C’est actuellement la seule question qui vaille. En d’autres termes, Aziz est-il ce général civilisé démocrate ou un petit kadhafi prêt à mettre le pays à feu et à sang pour son pouvoir ? Quand il débarqua Sidioca, il avait menacé de mettre le pays à feu et à sang et même à étaler le cadavre de Sidioca si quiconque voulait faire échouer le coup du 6. Cela tout le monde semble l’avoir oublié.
S’il y a une raison actuellement de se réunir et marcher vers la présidence c’est de lever l’équivoque et savoir jusqu’où ce pouvoir peut aller. Une autre raison de se révolter c’est juste parce que cela serait notre bon plaisir : virer Aziz comme il vira Sidioca, sans autre raison que la loi du plus fort devenue du côté du peuple. Une autre raison de se révolter c’est apprendre à se réunir, ressentir quelque chose ensemble car être jeunes en Mauritanie sans appartenir au pouvoir et à ses réseaux par un fil ou un autre c’est être des esclaves d’un régime qui ne laisse personne respirer à partir de 23H 30.
A Nouakchott, à partir de cette heure, c’est une ville morte. Ne circulent que les voitures et encore juste celles qui ont les moyens de circuler librement parce que chaque chauffeur a un billet respectable à glisser ou un numéro à appeler pour calmer les policiers en patrouille en cas de menaces. Quant aux jeunes piétons, impossible de sortir tranquilles le soir sans être sûrs de subir une rafle sans raison que faire perdurer la terreur.
Il n’y a d’autre raison raisonnable de se révolter sinon changer la peur de camp et voir un homme qui est venu au pouvoir par la terreur qu’inspire son armée, quitter ce pouvoir par la terreur qu’inspire le peuple. Tout le reste des arguments pour se révolter n’a aucun sens. Nous vivons sous un régime où la liberté d’expression est assurée mais cela reste un régime tyrannique car personne ne peut faire sortir un Ould Khattri emprisonné sans procès depuis 2 ans.
De plus, il est clair qu'Aziz fait ce qu’il veut et personne n’y peut rien. S’il part cela va-t-il changer quelque chose au pays ? Je crois que non car le système est puissant et le système mettra quelqu’un de plus mou à sa place et de plus gabegiste. Mais ce n’est pas la question. La question est la suivante : Aziz est-il ou non ingrat, pingre, égoïste et prêt à tout pour garder le pouvoir ? Je ne peux pas répondre à cette question mais si c’est vrai alors il faut le virer ou prier qu’il soit viré afin qu’il soit remplacé par quelqu’un de reconnaissant, de généreux et d’incapable de faire tirer sur le peuple.
Pour répondre à cette question à savoir quelle est la nature profonde de ce régime, il faudrait soutenir le mouvement du 25 février et pousser les jeunes et les moins jeunes à se retrouver sur la place jusqu’à atteindre un certain nombre et réclamer d’aller manifester pacifiquement sous les fenêtres de la présidence.Là nous verrons quelle est la nature du pouvoir d’Aziz.
Une chose est sûre ! À la moindre balle tirée contre le peuple s’en est fini de lui car l’air du temps n’est plus à la peur ; l’air du temps est à n’être pas en reste face au vent de l’histoire qui lève les martyrs et fait tomber les tyrans ! Qu’y a-t-il à perdre ? Il n’y a rien à perdre que la peur. Depuis 1978 le pouvoir passe de potes en potes par la peur sans laquelle Aziz ou un autre n’est rien… et avec laquelle le peuple est réduit à n’être rien que des veaux sous le joug d’une mafia qui fait fortune pendant que le peuple crève de travail et de soucis…
Source: Vlane
S’il y a une raison actuellement de se réunir et marcher vers la présidence c’est de lever l’équivoque et savoir jusqu’où ce pouvoir peut aller. Une autre raison de se révolter c’est juste parce que cela serait notre bon plaisir : virer Aziz comme il vira Sidioca, sans autre raison que la loi du plus fort devenue du côté du peuple. Une autre raison de se révolter c’est apprendre à se réunir, ressentir quelque chose ensemble car être jeunes en Mauritanie sans appartenir au pouvoir et à ses réseaux par un fil ou un autre c’est être des esclaves d’un régime qui ne laisse personne respirer à partir de 23H 30.
A Nouakchott, à partir de cette heure, c’est une ville morte. Ne circulent que les voitures et encore juste celles qui ont les moyens de circuler librement parce que chaque chauffeur a un billet respectable à glisser ou un numéro à appeler pour calmer les policiers en patrouille en cas de menaces. Quant aux jeunes piétons, impossible de sortir tranquilles le soir sans être sûrs de subir une rafle sans raison que faire perdurer la terreur.
Il n’y a d’autre raison raisonnable de se révolter sinon changer la peur de camp et voir un homme qui est venu au pouvoir par la terreur qu’inspire son armée, quitter ce pouvoir par la terreur qu’inspire le peuple. Tout le reste des arguments pour se révolter n’a aucun sens. Nous vivons sous un régime où la liberté d’expression est assurée mais cela reste un régime tyrannique car personne ne peut faire sortir un Ould Khattri emprisonné sans procès depuis 2 ans.
De plus, il est clair qu'Aziz fait ce qu’il veut et personne n’y peut rien. S’il part cela va-t-il changer quelque chose au pays ? Je crois que non car le système est puissant et le système mettra quelqu’un de plus mou à sa place et de plus gabegiste. Mais ce n’est pas la question. La question est la suivante : Aziz est-il ou non ingrat, pingre, égoïste et prêt à tout pour garder le pouvoir ? Je ne peux pas répondre à cette question mais si c’est vrai alors il faut le virer ou prier qu’il soit viré afin qu’il soit remplacé par quelqu’un de reconnaissant, de généreux et d’incapable de faire tirer sur le peuple.
Pour répondre à cette question à savoir quelle est la nature profonde de ce régime, il faudrait soutenir le mouvement du 25 février et pousser les jeunes et les moins jeunes à se retrouver sur la place jusqu’à atteindre un certain nombre et réclamer d’aller manifester pacifiquement sous les fenêtres de la présidence.Là nous verrons quelle est la nature du pouvoir d’Aziz.
Une chose est sûre ! À la moindre balle tirée contre le peuple s’en est fini de lui car l’air du temps n’est plus à la peur ; l’air du temps est à n’être pas en reste face au vent de l’histoire qui lève les martyrs et fait tomber les tyrans ! Qu’y a-t-il à perdre ? Il n’y a rien à perdre que la peur. Depuis 1978 le pouvoir passe de potes en potes par la peur sans laquelle Aziz ou un autre n’est rien… et avec laquelle le peuple est réduit à n’être rien que des veaux sous le joug d’une mafia qui fait fortune pendant que le peuple crève de travail et de soucis…
Source: Vlane
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