L’actuel gouvernement gère d’importants ministères dont les politiques n’arrivent pas à apaiser le climat social et économique très tendu, caractérisé par une flambée des prix difficile à juguler, surtout, quand les moyens mobilisés par l’Etat, comme ces 600 boutiques de commercialisation de produits de première nécessité, ne sont qu’une poudre aux yeux pour répondre aux besoins des dizaines de communes du pays.
Alors pourquoi reste-t-il les mains croisées et pourquoi devant l’incapacité de soulager les souffrances des citoyens il ne rend pas son tablier ? Jusqu’où sera-t-il toujours défendu bec et ongles par une majorité passée dans l’art de l’apologie du système et de l’optimisme exagéré que rien n’indique sur le terrain de la réalité ?
Il ne s’agit là de quelques défauts politiques parmi le chapelet de lacunes répertoriées par la coordination de l’opposition démocratique pour le pouvoir, qui multiplie les sorties ces derniers temps pour mettre à nu le gouvernement et exiger son départ. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le chef de file de l’opposition démocratique et président du Rfd, Ahmed Ould Daddah, a récemment accusé le pouvoir de n’avoir « aucun sens de responsabilité envers la détérioration des conditions de vie des populations », se disant très « personnellement très choqué par la situation dans laquelle se trouvent les citoyens. Ould Daddah a exprimé ces sentiments politiques très critiques de l’action du gouvernement au cours d’une tournée qu’il a effectuée à Arafat, au cours de laquelle, il avait appelé les militants de son parti à assumer leur responsabilité envers leurs préoccupations, jusqu’à ce que la victoire devienne réalité, Incha Allah. Par ailleurs, il a renouvelé l’appel lancé par le Rfd pour la mise en place de quatre commissions d’enquête sur les questions de gabegie qui gangrènent l’Etat et d’une manière sans précédent, a-t-il dit. Récemment au cours du meeting de la COD, le chef de file de l’opposition avait indiqué que la participation massive des populations au rassemblement populaire de la COD est une preuve de leur souci pour la Mauritanie, de leur perception du danger et de leur attachement à l'entité de Etat, insistant sur l'importance des valeurs, des principes et du dévouement à la cause publique. Il a appelé également les autorités à juguler la hausse des prix, à soutenir la politique de l'emploi en vue de créer des opportunités d'insertion pour les jeunes chômeurs, en particulier les diplômés, pour assurer la politique de bon voisinage et l'excellence des relations, ainsi que le souci de l'unité nationale "sans laquelle, il n y a ni paix, ni développement" avait-t-il dit. Enfin, il s'est interrogé sur ce que le gouvernement a réellement réalisé pour stopper la flambée des prix et pour améliorer les conditions de vie des citoyens, indiquant qu'au cas où le gouvernement est incapable de résoudre les problèmes des populations, il doit s'en aller ainsi que ceux qui l'ont amené.
Amadou Diaara
Source: Quotidien N
Alors pourquoi reste-t-il les mains croisées et pourquoi devant l’incapacité de soulager les souffrances des citoyens il ne rend pas son tablier ? Jusqu’où sera-t-il toujours défendu bec et ongles par une majorité passée dans l’art de l’apologie du système et de l’optimisme exagéré que rien n’indique sur le terrain de la réalité ?
Il ne s’agit là de quelques défauts politiques parmi le chapelet de lacunes répertoriées par la coordination de l’opposition démocratique pour le pouvoir, qui multiplie les sorties ces derniers temps pour mettre à nu le gouvernement et exiger son départ. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le chef de file de l’opposition démocratique et président du Rfd, Ahmed Ould Daddah, a récemment accusé le pouvoir de n’avoir « aucun sens de responsabilité envers la détérioration des conditions de vie des populations », se disant très « personnellement très choqué par la situation dans laquelle se trouvent les citoyens. Ould Daddah a exprimé ces sentiments politiques très critiques de l’action du gouvernement au cours d’une tournée qu’il a effectuée à Arafat, au cours de laquelle, il avait appelé les militants de son parti à assumer leur responsabilité envers leurs préoccupations, jusqu’à ce que la victoire devienne réalité, Incha Allah. Par ailleurs, il a renouvelé l’appel lancé par le Rfd pour la mise en place de quatre commissions d’enquête sur les questions de gabegie qui gangrènent l’Etat et d’une manière sans précédent, a-t-il dit. Récemment au cours du meeting de la COD, le chef de file de l’opposition avait indiqué que la participation massive des populations au rassemblement populaire de la COD est une preuve de leur souci pour la Mauritanie, de leur perception du danger et de leur attachement à l'entité de Etat, insistant sur l'importance des valeurs, des principes et du dévouement à la cause publique. Il a appelé également les autorités à juguler la hausse des prix, à soutenir la politique de l'emploi en vue de créer des opportunités d'insertion pour les jeunes chômeurs, en particulier les diplômés, pour assurer la politique de bon voisinage et l'excellence des relations, ainsi que le souci de l'unité nationale "sans laquelle, il n y a ni paix, ni développement" avait-t-il dit. Enfin, il s'est interrogé sur ce que le gouvernement a réellement réalisé pour stopper la flambée des prix et pour améliorer les conditions de vie des citoyens, indiquant qu'au cas où le gouvernement est incapable de résoudre les problèmes des populations, il doit s'en aller ainsi que ceux qui l'ont amené.
Amadou Diaara
Source: Quotidien N
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