Pour faire face à la montée de la recrudescence des violences envers les femmes et les filles , Aziza Mint Meslim, responsable du centre d’accueil des femmes et filles victimes de violences sexuelles, à Arafat(Nouakchott) parle à Alakhbar .Entretien...
Alakhbar : Pourquoi avez-vous décidez de créer cette ONG et ce centre d’accueil ?
Aziza Mint Meslim : Une amie et moi, avons pris l’initiative après avoir constaté la présence de ce phénomène appelé : la violence sexuelle contre les femmes. Et d’ailleurs, c’est à la suite de l’accroissement du taux de femmes et de filles victimes de viol et de violences et surtout celles issues de milieux défavorables.
Alakhbar : Comment été le début de votre mission ? Avez- vous rencontré des difficultés ?
Aziza Mint Meslim : Une étude a été faite par des experts et des spécialistes et comme nous sommes du domaine, il n’a pas été difficile. Seulement, comme nous avions un problème de local, de financement et le moyen de déplacement faisait défaut, il a fallu travailler avec des moyens de bord. Pour la création et la reconnaissance du centre par l’Etat, nous avons suivi la procédure normale et cela à marcher. Mais il faut comprendre que ce centre d’accueil est crée en 2009 par l’Association Mauritanienne pour la santé et le développement des femmes victimes des violences sexuelles et conjugales(AMSDFEH). Il a été inauguré le 8/3/2010. D’ailleurs c’est une réalisation du Fond Social de Développement(FSD)-Coopération Française.
Alakhbar : Dans quels domaines intervenez-vous et quelles sont vos zones d’intervention ?
Aziza Mint Meslim : Nous intervenons dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation et nous intervenons sur toute l ‘étendue du territoire national de la Mauritanie.
Alakhbar : Vous vous occupez seulement des victimes de viol ?
Aziza Mint Meslim : Non ! Nous sommes intéressés par des femmes et enfants en situation difficile et ceux qui sont handicapés. Et nous tenons compte de toutes les victimes physiques sexuelles et conjugales.
Alakhbar : Quel soutien apporterez à une personne victime d’un viol ?
Aziza Mint Meslim : D’abord nous l’accompagnons à la police, puis à l’hôpital. Et ensuite nous la prenons en charge sur le plan psychologique et gynécologique. Le centre accueil, accompagne, oriente et apporte l’assistance médicale et juridique à toute victime dont nous sommes informés de son cas. Enfin, nous accordons l’aide et la réinsertion aux femmes et filles victimes et enfants handicapés.
Alakhbar : Et vos relations avec les services sécuritaires et médicales ?
Aziza Mint Meslim : Elles sont parfaites. D’ailleurs les policiers nous accompagnent dans notre mission et dans les hôpitaux les victimes que nous amenons sont bien traitées.
Alakhbar : Pouvez vous nous donner une idée du nombre de victimes qui viennent vous voir par jour ?
Aziza Mint Meslim : le nombre varie et parfois, il y a des victimes qui ne se présentent pas au centre, elles préfèrent garder l’affaire et surtout s’il s’agit d’un parent, d’un proche ou d’un ami.
Alakhbar : Parlez nous des réalisations faites par le centre ?
Aziza Mint Meslim : Le centre abrite un jardin d’enfants qui peut accueillir et prendre en charge 62 enfants (issus de familles pauvres). Depuis son ouverture, le centre fasse régulièrement des consultations médicales et distribue des médicaments gratuitement. Il dépense des cours aux femmes alphabètes en plus des séances éducatives sur la santé de la reproduction.
Nous avons organisé des séminaires et des ateliers sur le renforcement des capacités du personnel de l’ong en matière de droits et de lutte contre la violence envers les femmes et les filles. Sans compter des ateliers pour les animatrices sur la prise en charge des VGB et les formations des jeunes relais communautaires sur les VBG. Le centre a formé l’année passée à Arafat, 20 enseignants du fondamental sur la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes.
Alakhbar: Pour ce qui est des vos perspectives ?
Aziza Mint Meslim : A court terme, nous souhaitons être doté d’un personnel qualifié et d’équipements appropriés. Que la capacité d’accueil du centre soit de 500 victimes, réinsérer les victimes par la création d’AGR et les former sur le plan socioprofessionnel.
A long terme, nous sommes entrain de voir comment éradiquer toutes les formes de violences envers les femmes et les enfants et enfin bâtir
une société saine sans violence ni banditisme
Alakhbar : Pourquoi avez-vous décidez de créer cette ONG et ce centre d’accueil ?
Aziza Mint Meslim : Une amie et moi, avons pris l’initiative après avoir constaté la présence de ce phénomène appelé : la violence sexuelle contre les femmes. Et d’ailleurs, c’est à la suite de l’accroissement du taux de femmes et de filles victimes de viol et de violences et surtout celles issues de milieux défavorables.
Alakhbar : Comment été le début de votre mission ? Avez- vous rencontré des difficultés ?
Aziza Mint Meslim : Une étude a été faite par des experts et des spécialistes et comme nous sommes du domaine, il n’a pas été difficile. Seulement, comme nous avions un problème de local, de financement et le moyen de déplacement faisait défaut, il a fallu travailler avec des moyens de bord. Pour la création et la reconnaissance du centre par l’Etat, nous avons suivi la procédure normale et cela à marcher. Mais il faut comprendre que ce centre d’accueil est crée en 2009 par l’Association Mauritanienne pour la santé et le développement des femmes victimes des violences sexuelles et conjugales(AMSDFEH). Il a été inauguré le 8/3/2010. D’ailleurs c’est une réalisation du Fond Social de Développement(FSD)-Coopération Française.
Alakhbar : Dans quels domaines intervenez-vous et quelles sont vos zones d’intervention ?
Aziza Mint Meslim : Nous intervenons dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation et nous intervenons sur toute l ‘étendue du territoire national de la Mauritanie.
Alakhbar : Vous vous occupez seulement des victimes de viol ?
Aziza Mint Meslim : Non ! Nous sommes intéressés par des femmes et enfants en situation difficile et ceux qui sont handicapés. Et nous tenons compte de toutes les victimes physiques sexuelles et conjugales.
Alakhbar : Quel soutien apporterez à une personne victime d’un viol ?
Aziza Mint Meslim : D’abord nous l’accompagnons à la police, puis à l’hôpital. Et ensuite nous la prenons en charge sur le plan psychologique et gynécologique. Le centre accueil, accompagne, oriente et apporte l’assistance médicale et juridique à toute victime dont nous sommes informés de son cas. Enfin, nous accordons l’aide et la réinsertion aux femmes et filles victimes et enfants handicapés.
Alakhbar : Et vos relations avec les services sécuritaires et médicales ?
Aziza Mint Meslim : Elles sont parfaites. D’ailleurs les policiers nous accompagnent dans notre mission et dans les hôpitaux les victimes que nous amenons sont bien traitées.
Alakhbar : Pouvez vous nous donner une idée du nombre de victimes qui viennent vous voir par jour ?
Aziza Mint Meslim : le nombre varie et parfois, il y a des victimes qui ne se présentent pas au centre, elles préfèrent garder l’affaire et surtout s’il s’agit d’un parent, d’un proche ou d’un ami.
Alakhbar : Parlez nous des réalisations faites par le centre ?
Aziza Mint Meslim : Le centre abrite un jardin d’enfants qui peut accueillir et prendre en charge 62 enfants (issus de familles pauvres). Depuis son ouverture, le centre fasse régulièrement des consultations médicales et distribue des médicaments gratuitement. Il dépense des cours aux femmes alphabètes en plus des séances éducatives sur la santé de la reproduction.
Nous avons organisé des séminaires et des ateliers sur le renforcement des capacités du personnel de l’ong en matière de droits et de lutte contre la violence envers les femmes et les filles. Sans compter des ateliers pour les animatrices sur la prise en charge des VGB et les formations des jeunes relais communautaires sur les VBG. Le centre a formé l’année passée à Arafat, 20 enseignants du fondamental sur la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes.
Alakhbar: Pour ce qui est des vos perspectives ?
Aziza Mint Meslim : A court terme, nous souhaitons être doté d’un personnel qualifié et d’équipements appropriés. Que la capacité d’accueil du centre soit de 500 victimes, réinsérer les victimes par la création d’AGR et les former sur le plan socioprofessionnel.
A long terme, nous sommes entrain de voir comment éradiquer toutes les formes de violences envers les femmes et les enfants et enfin bâtir
une société saine sans violence ni banditisme
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