sur la voie de la refondation de notre patrie, ce laboratoire de la diversité ethnique et culturelle, matrice de tolérance, de coexistence complémentaire et gage d’un avenir meilleur sur cette terre-charnière située aux confins septentrionaux du désert d’Arabie et à l’orée de la savane africaine !
Mettons rapidement fin par les moyens pacifiques d’abord et surtout à ce système qui ne finit pas de ne pas finir et qui nous régit depuis clinquante années. Durant ce demi siècle on nous a fait voir de toutes les couleurs : Du régime néo-colonial jusqu’ aux différents régimes Bonapartisstes que, stoïquement nous subissons depuis 1978. Basta !... Kaaafi !
Nouakchott, 19-06-2011
Refondons ensemble la Mauritanie
Brahim Ould Abdallahi
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