C’est officiel, les élections législatives se tiendront le 1er octobre. Cette annonce faite par le président de la République a été mal perçue par le leader de l’opposition qui a déclaré qu’il ne se sentait pas concerné par ces élections.
Le leader de l’opposition reproche officiellement au président de la République d’avoir fixé cette date de manière unilatérale. « Nous, le RFD, nous ne sommes concernés que par des choses qui sont discutées, dont les conditions sont arrêtées en commun, a affirmé M. Ould Daddah. Nous serons concernés par des élections dont toutes les conditions de transparence, de sérénité, d’honnêteté, de crédibilité, seront convenues ensemble et seront cogérées », a-dit Ould Daddah dans un entretien accordé à l’AFP.
Ould Daddah a affirmé qu’il n’entendait pas engager de dialogue avec le chef de l’Etat comme ce dernier l’a proposé à l’opposition. Il faut un minimum de confiance pour que le dialogue ait la moindre chance d’aboutir à quelque chose, a-t-il dit, réclamant au chef de l’Etat un certain nombre de signes positifs pour créer un climat de dialogue. Ould Daddah a demandé a Ould abdel Aziz de cesser d’empêcher les manifestations pacifiques, d’ouvrir, non pas en fonction de l’humeur du moment, mais de façon continue et dans des conditions convenues, les médias officiels aux partenaires politiques et à la société civile et de permettre l’accès à la fonction publique et aux marchés publics selon les règles de la compétence et de la transparence.
La manière dont le chef de l’Etat en personne s’adresse à l’opposition et à ses leaders n’est pas du tout de nature à laisser penser qu’il est dans une posture favorable aux négociations, aux discussions, a-t-il reproché.
Il a qualifié le régime de M. Ould Abdel Aziz de régime totalitaire qui prend seul ses décisions, qui ne se concerte pas avec son opposition et qui n’a aucun respect pour les citoyens.
Notons par ailleurs que le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a " estimé que les revendications de jeunes dans le monde arabe ne pouvaient pas être portées par les jeunes en Mauritanie, qui n’est pas une dictature, mais une démocratie ", selon l’AFP. " Nous savons que les revendications portées par certains jeunes arabes ne peuvent pas être portées en Mauritanie ", a déclaré le Président de la République dans une interview mardi avec l’AFP au cours de laquelle il a évoqué les " récentes manifestations de quelques centaines de jeunes à Nouakchott pour réclamer son départ ". " Moi, je n’ai pas 36 ans de pouvoir, je n’en ai même pas 36 mois ", a indiqué Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, " ex-général, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en août 2008, avant d’être légitimé par les urnes l’année suivante ", selon l’AFP. Pour lui, les jeunes " ne peuvent pas parler de dictature ici, parce qu’il y a une démocratie, toutes les libertés sont garanties.
Nous sommes le premier pays arabe au plan de la liberté de la presse ". " La corruption, c’est mon cheval de bataille, je suis le premier à lutter contre la corruption, la gabegie, contre tout ce qui est mauvais dans ce pays ", a aussi dit le Président de la République, considérant que " si cette jeunesse avait agi il y a de cela six ans, elle aurait eu raison, elle aurait secoué le pays ". Il a également " affirmé que si les jeunes " mauritaniens " manifestaient contre la pauvreté et le chômage, il serait prêt à partir avec eux, mais quand ils essaient de comparer la Mauritanie à la Libye, à l’Egypte, ils ne peuvent pas faire mouche, c’est totalement différent ".
Selon l’AFP, le chef de l’Etat a " par ailleurs dit être disponible pour un dialogue avec son opposition ". " Je leur ai dit que j’étais prêt à discuter de n’importe quel problème, de n’importe quelle question, j’attends toujours leur réponse, leur plate-forme de discussions ", a affirmé Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Et d’ajouter : " dernièrement, on m’a dit que l’une des parties demande l’organisation d’une élection présidentielle anticipée. Ils n’ont qu’à venir le demander, je suis prêt à discuter. Mais moi, je ne peux pas dialoguer seul ". Le Président de la République a indiqué que " dialogue ou pas ", les élections législatives auraient lieu comme prévu en octobre : le mandat d’un député, c’est cinq ans, c’est-à-dire que le 1er octobre, il doit y avoir des élections, c’est tout. Il n’y aura pas de vide juridique ".
Source: Veridique
Le leader de l’opposition reproche officiellement au président de la République d’avoir fixé cette date de manière unilatérale. « Nous, le RFD, nous ne sommes concernés que par des choses qui sont discutées, dont les conditions sont arrêtées en commun, a affirmé M. Ould Daddah. Nous serons concernés par des élections dont toutes les conditions de transparence, de sérénité, d’honnêteté, de crédibilité, seront convenues ensemble et seront cogérées », a-dit Ould Daddah dans un entretien accordé à l’AFP.
Ould Daddah a affirmé qu’il n’entendait pas engager de dialogue avec le chef de l’Etat comme ce dernier l’a proposé à l’opposition. Il faut un minimum de confiance pour que le dialogue ait la moindre chance d’aboutir à quelque chose, a-t-il dit, réclamant au chef de l’Etat un certain nombre de signes positifs pour créer un climat de dialogue. Ould Daddah a demandé a Ould abdel Aziz de cesser d’empêcher les manifestations pacifiques, d’ouvrir, non pas en fonction de l’humeur du moment, mais de façon continue et dans des conditions convenues, les médias officiels aux partenaires politiques et à la société civile et de permettre l’accès à la fonction publique et aux marchés publics selon les règles de la compétence et de la transparence.
La manière dont le chef de l’Etat en personne s’adresse à l’opposition et à ses leaders n’est pas du tout de nature à laisser penser qu’il est dans une posture favorable aux négociations, aux discussions, a-t-il reproché.
Il a qualifié le régime de M. Ould Abdel Aziz de régime totalitaire qui prend seul ses décisions, qui ne se concerte pas avec son opposition et qui n’a aucun respect pour les citoyens.
Notons par ailleurs que le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a " estimé que les revendications de jeunes dans le monde arabe ne pouvaient pas être portées par les jeunes en Mauritanie, qui n’est pas une dictature, mais une démocratie ", selon l’AFP. " Nous savons que les revendications portées par certains jeunes arabes ne peuvent pas être portées en Mauritanie ", a déclaré le Président de la République dans une interview mardi avec l’AFP au cours de laquelle il a évoqué les " récentes manifestations de quelques centaines de jeunes à Nouakchott pour réclamer son départ ". " Moi, je n’ai pas 36 ans de pouvoir, je n’en ai même pas 36 mois ", a indiqué Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, " ex-général, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en août 2008, avant d’être légitimé par les urnes l’année suivante ", selon l’AFP. Pour lui, les jeunes " ne peuvent pas parler de dictature ici, parce qu’il y a une démocratie, toutes les libertés sont garanties.
Nous sommes le premier pays arabe au plan de la liberté de la presse ". " La corruption, c’est mon cheval de bataille, je suis le premier à lutter contre la corruption, la gabegie, contre tout ce qui est mauvais dans ce pays ", a aussi dit le Président de la République, considérant que " si cette jeunesse avait agi il y a de cela six ans, elle aurait eu raison, elle aurait secoué le pays ". Il a également " affirmé que si les jeunes " mauritaniens " manifestaient contre la pauvreté et le chômage, il serait prêt à partir avec eux, mais quand ils essaient de comparer la Mauritanie à la Libye, à l’Egypte, ils ne peuvent pas faire mouche, c’est totalement différent ".
Selon l’AFP, le chef de l’Etat a " par ailleurs dit être disponible pour un dialogue avec son opposition ". " Je leur ai dit que j’étais prêt à discuter de n’importe quel problème, de n’importe quelle question, j’attends toujours leur réponse, leur plate-forme de discussions ", a affirmé Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Et d’ajouter : " dernièrement, on m’a dit que l’une des parties demande l’organisation d’une élection présidentielle anticipée. Ils n’ont qu’à venir le demander, je suis prêt à discuter. Mais moi, je ne peux pas dialoguer seul ". Le Président de la République a indiqué que " dialogue ou pas ", les élections législatives auraient lieu comme prévu en octobre : le mandat d’un député, c’est cinq ans, c’est-à-dire que le 1er octobre, il doit y avoir des élections, c’est tout. Il n’y aura pas de vide juridique ".
Source: Veridique
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