La présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) Aminétou Mint El Moctar a salué, mardi matin, la décision du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz d’identifier les sépultures des victimes de disparitions forcées, d’exécutions extrajudiciaires ou de procès peu équitables de 1960 à nos jours.
"C’est l’une des parties intégrantes du processus de la réconciliation nationale. Les victimes attendaient des années et des années cette décision de la part des pouvoirs publics mauritaniens", a-t-elle affirmé, lors d’une conférence de presse.
Mais, la façon dont elle a été annoncée a semé beaucoup de confusion dans la tête des mauritaniens, a-t-elle regretté, déclarant qu’on devait, d’abord, penser à mettre en place une commission indépendante avant toute décision pareille visant à régler notamment les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires.
"Certes, leur règlement ne peut être fait que par étape. Mais, il faut qu’il y’ait une institution qui pilote ces questions, qui étudie les voies et moyens pour les régler, fait son suivi et son évaluation, qui prépare aussi le terrain parce qu’on ne peut pas prendre une telle décision à la hâte", a-t-elle souligné.
Pour Aminétou Mint El Moctar, "il est dans l’intérêt des auteurs des crimes, de toutes les composantes du pays de régler ce problème et qu’on ne peut pas régler ce problème sans se dire la vérité sur ce qui s’est passé, se retrouver autour d’une table avec les victimes".
"Aujourd’hui, les auteurs des disparitions forcées, des exécutions extrajudiciaires doivent accepter la réalité. C’est dans leur intérêt, celui du pays et de la paix", a-t-elle ajouté tout en soulignant la nécessité de faire la part des choses et en mettant en garde contre les "embûches" que pourrait rencontrer la décision du Président de la République.
Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal
Pour Cridem
"C’est l’une des parties intégrantes du processus de la réconciliation nationale. Les victimes attendaient des années et des années cette décision de la part des pouvoirs publics mauritaniens", a-t-elle affirmé, lors d’une conférence de presse.
Mais, la façon dont elle a été annoncée a semé beaucoup de confusion dans la tête des mauritaniens, a-t-elle regretté, déclarant qu’on devait, d’abord, penser à mettre en place une commission indépendante avant toute décision pareille visant à régler notamment les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires.
"Certes, leur règlement ne peut être fait que par étape. Mais, il faut qu’il y’ait une institution qui pilote ces questions, qui étudie les voies et moyens pour les régler, fait son suivi et son évaluation, qui prépare aussi le terrain parce qu’on ne peut pas prendre une telle décision à la hâte", a-t-elle souligné.
Pour Aminétou Mint El Moctar, "il est dans l’intérêt des auteurs des crimes, de toutes les composantes du pays de régler ce problème et qu’on ne peut pas régler ce problème sans se dire la vérité sur ce qui s’est passé, se retrouver autour d’une table avec les victimes".
"Aujourd’hui, les auteurs des disparitions forcées, des exécutions extrajudiciaires doivent accepter la réalité. C’est dans leur intérêt, celui du pays et de la paix", a-t-elle ajouté tout en soulignant la nécessité de faire la part des choses et en mettant en garde contre les "embûches" que pourrait rencontrer la décision du Président de la République.
Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal
Pour Cridem
Actualités













