Arrestation d’un deuxième Salafiste d'al-qaïda en 2 semaines: Le Sénégal sous pression terroriste



Arrestation d’un deuxième Salafiste d'al-qaïda en 2 semaines: Le Sénégal sous pression terroriste
La capitale sénégalaise tend à devenir un repaire de terroristes. En l’espace de quel­ques semaines, les services de Police ont procédé à l’arrestation de terroristes de nationalité mauritanienne. La dernière en date est celle intervenue la semaine dernière avec l’interpellation de Seydou Kane.

La capitale sénégalaise tend à devenir un repaire de terroristes. En l’espace de quel­ques semaines, les services de Police ont procédé à l’arrestation de terroristes de nationalité mauritanienne.

La dernière en date est celle intervenue la semaine dernière avec l’interpellation de Seydou Kane. Ce dernier est un ancien militant des Flam, qui s’est reconverti salafiste. Il est mêlé à l’attentat contre l’Ambassade de France à Nouakchott.



Les services de Police se sont en­core illustrés dans la traque des terroristes. Quelques semaines après l’arrestation d’un ressortissant mauritanien répondant du nom de Ahmed Ould Ahmed à Keur Massar, la Police a procédé, depuis la semaine dernière à l’arrestation d’un autre Mauritanien. Ce dernier, qui se nom­me Seydou Kane, est un ancien membre des Forces de libération africaine de la Mauritanie (Flam) reconverti en salafiste. Originaire de Bogué vers la frontière avec Podor, Seydou Kane a été cueilli à Dakar.

Selon des sources policières, ce dernier est mêlé au dernier attentat qui s’était produit à Nouakchott et qui avait eu pour cible l’Ambassade de France à Nouakchott. Dans les milieux policiers, l’on si­gnale que le salafiste Seydou Kane est dans la même situation que son compatriote Ahmed Ould Ahmed. Puisqu’il ne peut faire l’objet d’une ex­tradition. Une mesure dans ce sens ne pourrait être prise qu’en cas de demande formulée par l’Etat mauritanien. C’est ce que les autorités sénégalaises attendent d’ail­leurs.

Au sein de la Police, les inquiétudes commencent à se faire jour face à la recrudescence du terrorisme. L’on va même jusqu’à évoquer la porosité des frontières pour expliquer un tel état de fait. Ce qui ne manque pas de conforter certains dans l’idée selon laquelle Dakar tend à devenir une plaque tournante du terrorisme. Et le fait de procéder à l’arrestation de certains terroristes n’exclut pas l’existence d’autres qui se cacheraient quelque part. C’est la troisième fois qu’un terroriste de nationalité mauritanienne est arrêté au Sénégal en quelques mois. La première fois, c’était avec un ressortissant du pays de Mo­ha­med Ould Abdel Aziz, qui avait par devers-lui de la drogue.

La deuxième interpellation est survenue -comme l’indiquait Le Quo­tidien, dans son édition N°1987 du 26 août dernier- avec Ahmed Ould Ahmed, le 8 août dernier à Keur Massar. Ce dernier est impliqué dans l’attaque contre l’Ambas­sade de France à Nouakchott. Ahmed Ould Ahmed avait été ar­rêté pour faux et usage de faux par les éléments de la Division des in­vestigations criminelles (Dic). Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, il avait été placé sous mandat de dépôt, en attendant une demande d’extradition en bonne et due forme de la Mauritanie.

Interrogé sur son implication dans l’attaque contre le siège de la représentation diplomatique française en Mauritanie, Ahmed Ould Ahmed avait reconnu son appartenance au mouvement terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique. Et enfin, la troisième arrestation d’un terroriste mauritanien a eu lieu, la semaine dernière, avec Seydou Kane.

Auparavant, l’on aura noté que les présumés meurtriers des quatre touristes français assassinés en Mau­ritanie, le 24 décembre 2007, près de la localité d’Aleg (260 km au sud-est de Nouakchott), avaient transité par la capitale sénégalaise. Après leur forfait, ils avaient, en ef­fet, séjourné pendant plusieurs jours à Yoff avant de rallier la Gu­i­née-Bissau. Ces derniers, qui étaient au nombre de deux Mauri­taniens, Mohamed Chabar­nou, alias Abou Mouslim et Sidi Ould Sidna, alias A­bou Jenden, ont été arrêtés le 11 janvier 2008 par les forces de sécurité bissau-guinéennes, à Bissau même.

mdiatta@lequotidien.sn

Source: Le quotidien.sn

Dimanche 6 Septembre 2009
Boolumbal Boolumbal
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