
Ce constat n’est pas spécifique à cette rue, la CUN semble négliger l’adressage des 58 anciennes rues et avenues de la capitale et du Ksar vouées à la corbeille de l’oubli. La rue Mohamed Lemine Sakkho se termine à l’angle sud du stade de la capitale nouvellement dénommé Stade Cheikha Ould Boidia, en hommage à une ancienne figure symbolique de Nouakchott et un fanatique du ballon rond mort dans un accident de circulation. Cette rue croise du Nord au Sud : La rue Ali Ibn Eby Taleb, l’avenue Gemal Abd Nasser, la rue Bakar Ould Soueid’Ahmed et se boucle par la rue Ely Ould M’Haimid.
Les ministères de la souveraineté : Justice, défense et intérieur sont situées sur cette rue ; également sont situés sur la rue M.L.Sakho, le palais de justice, le Trésor public, la maison de la radio, le plus ancien lycée de Nouakchott, l’école normal des instituteurs, l’école annexe, le Racine Club, la maison des jeunes et le GR 9, le nouvel immeuble de la DGSN édifié entre le Racine Club et le stade Cheikha Ould Boidia. La Wilaya est placée à l’intersection M .L.Sakho-Avenue Gemal Abd Nasser. La partie Sud- Est du siège de la Communauté Urbaine de Nouakchott est localisée à l’intersection de la rue Bakar Ould Soueid’Ahmed- rue Mohamed Lemine Sakho.
A l’intersection Aly Ibn Eby Taleb-Mohamed Lemine Sakho est fixée la place de l’OIT qui jouxte la CNSS. La mémoire parait très courte et les informations recueillies sont très avares sur l’itinéraire de Mohamed Lemine Sakho, ce descendent d’une famille maraboutique de la lignée des Sakhobés qui avait le monopole de rendre la justice à Boghé durant toute la période coloniale et qui détenait des très fortes relations avec les maures du Brakna. Même le Ministère de l’intérieur a omis le nom de M. L. Sakho de la liste du commandement de 1957 à 2007 dressée par ses services d’archives alors que Mokhtar Ould Dadah le cite dans ses mémoires comme chef de subdivision.
Mohamed Lamine Sakho est le 3 ème fils de l’influent cadi supérieur de Boghé (1867-1934), l’érudit Thierno Amadou Mokhtar. Sa mère Asmaou Mint Oumar est une peule apparentée aux maures Idachgra. Il est né vers 1917. Il a fait ses études à l’école coranique puis à l’école des fils des chefs à Saint-Louis. Commis expéditionnaire de 1ère classe à Kayes en 1949, il est affecté en 1950 à Kaédi ou Il occupe les fonctions de secrétaire trésorier de la Société Indigène de Prévoyance du Grogol. L’année 1950, il est mis à la disposition du commandant de cercle du Brakna.
Mohamed Lemine Sakho était en poste de commandement à Amourj au moment ou la Mauritanie entamait ses premiers pas de marche vers l’indépendance. C’était dans un contexte ou des actions subversives commanditées de l’extérieur ont menacé gravement l’intégrité et l’unité du pays. Ainsi, à la veille de l’indépendance, Abdallahi Ould Oubeid, député -maire d’Atar est assassiné dans une rue du Ksar et la sécurité du futur président Moktar Ould Dadah était mise en en jeu.
Un mois avant la mise en place du 1er gouvernement post colonial et deux mois avant l’accession à l’ONU, le chef de subdivision nomade de Nema -Sud Mohamed Lemine Sakho est cruellement assassiné le 26 aout 1961. Le dernier attentat au Mess des officiers de Nema, le 29 mars 1962 ou s’est sauvé miraculeusement l’officier Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et faisant quelques victimes parmi les militaires français, sera l’ultime manifestation des visés expansionnistes d’un dirigeant d’un parti politique voisin.
La rue Mohamed Lemine Sakho, dédiée au commandement, lègue à la postérité l’histoire d’un administrateur lâchement assassiné au cours de l’exercice de sa mission par des mercenaires à la solde de l’étranger.
Source : lauthentic.info
Les ministères de la souveraineté : Justice, défense et intérieur sont situées sur cette rue ; également sont situés sur la rue M.L.Sakho, le palais de justice, le Trésor public, la maison de la radio, le plus ancien lycée de Nouakchott, l’école normal des instituteurs, l’école annexe, le Racine Club, la maison des jeunes et le GR 9, le nouvel immeuble de la DGSN édifié entre le Racine Club et le stade Cheikha Ould Boidia. La Wilaya est placée à l’intersection M .L.Sakho-Avenue Gemal Abd Nasser. La partie Sud- Est du siège de la Communauté Urbaine de Nouakchott est localisée à l’intersection de la rue Bakar Ould Soueid’Ahmed- rue Mohamed Lemine Sakho.
A l’intersection Aly Ibn Eby Taleb-Mohamed Lemine Sakho est fixée la place de l’OIT qui jouxte la CNSS. La mémoire parait très courte et les informations recueillies sont très avares sur l’itinéraire de Mohamed Lemine Sakho, ce descendent d’une famille maraboutique de la lignée des Sakhobés qui avait le monopole de rendre la justice à Boghé durant toute la période coloniale et qui détenait des très fortes relations avec les maures du Brakna. Même le Ministère de l’intérieur a omis le nom de M. L. Sakho de la liste du commandement de 1957 à 2007 dressée par ses services d’archives alors que Mokhtar Ould Dadah le cite dans ses mémoires comme chef de subdivision.
Mohamed Lamine Sakho est le 3 ème fils de l’influent cadi supérieur de Boghé (1867-1934), l’érudit Thierno Amadou Mokhtar. Sa mère Asmaou Mint Oumar est une peule apparentée aux maures Idachgra. Il est né vers 1917. Il a fait ses études à l’école coranique puis à l’école des fils des chefs à Saint-Louis. Commis expéditionnaire de 1ère classe à Kayes en 1949, il est affecté en 1950 à Kaédi ou Il occupe les fonctions de secrétaire trésorier de la Société Indigène de Prévoyance du Grogol. L’année 1950, il est mis à la disposition du commandant de cercle du Brakna.
Mohamed Lemine Sakho était en poste de commandement à Amourj au moment ou la Mauritanie entamait ses premiers pas de marche vers l’indépendance. C’était dans un contexte ou des actions subversives commanditées de l’extérieur ont menacé gravement l’intégrité et l’unité du pays. Ainsi, à la veille de l’indépendance, Abdallahi Ould Oubeid, député -maire d’Atar est assassiné dans une rue du Ksar et la sécurité du futur président Moktar Ould Dadah était mise en en jeu.
Un mois avant la mise en place du 1er gouvernement post colonial et deux mois avant l’accession à l’ONU, le chef de subdivision nomade de Nema -Sud Mohamed Lemine Sakho est cruellement assassiné le 26 aout 1961. Le dernier attentat au Mess des officiers de Nema, le 29 mars 1962 ou s’est sauvé miraculeusement l’officier Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et faisant quelques victimes parmi les militaires français, sera l’ultime manifestation des visés expansionnistes d’un dirigeant d’un parti politique voisin.
La rue Mohamed Lemine Sakho, dédiée au commandement, lègue à la postérité l’histoire d’un administrateur lâchement assassiné au cours de l’exercice de sa mission par des mercenaires à la solde de l’étranger.
Source : lauthentic.info