Révolution de la jeunesse
Isselmou Ould Sidi Mohamed, l’un des dirigeants du Mouvement du 25 février, qui se fait appeler également "génération Facebook", déclarait au micro de Radio Nederland : "Etant donné que nous avons été réprimés malgré le caractère pacifique de nos manifestations, nous continuerons à développer une révolution à long terme".
"C’est scandaleux que la police nous refuse l’accès à la place que nous avons l’habitude d’utiliser pour faire entendre notre voix, parce qu’elle a été vendue à des hommes d’affaires qui sont des cousins du président Aziz", a ajouté Ould Sidi.
Changement
Les manifestants dispersés se sont mis à entonner des slogans, comme "changez ou vous serez changés", ou bien "la place de nos manifestations a été illégalement vendue et nous sommes sans travail et nous avons faim dans notre pays", ou encore "nous voulons urgemment des réformes tangibles dans tous les domaines".
Des centaines de policiers ont occupé la place habituelle des manifestations - surnommée place de la Liberté - avec des dizaines de véhicules avant l’heure de la manifestation prévue du vendredi et organisée par les mouvements de la jeunesse et des syndicats de travailleurs.
Fausses journalistes
Les manifestants ont distribué des bouteilles d’eau fraîche aux forces de sécurité qui les entouraient, alors que celles-ci leur refusaient l’accès à la place Bokat, la place où se rassemblent habituellement les jeunes quand ils veulent manifester dans le centre-ville. Ils ont empêché la télévision nationale de couvrir la manifestation étant donné qu’elle va être utilisée par la télévision comme propagande politique contre eux. Les manifestants ont par ailleurs accusé des femmes policiers de se faire passer pour des journalistes et de faire des vidéos que les services de sécurité utiliseront par la suite pour identifier les dirigeants et les arrêter éventuellement.
Les autorités ont permis aux syndicats de travailleurs d’organiser un rassemblement dans la même zone pour empêcher les manifestants de venir. Les mouvements de la jeunesse et les partis d’opposition ont condamné ce qu’ils appellent un emploi intensif et injustifié de la force contre des manifestations pacifiques.
Rassemblement de travailleurs
Tout comme Nouakchott, la plupart des villes de l’intérieur comme Atar, la capitale du tourisme, Zouerate, un centre minier, ou bien Aleg, le village natal du président déchu Ould Cheikh Abdellahi, ont organisé des manifestations et des rassemblements sporadiques de travailleurs syndiqués pour demander une hausse salariale et une révision de ce qu’ils considèrent comme des prix vertigineux des produits de première nécessité.
Des représentantes de femmes ont raconté aux syndicats que "la plupart des femmes ont perdu leur mari ou qu’elles sont divorcées et qu’elles sont seules à la maison avec de nombreux enfants à s’occuper, étant donné que la plupart des hommes ne peuvent nourrir leurs familles à cause de l’actuelle sévère crise économique."
Mohamed Mahmoude Ould Saleck, secrétaire général de la fédération des travailleurs mauritaniens, déclarait à Radio Nederland : "Nous sommes surpris par l’énorme augmentation des prix alors que nous avons un besoin pressant de les baisser. Le gouvernement fait la sourde oreille, mais nous utiliserons tous les moyens légaux pour lutter en faveur des revendications des travailleurs comme l’ont fait nos collègues dans les régions de l’intérieur du pays."
"Nous condamnons énergiquement les attaques hostiles qui se déroulent autour de nous ; la police est pour ainsi dire en train de combattre de jeunes manifestants qui expriment leurs revendications légales comme garanties par la Constitution", a ajouté Ould Saleck
nederland
Isselmou Ould Sidi Mohamed, l’un des dirigeants du Mouvement du 25 février, qui se fait appeler également "génération Facebook", déclarait au micro de Radio Nederland : "Etant donné que nous avons été réprimés malgré le caractère pacifique de nos manifestations, nous continuerons à développer une révolution à long terme".
"C’est scandaleux que la police nous refuse l’accès à la place que nous avons l’habitude d’utiliser pour faire entendre notre voix, parce qu’elle a été vendue à des hommes d’affaires qui sont des cousins du président Aziz", a ajouté Ould Sidi.
Changement
Les manifestants dispersés se sont mis à entonner des slogans, comme "changez ou vous serez changés", ou bien "la place de nos manifestations a été illégalement vendue et nous sommes sans travail et nous avons faim dans notre pays", ou encore "nous voulons urgemment des réformes tangibles dans tous les domaines".
Des centaines de policiers ont occupé la place habituelle des manifestations - surnommée place de la Liberté - avec des dizaines de véhicules avant l’heure de la manifestation prévue du vendredi et organisée par les mouvements de la jeunesse et des syndicats de travailleurs.
Fausses journalistes
Les manifestants ont distribué des bouteilles d’eau fraîche aux forces de sécurité qui les entouraient, alors que celles-ci leur refusaient l’accès à la place Bokat, la place où se rassemblent habituellement les jeunes quand ils veulent manifester dans le centre-ville. Ils ont empêché la télévision nationale de couvrir la manifestation étant donné qu’elle va être utilisée par la télévision comme propagande politique contre eux. Les manifestants ont par ailleurs accusé des femmes policiers de se faire passer pour des journalistes et de faire des vidéos que les services de sécurité utiliseront par la suite pour identifier les dirigeants et les arrêter éventuellement.
Les autorités ont permis aux syndicats de travailleurs d’organiser un rassemblement dans la même zone pour empêcher les manifestants de venir. Les mouvements de la jeunesse et les partis d’opposition ont condamné ce qu’ils appellent un emploi intensif et injustifié de la force contre des manifestations pacifiques.
Rassemblement de travailleurs
Tout comme Nouakchott, la plupart des villes de l’intérieur comme Atar, la capitale du tourisme, Zouerate, un centre minier, ou bien Aleg, le village natal du président déchu Ould Cheikh Abdellahi, ont organisé des manifestations et des rassemblements sporadiques de travailleurs syndiqués pour demander une hausse salariale et une révision de ce qu’ils considèrent comme des prix vertigineux des produits de première nécessité.
Des représentantes de femmes ont raconté aux syndicats que "la plupart des femmes ont perdu leur mari ou qu’elles sont divorcées et qu’elles sont seules à la maison avec de nombreux enfants à s’occuper, étant donné que la plupart des hommes ne peuvent nourrir leurs familles à cause de l’actuelle sévère crise économique."
Mohamed Mahmoude Ould Saleck, secrétaire général de la fédération des travailleurs mauritaniens, déclarait à Radio Nederland : "Nous sommes surpris par l’énorme augmentation des prix alors que nous avons un besoin pressant de les baisser. Le gouvernement fait la sourde oreille, mais nous utiliserons tous les moyens légaux pour lutter en faveur des revendications des travailleurs comme l’ont fait nos collègues dans les régions de l’intérieur du pays."
"Nous condamnons énergiquement les attaques hostiles qui se déroulent autour de nous ; la police est pour ainsi dire en train de combattre de jeunes manifestants qui expriment leurs revendications légales comme garanties par la Constitution", a ajouté Ould Saleck
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