Après la prière génocidaire du président Aziz, a quand la prière de l’oppression ?

Rien qu’en regardant la composition de nos préfets, commissaires, sénateurs, députés, directeurs, ministres, secrétaires généraux, personnel administratif , de nos gouverneurs, de nos professeurs, de nos étudiants boursiers entre autres, il devient évident que la volonté ségrégationniste est Etatique et cela ne date pas d’aujourd’hui. Un Droit ne se négocie pas Mais s’arrache.



Après la prière génocidaire du président Aziz, a quand la prière de l’oppression ?
Tactique politicienne ? Stratégie populiste ? Sincérité humaine ? Ou simple leurre à la Mauritanienne ? Une chose est sure : le 25 Mars ne peut se faire oublier même si la journée est passée sous silence.

Pour celui qui se souvient, cela fait deux ans que la ville Kaédienne a été le théâtre de la fameuse prière du pardon. Un 25 mars d’émotion, de tristesse, de courage et de surenchère politique pour l’actuel locataire de la maison brune.

Cette date hautement symbolique a été l’occasion pour les étudiants Mauritaniens de faire face à la tentative de division, de discrimination et de ségrégation initiée par le gouvernement de Laghdaf sous le masque mesquin de l’arabisation.



Deux ans après, les grands rêveurs et optimistes que nous sommes faisons face à un autre problème plus grave que celui des années 89 /91 ou années de braises pour la communauté Négro-Mauritanienne que le président lui-même décrit comme « une atteinte à la morale et aux lois qui ne doit plus se répéter ». Cette nouvelle forme est ce que l’on appelle, à défaut d’une qualification, « génocide vivante » ou discrimination à outrance.

Oui, j’affirme avec la plus grande modestie et le plus noble des devoirs Républicains que la discrimination ethnique règne dans tous les secteurs de l’Etat. Même le plus ignare des Mauritaniens te dira que les nominations, les recrutements, les octrois des bourses, la réussite aux examens et même le devenir en Mauritanie s’effectuent sur des considérations raciales, Tribales, Régionales et ethniques au grand plaisir des décideurs.

Rien qu’en regardant la composition de nos préfets, commissaires, sénateurs, députés, directeurs, ministres, secrétaires généraux, personnel administratif , de nos gouverneurs, de nos professeurs, de nos étudiants boursiers entre autres, il devient évident que la volonté ségrégationniste est Etatique et cela ne date pas d’aujourd’hui. Un Droit ne se négocie pas Mais s’arrache.

Aucun pays démocratique, aucun Etat d’avenir et aucune Nation prospère ne peut se bâtir sur une injustice flagrante. En agissant de la sorte nous hypothéquons la stabilité de la Mauritanie de nos enfants. A l’heure, en plus d’une prière pour la discrimination et la ségrégation oppressive, nous devons agir comme de braves soldats pour l’avenir de cette terre patrie. L’histoire montre qu’on peut oppresser un peuple pendant plusieurs générations mais on ne peut régner en maitre pour toute une vie (Dieu seul a ce pouvoir car il est la force et la justice par excellence).

Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche conseiller

cridem

Dimanche 27 Mars 2011
Boolumbal Boolumbal
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