ASSASINAT DE ABDERRAHMANE DIALLO au commissariat de police d'El mina 2.



ABDERRAHMANE Diallo dit Abou, né en 1984 à Nouakchott de abdoulaye Diallo et de Aïcha Coulibaly, est originaire de Moudjeria.

Après être appréhendé par la garde nationale qui patrouille dans les quartiers d'El Mina et de Sebkha dès 19 heures, comme nulle part, ailleurs dans Nouakchott; infligeant aux habitants de ces deux quartiers, un état de siège raciste, permanent, ce jeune mauritanien fut déposé au commissariat de police d'El mina 2, avant que son corps, inerte, ensanglanté et au visage boursouflé ne se retrouva, déposé par la voiture de police et des policiers du dit commissariat à la morgue de l'hôpital de l'amitié à Arafat.
Les autorités policières, appuyées par le procureur de la république de cette moughataa, s'évertuèrent à pousser les proches du défunt à l'inhumer en catimini.
Ce que refusèrent catégoriquement ses plus proches parents, à savoir, son grand frère de lait Moustava ould Mohamed Traoré et son cousin germain Baba Diery qui exigèrent, à juste titre une autopsie faite par un médecin légiste indépendant et une enquête indépendante qui déterminera les conditions dans lesquelles leur frère à perdu la vie et les auteurs de cette animosité afin qu'ils soient traduits en justice et châtiés en conséquence.

Arc-en-ciel, Le PMC, considérant que LA LUTTE CONTRE L'IMPUNITÉ, n'étant ni l'exclusivité, ni l'apanage et encore moins la chasse gardée de quelque organisation socio-politique que ce soit, s'est décidé à s'engager pleinement aux côtés de la famille de la victime pour FAIRE ENTENDRE SA COMPLAINTE ET FAIRE ABOUTIR SA PLAINTE.

C'est ainsi que Arc-en-ciel, Le PMC, s'est ajouté au public en sit In devant le ministère de la justice à Nouakchott, ce mercredi matin.
Arc-en-ciel, Le PMC, réclame également une autopsie et une enquête indépendante afin que toute la vérité soit connue par le peuple mauritanien.

Arc-en-ciel, Le PMC, exige que les responsables de cette barbarie soit traduits en justice pour que pareille INHUMANITÉ ne se répète plus jamais dans nos commissariats de police .

Cire Harouna Bâ,
Chargé de la communication

Mercredi 22 Juillet 2015
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