Attention cet homme est un danger public : Récit d’une trajectoire hors du commun



Attention cet homme est un danger public : Récit d’une trajectoire hors du commun
Le « thiéb-thiéb » a connu ses beaux jours dans le passé au point de se voir attribué un marché en plein centre ville de Nouakchott : le marché thiéb-thiéb. Personne n’ignore que le marché est truffé d’objets volés, il suffit de se souvenir que le marché s’appelle thiéb-thiéb pour se donner bonne conscience et payer le prix parce qu’officieusement c’est l’égal. C’est cet état d’esprit qui rendait ce marché attrayant jadis.

Né sous la gouvernance d’Ould Taya, le thiéb-thiéb est une copie conforme de la politique de gouvernance de l’époque. La chute de Taya et la disparition de ce marché entrainèrent ils l’abandon de cette pratique fondée sur le faux, le mensonge, le vol, … ?

Remontons un peu l’histoire à travers la trajectoire de l’homme fort actuel du pays pour pouvoir répondre à cette question.

Episode 1 : Au commencement le trio : le cousin Ely, le mentor Taya et moi

Il est tout à fait normal dans une Mauritanie de « thiéb-thiéb » de trouver une place pour son cousin même s’il faut lui créer un nouveau actes de naissance, puis le faire enrôler dans un corps d’élite de l’armé, abstraction faite de toutes capacités intellectuelles.

Avec l’appui de son cousin, le colonel Ely ancien bras droit de Taya, Ould Abdel Aziz est propulsé au cœur de l’appareil étatique en tant que charger de la sécurité présidentielle après un diplôme de mécanicien à l’école royale des armées au Maroc.

Après la tentative de coup d’Etat en 2003 par les cavaliers du changement dont Saleh Ould Hanana n’était qu’un électron libre chargé de la coordination, Ould Abdel Aziz est alors sorti de l’ombre et présenté à l’opinion comme l’homme qui a sauvé le Mauritanie. Il avait reçu les honneurs et les décorations du mérite des mains de son mentor, Ould Taya. Ironie du sort il renversa Ould Taya deux ans plus tard.

La confiance d’Aziz envers Ely était totale au point de confier les reines du pays à Ely après la destitution de Taya. Cette union a volé en éclat quand Ely commença à jouer double jeu pour rester au pouvoir. Il fini par se rétracter et mener à terme la transition.

Le pouvoir est comme la drogue, c’est adductif. Ely n’a pas pu s’en passer au point de se ridiculiser à l’élection présidentielle de juillet 2009 en récoltant 2% des suffrages. Etant un fin stratège il essaie d’exister politiquement sous couvert de parti politique factice.

Aziz nésite pas à utiliser le dossier du passif humanitaire contre Ely et faire pression sur le Qatar pour faire taire Taya.

Voila la fin qu’il a réservé aux deux personnes qui lui on tout donner dans la vie

Episode 2 : Sidi respecte la « clause » malgré tout il est « rectifié »

Le président Sidi est du genre très honnête à la limite cette honnêteté devient une naïveté excessive. Le pacte entre les deux hommes était de le nommer général et contrôler le bataillon d’élite BASEP une fois élu.

Elu président Sidi avait commencé par respecter ses engagement vis-à-vis de ses soutiens notamment avec les nominations des premier généraux du pays dont Aziz était tête de liste. Général et chef suprême des armées.

Au bout d’un an il se sentait déjà à l’étroit et étouffé dans son costume de général truffé de galons. La solution est de défenestrer le président qui avait pourtant respecté tout les engagements. Sidi tomba le matin du 06 juin 2008 après plusieurs mois de crise au sein de l’hémicycle. Crise crée de toute pièce avec la participation du chef file de l’opposition Ahmed Ould Daddah.

Episode 3 : la parenthèse Ahmed

Ahmed Ould Daddah est le type de personne qui se croit né pour diriger. Il veut le pouvoir, il y tient et n’a jamais composé avec les militaires mais lorsque le « général » lui fait miroiter le pouvoir il n’a pas hésité à s’engouffrer dans la brèche sans réfléchir. Il mit alors toutes ses forces à la disposition du « général » par l’intermédiaire des députés de l’UFD.

Ahmed s’est même investi sur le plan international pour éviter les sanctions qui pèsent sur la Mauritanie. Il ne tarda pas à comprendre qu’il est le seul qui respecte ses engagements dans cette affaire et que de l’autre coté on tient aussi à rester au pouvoir.

Cette fois-ci le coup c’est vraiment pour lui, Ahmed sans alla avec un parti décimer, un électorat décourager, l’âme meurtri. L’homme n’a récolté que ce qu’il a semé, mais il reste quand même un homme trahit comme les autres.

Episode4 : les pauvres, ils ont espéré

Le président des pauvre lors de sa transition multiplia les bonnes actions en vers les populations démunies, visites de proximité, diminution des prix des denrées de première nécessité ainsi de suite. Une fois élu tout cela ne fut qu’une mascarade pour accéder à la magistrature suprême.

La gabegie qui était le thème phare de sa compagne fut le premier à être battu en brèche car l’ancien le désormais ex général est un « gabegogue » en excellence, pire encore la lutte contre la gabegie n’a fait que des victimes politiques d’abord Ould Khatri, Ould Daddé, puis de nombreux petits fonctionnaires emprisonné puis libérés sans procès. Les gros calibres ont bénéficié d’une liberté négociée, c’est le cas de Bodiel Ould Houmeid ancien dignitaire du régime de Taya qui a remboursé à l’Etat après une enquête de L’IGE. Quelques mois plus tard il se fait rembourser à son tour sur ordre de la justice. On est où la ?

Les noirs qui avaient voté en masse pour Aziz furent les premier à être servi par un arrêt unilatéral du rapatriement des refugiés Mauritaniens au Sénégal, un discours du premier ministre qui réveille les vieux démons, l’arabisation à outrance de l’administration et un enrôlement qui sonne comme une dé négrification de la Mauritanie.

La duperie est son jeu favori, Sarel Boki (IMS) en a fait les frais avant de s’en aller sans vraiment quitter le navire car geler ses activités n’est pas synonyme d’arrêt de collaboration.

Le mania des finances Bouamatou qui a fini par s’imposer un repos forcer au Maroc, les amis Hanana et Jamil Ould Mansour qui ont rejoint la grande famille qui est l’opposition.

Sans parler de toute cette génération qui espérait un statut aisé avec l’avènement de la « rectification ».

Actuellement il se joue un autre épisode du nom de dialogue politique où Aziz « drague » le vieux lion et son ami qui a les cailloux plein le ventre. La question est quelle sera la force du futur coup de soubresaut ?

En conclusion depuis que le « général » est connu du publique tous ses amis ont fini par une déception ou une trahison sauf le premier ministre Ould Laghdaf et ses pairs généraux qui restent des hommes de confiance. Rien ne prouve qu’il n’en ferra pas de même avec eux le jour où le pouvoir sera en jeu.

Un telle homme ne mérité plus aucune négociation, aucune attention, aucune écoute, la seule chose qui reste aux personnes lucide de ce pays est une unité pour une lutte jusqu’au départ de d’Aziz et la chute de système de gouvernance basé sur le féodalisme.

Ndjamdi


Jeudi 20 Octobre 2011
Boolumbal Boolumbal
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