Pour lever les contraintes et faciliter l’accessibilité de la justice aux populations défavorisées, le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits de l’Homme en Mauritanie (CSVVDH), en collaboration avec le GERDDES et le LMHM) a organisé dans les mairies des moughataas de Ryad et d’El Mina, une cérémonie de lancement du projet « Accès des populations défavorisées à la justice et au droit »
Les populations de Ryad et El Mina ont reçu cette semaine, le lancement d’un projet qui vise à favoriser l’accès des populations défavorisées à la justice et au droit par des activités d’éveil, de conseil, d’orientation, de médiation et d’accompagnement à travers les cliniques juridiques fixes et mobiles.
Sous la présence effective des maires et des préfets des deux communes respectives, ainsi que des représentants des deux ONG collaboratrices, la présidente du CSVVDH, Mme Lalla Aicha Sy a rappelé que son organisation est l’une des organisations pionnières des défenses des droits de l’homme en Mauritanie. Ainsi depuis la date de sa création en 1991, dira-t-elle, elle n’a cessé de s’investir pour que les droits humains soient respectés et promus dans le pays. Selon elle, le projet de mise en place de cliniques juridiques répond à un souci constant de consolidation de l’Etat de droit. Elle a indiqué qu’elle ne s’agit pas de se substituer aux juridictions, ni même aux structures des auxiliaires de la justice. Au contraire, les cliniques juridiques permettront de donner à ces structures un dynamisme nouveau et une meilleure connaissance du droit.
Exhortant les populations, les élus locaux et la société civile de s’investir pour que les concepts du droit et de la justice soient de règle, elle a indiqué que ce projet n’est rien d’autre qu’une série d’activités d’information, et de conseils, qui contribue à l’ancrage d’une culture de respect du droit et de la justice, seuls gages d’un développement humain durable.
Ce projet, indique-t-elle, aura comme objectifs spécifiques de former des jeunes étudiants et des personnes ressources à la vulgarisation du droit ; d’informer les populations de Ryad, Sebkha et d’El Mina sur les instruments et mécanismes les protégeant. Mais aussi et surtout, offrir aux habitants des zones ciblées, un accompagnement, par le conseil, la médiation dans les démarches de nature juridique, administrative et procédurale.
Les journées de lancement ont été marquées par la participation massive des populations des deux communes, surtout celle d’El Mina. Le choix desdites communes s’explique par le fait qu’elles soient les plus pauvres et représentatives de la Mauritanie, dans toutes ses composantes nationales, affirme Mme Sy,
Ainsi, pour faciliter l’accès des populations défavorisées aux conseils et à l’assistance juridique par un accompagnement des justiciables, le projet sera doté de cliniques juridiques fixes, gérées par le GERDDES. Ces dernières seront des centres d’écoute, de conseil, tenues par des étudiants en année de licence sous la supervision d’avocats stagiaires et d’avocats maitrisards.
Financé par le PASOC et dirigé par le GERDDES, les objectifs du projet seront concrétisés sur le terrain par la CSVVDH qui aura comme zone d’intervention, Ryad et El Mina et par la Ligue Mauritanienne d’Hygiène Mentale (LMMH), du professeur Dia, qui gérera la commune de Sebkha. Mais les deux ONG auront les mêmes objectifs, c'est-à-dire relayer l’information et sensibiliser les populations, grâce à des cliniques mobiles, par des activités de vulgarisation du droit auprès des communautés.
Dialtabé
Source: quotidien Nouakchott
Les populations de Ryad et El Mina ont reçu cette semaine, le lancement d’un projet qui vise à favoriser l’accès des populations défavorisées à la justice et au droit par des activités d’éveil, de conseil, d’orientation, de médiation et d’accompagnement à travers les cliniques juridiques fixes et mobiles.
Sous la présence effective des maires et des préfets des deux communes respectives, ainsi que des représentants des deux ONG collaboratrices, la présidente du CSVVDH, Mme Lalla Aicha Sy a rappelé que son organisation est l’une des organisations pionnières des défenses des droits de l’homme en Mauritanie. Ainsi depuis la date de sa création en 1991, dira-t-elle, elle n’a cessé de s’investir pour que les droits humains soient respectés et promus dans le pays. Selon elle, le projet de mise en place de cliniques juridiques répond à un souci constant de consolidation de l’Etat de droit. Elle a indiqué qu’elle ne s’agit pas de se substituer aux juridictions, ni même aux structures des auxiliaires de la justice. Au contraire, les cliniques juridiques permettront de donner à ces structures un dynamisme nouveau et une meilleure connaissance du droit.
Exhortant les populations, les élus locaux et la société civile de s’investir pour que les concepts du droit et de la justice soient de règle, elle a indiqué que ce projet n’est rien d’autre qu’une série d’activités d’information, et de conseils, qui contribue à l’ancrage d’une culture de respect du droit et de la justice, seuls gages d’un développement humain durable.
Ce projet, indique-t-elle, aura comme objectifs spécifiques de former des jeunes étudiants et des personnes ressources à la vulgarisation du droit ; d’informer les populations de Ryad, Sebkha et d’El Mina sur les instruments et mécanismes les protégeant. Mais aussi et surtout, offrir aux habitants des zones ciblées, un accompagnement, par le conseil, la médiation dans les démarches de nature juridique, administrative et procédurale.
Les journées de lancement ont été marquées par la participation massive des populations des deux communes, surtout celle d’El Mina. Le choix desdites communes s’explique par le fait qu’elles soient les plus pauvres et représentatives de la Mauritanie, dans toutes ses composantes nationales, affirme Mme Sy,
Ainsi, pour faciliter l’accès des populations défavorisées aux conseils et à l’assistance juridique par un accompagnement des justiciables, le projet sera doté de cliniques juridiques fixes, gérées par le GERDDES. Ces dernières seront des centres d’écoute, de conseil, tenues par des étudiants en année de licence sous la supervision d’avocats stagiaires et d’avocats maitrisards.
Financé par le PASOC et dirigé par le GERDDES, les objectifs du projet seront concrétisés sur le terrain par la CSVVDH qui aura comme zone d’intervention, Ryad et El Mina et par la Ligue Mauritanienne d’Hygiène Mentale (LMMH), du professeur Dia, qui gérera la commune de Sebkha. Mais les deux ONG auront les mêmes objectifs, c'est-à-dire relayer l’information et sensibiliser les populations, grâce à des cliniques mobiles, par des activités de vulgarisation du droit auprès des communautés.
Dialtabé
Source: quotidien Nouakchott
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