Anelka répond à Domenech



Anelka répond à Domenech
Dans une interview au Journal du Dimanche, Nicolas Anelka a réagi aux propos de Raymond Domenech, qui a confié cette semaine que l’attaquant ne l’avait pas insulté lors du Mondial 2010 comme l’avait rapporté la Une de l’Equipe. L’ancien joueur d’Arsenal s’étonne que le sélectionneur n’ait pas révélé ça plus tôt.

A 39 ans, Nicolas Anelka n’a pas encore officiellement mis fin à sa carrière de footballeur. L’ancien attaquant, qui a ouvert une entreprise de consulting et d’agents, reste ouvert à toutes les propositions et se retourne sans regret sur son parcours qui l’a notamment vu manquer la Coupe du monde 1998 (il était parmi les recalés) et se faire exclure de l’équipe lors de l’édition 2010 pour des supposées insultes qu’il aurait tenues contre Raymond Domenech. Cette semaine, ce dernier a démenti que son joueur ait tenu les propos qui avaient barré la une de L’Equipe (« Va te faire e…, sale fils de p… ») à la mi-temps du match face au Mexique. Il lui aurait plutôt dit : « Tu n’as qu’à la faire, ton équipe de merde ! »

« S’il avait dit ça le jour de cette une, pas de grève des joueurs »
Anelka a réagi au rétablissement de cette vérité dans le Journal du Dimanche. « S’il avait dit ça le jour de cette une, pas de grève des joueurs, estime-t-il. Pas de grève, pas de bus. Donc pas de scandale mondial. Peut-être même une victoire dans le dernier match et une qualification à la clé. Mais ça n’arrangeait ni la Fédération, ni L’Equipe de révéler la vérité… Il semblait préférable de la cacher, de condamner le geste solidaire envers moi. Je n’ai aucune rancœur, juste un sourire en coin car le faux est voué à disparaitre. Lorsqu’on dit la vérité, on dort bien. Et je dors très bien… »

« J’avais trouvé guère respectueuse la façon dont il m’avait parlé »
Il explique aussi qu’il comprend l’argument de Domenech qui a confié avoir assimilé le tutoiement à un manque de respect. « Je peux comprendre, poursuit-il. Mais, de mon côté, j’avais trouvé guère respectueuse la façon dont il m’avait parlé en rentrant dans le vestiaire. On est tous adultes, pères de famille. Je respecte le coach, mais je ne suis pas son fils. » Ce serait en effet une drôle de façon de s’adresser à son père.

Source: https://sport.sfr.fr

Lundi 11 Juin 2018
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