Agression à Dar Naim : Une sortie amoureuse a failli tourner au drame



Agression à Dar Naim : Une sortie amoureuse a failli tourner au drame
Les sieurs MD et ST n’oublieront pas de si tôt la nuit du samedi 16 janvier 2010. Ouvriers de leur état, ils avaient l’habitude de roucouler le week-end avec leurs copines domiciliées à Dar Naîm jusqu’à des heures tardives de la nuit, mais ce jour là, leur amour a failli tourner au cauchemar.

« Plus amoureux que ces deux tourtereaux, tu meurs. » Ils n’avaient jamais imaginé, qu’ils seront victimes un jour, d’une agression dans les rues de Dar Naim. En effet, après avoir passé des moments de folies avec leurs copines, ils décidèrent de rejoindre le domicile conjugal, sis au Ksar, à pieds, loin des lanternes de la rue ; au risque et péril de leur vie.

Avaient –ils peur de tomber sur un contrôle de la police ou étaient-ils tenaillés par la cupidité, en tout cas, ils ont failli passer de vie à trépas. Il était 03 heures du matin, quand ils décidèrent de quitter leurs petites amies.

Aveuglés par les flammes de l’amour, ils eurent la malencontreuse idée de passer dans les ruelles sombres du quartier, loin de la lumière ; dans le but d’éviter les contrôles et autres rondes des forces de sécurité. Poussés par l’excès de zèle, ils marchèrent tête baissée, sans se soucier de l’heure tardive, ni de l’obscurité des lieux.

Mais c’était sans compter la malveillance des malfaiteurs qui ne ratent jamais une occasion de se faire remarquer par leurs mauvaises habitudes. Arrivés au large du quartier de Hay Saken, ils furent pris en filature par une bande de quatre personnes. « Au début, ils nous ont interpellé pour nous demander des cigarettes. Ensuite, vu qu’on ne faisait pas attention à eux, ils ont commencé à être plus agressifs » clame MD.

Des intimidations qui ont vite dégénérées à une vindicte collective « deux d’entre eux avaient un couteau ; ils nous ont sommé de leur rendre nos portables. Vu notre niet catégorique, ils se sont mis à nous frapper. C’est après notre fuite que j’ai senti une douleur à l’épaule », témoigne, ST qui porte dans son bras les stigmates de la bagarre. « On ne pouvait rien faire, car ils étaient armés. »

Malmenés et poignardés, ils prirent leurs jambes à leur cou, laissant derrière eux leurs bourreaux « ils ont réussi à prendre nos portables, mais je dirai qu’on a eu de la chance, car on pouvait y laisser notre vie. Heureusement que le couteau n’est pas allé plus loin »

Quant à savoir s’ils ont reconnu les agresseurs, MD déclare « on a même pas eu le temps de découvrir leur visage, car on était pris de court ». Refusant d’avaler le revers, il déclare qu’il va porter plainte contre X « je vais chercher un certificat d’incapacité et porter l’affaire devant la justice, pour qu’elle garde un œil sur cette zone ». Un cri du cœur qui malheureusement restera sans fin comme les nombreuses appels de détresse des populations locales tourmentés tous les jours par les séries d’agression.

Source : ledivan.

Mercredi 20 Janvier 2010
Boolumbal Boolumbal
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