"Nous disposons d’arguments assez solides pour soutenir nos revendications"
Devant la dégradation continue de conditions de vie de travailleurs, l’intersyndicale qui regroupe la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie, la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie de Mauritanie et la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie- en d’autres termes la CLTM, CNTM, CGTM –a décidé de mener une série d’actions en vue d’amener les pouvoirs publics et le patronat à ouvrir des pourparlers avec les travailleurs.Ont-elles les épaules assez larges pour tenir leur pari ?
Pour voir plus clair le Rénovateur Quotidien a rencontré le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), en l’occurrence Monsieur Abdallahi Ould Mohamed dit Nahah
Le Rénovateur Quotidien : Sur la multitude des centrales syndicales que compte le pays seules trois ( la CNTM , CLTM, CGTM) réclament aujourd’hui un dialogue entre les partenaires sociaux. Quelles sont les raisons ?
Abdallahi Ould Mohamed (A.O.M)
: Les raisons, il faut demander aux centrales syndicales pourquoi elles ne s’engagent pas pour amener le gouvernement et le patronat à ce dialogue.
Le Rénovateur Quotidien : La CNTM, CLTM, CGTM ont-ils les moyens de leurs ambitions ? Peuvent-elles pousser les autorités à ouvrir des négociations avec les travailleurs ?
A.O.M : Nous sommes soumis à une obligation d’efforts et non pas de résultat.
Quant à nos possibilités, nous disposons d’arguments assez solides pour soutenir nos revendications. Parce que les travailleurs ont la conviction que la croissance est mal répartie.
D’autre part nous avons l’assise (nombre des travailleurs et des délégués) qui peuvent bien permettre la pression nécessaire. Car nous sommes très largement majoritaire dans les secteurs stratégiques de l’économie du pays.
Le Rénovateur Quotidien : À l’évidence vous ne vous attendez pas à ce que l’Etat et le patronat vous fassent cadeau d’un dialogue social. Au cas où ces derniers refuseraient de souscrire à la tenue des pourparlers, que compte vous faire en ce moment-là ? Des grèves illimitées ?
A.O.M Nous utiliserons tous les moyens légaux qui sont à notre portée et que la législation mauritanienne consacre, afin d’amener le gouvernement et le patronat à négocier avec nous. La stratification des actions à mener relève de l’évolution de la situation et notamment la réaction des autres parties.
Le Rénovateur Quotidien : Lors d’un point de presse co-animé avec la CLTM et la CNTM, récemment vous avez réclamé un minimum de moyens de subsistance pour les couches qui n’ont pas d’emplois. Que cherchent la CLTM, CNTM et CGTM, l’instauration d’un état providentiel ?
A.O.M : Nous organisations syndicales réclamons un Etat au service de toutes les populations.
Ainsi nous pensons que l’Etat est tenu de procurer à tous ses citoyens la couverture sanitaire, l’éducation pour tous et l’emploi pour la composante des travailleurs de l’économie informelle. Nous pensons que l’Etat doit avoir une politique conséquente qui permettra de garantir un minimum nécessaire à tous ses citoyens.
Propos recueillis par Samba Camara
Tf
Devant la dégradation continue de conditions de vie de travailleurs, l’intersyndicale qui regroupe la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie, la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie de Mauritanie et la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie- en d’autres termes la CLTM, CNTM, CGTM –a décidé de mener une série d’actions en vue d’amener les pouvoirs publics et le patronat à ouvrir des pourparlers avec les travailleurs.Ont-elles les épaules assez larges pour tenir leur pari ?
Pour voir plus clair le Rénovateur Quotidien a rencontré le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), en l’occurrence Monsieur Abdallahi Ould Mohamed dit Nahah
Le Rénovateur Quotidien : Sur la multitude des centrales syndicales que compte le pays seules trois ( la CNTM , CLTM, CGTM) réclament aujourd’hui un dialogue entre les partenaires sociaux. Quelles sont les raisons ?
Abdallahi Ould Mohamed (A.O.M)
: Les raisons, il faut demander aux centrales syndicales pourquoi elles ne s’engagent pas pour amener le gouvernement et le patronat à ce dialogue.
Le Rénovateur Quotidien : La CNTM, CLTM, CGTM ont-ils les moyens de leurs ambitions ? Peuvent-elles pousser les autorités à ouvrir des négociations avec les travailleurs ?
A.O.M : Nous sommes soumis à une obligation d’efforts et non pas de résultat.
Quant à nos possibilités, nous disposons d’arguments assez solides pour soutenir nos revendications. Parce que les travailleurs ont la conviction que la croissance est mal répartie.
D’autre part nous avons l’assise (nombre des travailleurs et des délégués) qui peuvent bien permettre la pression nécessaire. Car nous sommes très largement majoritaire dans les secteurs stratégiques de l’économie du pays.
Le Rénovateur Quotidien : À l’évidence vous ne vous attendez pas à ce que l’Etat et le patronat vous fassent cadeau d’un dialogue social. Au cas où ces derniers refuseraient de souscrire à la tenue des pourparlers, que compte vous faire en ce moment-là ? Des grèves illimitées ?
A.O.M Nous utiliserons tous les moyens légaux qui sont à notre portée et que la législation mauritanienne consacre, afin d’amener le gouvernement et le patronat à négocier avec nous. La stratification des actions à mener relève de l’évolution de la situation et notamment la réaction des autres parties.
Le Rénovateur Quotidien : Lors d’un point de presse co-animé avec la CLTM et la CNTM, récemment vous avez réclamé un minimum de moyens de subsistance pour les couches qui n’ont pas d’emplois. Que cherchent la CLTM, CNTM et CGTM, l’instauration d’un état providentiel ?
A.O.M : Nous organisations syndicales réclamons un Etat au service de toutes les populations.
Ainsi nous pensons que l’Etat est tenu de procurer à tous ses citoyens la couverture sanitaire, l’éducation pour tous et l’emploi pour la composante des travailleurs de l’économie informelle. Nous pensons que l’Etat doit avoir une politique conséquente qui permettra de garantir un minimum nécessaire à tous ses citoyens.
Propos recueillis par Samba Camara
Tf
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