Après le coup de théâtre au sein de sénat qui a rejeté le projet de révision constitutionnelle, les cartes doivent-elles de nouveau être abattues ?
Plusieurs scénarios pourront se présenter pour résoudre cette situation inextricable pour le Président, son gouvernement et le Parti de la majorité. Les constitutionnalistes doivent livrer leur point de vue pour dire ce que prévoit le droit dans ce cas de figure.
Faudrait-il remettre tout à plat en déclarant les amendements proposés comme étant nuls et caducs ou aller vers un référendum avec les mêmes propositions de modification ? Quel que soit l’alternative adoptée pour combler ce vide , le président doit d’abord prendre ses responsabilités. Car des urgences s’imposent à lui.
Il doit impérativement faire des choix douloureux : soit pousser le gouvernement à la démission, à défaut lui-même de quitter le pouvoir avant 2019, ce qui ne serait pas envisageable.
Ou encore faire une déclaration publique pour admettre l’échec du projet de révision constitutionnelle et du coup, inviter les acteurs politiques à s’engager dans une nouvelle dynamique de dialogue inclusif plus large. Rester indifférent à ce camouflet sera l’attitude la plus maladroite et la plus médiocre car, porteuse de tous les risques.
Des constitutionnalistes indépendants chevronnés doivent être consultés par le Président pour fournir des orientations utiles permettant d’ éclairer toute décision à prendre pour que des erreurs graves ne continuent d’entacher les décisions politiques d’un président gagné de plus en plus par la solitude et la déconcentration…
Source : Le Rénovateur Quotidien
Plusieurs scénarios pourront se présenter pour résoudre cette situation inextricable pour le Président, son gouvernement et le Parti de la majorité. Les constitutionnalistes doivent livrer leur point de vue pour dire ce que prévoit le droit dans ce cas de figure.
Faudrait-il remettre tout à plat en déclarant les amendements proposés comme étant nuls et caducs ou aller vers un référendum avec les mêmes propositions de modification ? Quel que soit l’alternative adoptée pour combler ce vide , le président doit d’abord prendre ses responsabilités. Car des urgences s’imposent à lui.
Il doit impérativement faire des choix douloureux : soit pousser le gouvernement à la démission, à défaut lui-même de quitter le pouvoir avant 2019, ce qui ne serait pas envisageable.
Ou encore faire une déclaration publique pour admettre l’échec du projet de révision constitutionnelle et du coup, inviter les acteurs politiques à s’engager dans une nouvelle dynamique de dialogue inclusif plus large. Rester indifférent à ce camouflet sera l’attitude la plus maladroite et la plus médiocre car, porteuse de tous les risques.
Des constitutionnalistes indépendants chevronnés doivent être consultés par le Président pour fournir des orientations utiles permettant d’ éclairer toute décision à prendre pour que des erreurs graves ne continuent d’entacher les décisions politiques d’un président gagné de plus en plus par la solitude et la déconcentration…
Source : Le Rénovateur Quotidien