Selon Emile-auguste chartier « Tout pouvoir sans contrôle rend fou ». Vu les dérives dans ce pays comme ailleurs quand un homme détient tous les pouvoirs, on se doit de se poser la question chez nous… Il paraît qu’à la chute de Daddah le grand, des grands marabouts de Boutilimit auraient marabouté la présidence ; depuis, quiconque s’y installe, n’y reste pas ou s’il y reste ce n’est pas pour construire mais détruire…
Ce genre de fable tient souvent sur un constat sérieux car les mauritaniens formidables psychologues n’en sont pas moins de redoutables superstitieux capables à base de statistiques plus ou moins orthodoxes de vous faire un diagnostique sans appel ; en l’occurrence, la présidence serait hantée !
Depuis 1978, elle est en effet hanté par le pouvoir militaire. S’il est vrai que, depuis, les militaires se sont civilisés, il n’en reste pas moins qu’ils n’ont pas toujours le dernier mot car sitôt qu’ils installent un des leurs, ce dernier par le truchement des intrigues finit par neutraliser ses pairs et devient l’unique Roi de la place.
Aussi sommes-nous inquiets… Azizioca est-il le sidioca des généraux ou au contraire est-il en train de devenir incontrôlable ? Qui contrôle Aziz ? La constitution ? La belle affaire… L’assemblée du peuple sans le peuple contre le peuple ? Seules les baïonnettes sur lesquelles Aziz le fakir est assis peuvent lui rappeler la présence d’un autre pouvoir…
Alors question : combien de temps Aziz va-t-il garder ses esprits avec un tel pouvoir entre les mains ? Un pouvoir quasi absolu ! Un pouvoir qui lui donne le droit et les moyens de diriger l’avenir ou le non-avenir de tout un peuple. Il peut élever ou briser n’importe quel fonctionnaire, faire enfermer ou ruiner n’importe qui, juste en l’accusant de ceci ou de cela. Il a le pouvoir de faire d’untel un général et ses réseaux, ses hommes peuvent tout !
Est-il préparé à cela ? Quel homme peut être préparé à cela sinon un prince dans un royaume où depuis tout petit tout un système le prépare psychologiquement à de telles responsabilités ? Mais chez nous, le premier ou second ou troisième venu souvent de nulle part, ou de ses environs immédiats, prend le pouvoir et le voilà notre Roi et nous ses sujets, de gré ou de force, pouvant ergoter s’il veut bien nous laisser faire sinon il peut nous faire tabasser et enfermer ; personne n’y pourra rien sinon peut-être toute une tribu à genoux demandant clémence…
Tout ça pour dire que les amis d’Aziz doivent lui résister s’ils ne veulent pas sa perte et nous avec, mais ce n’est pas gagné car depuis plus de trente ans, une mutation a eu lieu dans les sphères supérieures du pouvoir politique militaire et économique, à cause de certains dirigeants criminels, certains parasites qui auraient dû rester dans leur milieu ont tout d’un coup été promus à des postes stratégiques et chacun de ces parasites a apporté avec lui les siens c’est-à-dire des parasites comme eux, bilan, trente ans après, c’est la confrérie des parasites qui tient les rênes ou du moins qui en est le relai pour diriger le peuple mauritanien.
Le temps du constat est terminé, chacun sait comment a fini l’opposition : détruite comme le reste, tout est cendre sous les pieds d’un homme du sérail parvenu au sommet grâce à des amis sans faille qui auraient pu le lâcher quand il a démissionné et que le monde entier n’était pas encore parfaitement décidé à soutenir Aziz…
C’est à eux que j’adresse ce message après leur avoir écrit jadis de soutenir Aziz : « faites en sorte qu’il garde les pieds sur terre et vous avec » sinon la Mauritanie va disparaître de la carte ou nous resterons un grand peuple réduit à l’esclavage par de petits types…
Entre-temps, pourvu que l’opposition renaisse…
Inch’allah
Ce genre de fable tient souvent sur un constat sérieux car les mauritaniens formidables psychologues n’en sont pas moins de redoutables superstitieux capables à base de statistiques plus ou moins orthodoxes de vous faire un diagnostique sans appel ; en l’occurrence, la présidence serait hantée !
Depuis 1978, elle est en effet hanté par le pouvoir militaire. S’il est vrai que, depuis, les militaires se sont civilisés, il n’en reste pas moins qu’ils n’ont pas toujours le dernier mot car sitôt qu’ils installent un des leurs, ce dernier par le truchement des intrigues finit par neutraliser ses pairs et devient l’unique Roi de la place.
Aussi sommes-nous inquiets… Azizioca est-il le sidioca des généraux ou au contraire est-il en train de devenir incontrôlable ? Qui contrôle Aziz ? La constitution ? La belle affaire… L’assemblée du peuple sans le peuple contre le peuple ? Seules les baïonnettes sur lesquelles Aziz le fakir est assis peuvent lui rappeler la présence d’un autre pouvoir…
Alors question : combien de temps Aziz va-t-il garder ses esprits avec un tel pouvoir entre les mains ? Un pouvoir quasi absolu ! Un pouvoir qui lui donne le droit et les moyens de diriger l’avenir ou le non-avenir de tout un peuple. Il peut élever ou briser n’importe quel fonctionnaire, faire enfermer ou ruiner n’importe qui, juste en l’accusant de ceci ou de cela. Il a le pouvoir de faire d’untel un général et ses réseaux, ses hommes peuvent tout !
Est-il préparé à cela ? Quel homme peut être préparé à cela sinon un prince dans un royaume où depuis tout petit tout un système le prépare psychologiquement à de telles responsabilités ? Mais chez nous, le premier ou second ou troisième venu souvent de nulle part, ou de ses environs immédiats, prend le pouvoir et le voilà notre Roi et nous ses sujets, de gré ou de force, pouvant ergoter s’il veut bien nous laisser faire sinon il peut nous faire tabasser et enfermer ; personne n’y pourra rien sinon peut-être toute une tribu à genoux demandant clémence…
Tout ça pour dire que les amis d’Aziz doivent lui résister s’ils ne veulent pas sa perte et nous avec, mais ce n’est pas gagné car depuis plus de trente ans, une mutation a eu lieu dans les sphères supérieures du pouvoir politique militaire et économique, à cause de certains dirigeants criminels, certains parasites qui auraient dû rester dans leur milieu ont tout d’un coup été promus à des postes stratégiques et chacun de ces parasites a apporté avec lui les siens c’est-à-dire des parasites comme eux, bilan, trente ans après, c’est la confrérie des parasites qui tient les rênes ou du moins qui en est le relai pour diriger le peuple mauritanien.
Le temps du constat est terminé, chacun sait comment a fini l’opposition : détruite comme le reste, tout est cendre sous les pieds d’un homme du sérail parvenu au sommet grâce à des amis sans faille qui auraient pu le lâcher quand il a démissionné et que le monde entier n’était pas encore parfaitement décidé à soutenir Aziz…
C’est à eux que j’adresse ce message après leur avoir écrit jadis de soutenir Aziz : « faites en sorte qu’il garde les pieds sur terre et vous avec » sinon la Mauritanie va disparaître de la carte ou nous resterons un grand peuple réduit à l’esclavage par de petits types…
Entre-temps, pourvu que l’opposition renaisse…
Inch’allah
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