
L’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) est elle en train de se moquer de la République ? La question mérite d’être posée surtout si l’on sait que cette agence qui est financée à cout de milliards d’ouguiyas n’a rien fait depuis que le probléme entre des réfugiés mauritaniens revenus du Sénégal et leur voisins de Sabou Allah sont apparus.
Monsieur Dia Abdoulaye a écrit sur le net une histoire qui oppose ces réfugiés à leurs voisins. « Tout a commencé au mois de juillet, lorsqu’un nommé El Hassane Ould Bilal issu du village de Sabou Allah, accompagné de sept jeunes gens, est venu arracher les pieux délimitant les 18 lots attribués sur instruction du Hakem de Bababé aux 57 familles rapatriés de Weendu Idy (318 personnes au total) par le convoi N°61 du dimanche 12 juillet 2009.
Les habitants de Sabou Allah revendiquent leurs droits de propriété sur ces terres arables bien qu’ils ne disposent pas d’un permis d’occuper mais d’une simple proposition d’attribution datant des années 89.
Face à ce conflit latent qui pourrait, s’il n’est pas jugulé à temps, entraîner des conséquences incalculables, le coordinateur départemental de l’AMDH, M. Djigo Moussa a saisi le hakem de Bababé, M. Cheikh Tidjani Ould Balla Cherif mais sa saisine est restée sans suite.
L’Association de défense des droits de l’Homme avait alors demandé « le respect des accords tripartites » et suggéré « aux autorités concernées de régler rapidement ce problème récurrent qui entrave l’action du HCR, de l’Intersos, de la GTZ, de l’ANAIR et des autres partenaires qui interviennent dans l’appui aux rapatriés ».
Cette histoire qui envenime les relations de bon voisinage entre fréres est revélatrice à plus d’un titre de la négligence dont fait preuve l’ANAIR. Cette agence, au moment où le risque est grand de voir éclater une bataille rangée à Sabou Allah , la Télévision de Mauritanie nous bombarde de reportages sur les enfants de réfugiés qui se proménent à Nouadhibou en soit disant colonie de vacances. Dans ces reportages apparaisent les cadres de cette agence prenant la parole et vantant les « réalisations de l’ANAIR » et ce au même moment où des problémes crutiaux risquent d’éclater à cause des terres. Comment peut on aller en vancance au moment où la famille vit de grandes difficultés et n’arrivent pas à manger à sa faim ?
Contrairement aux enfants de réfugiés qui apparaissent amaigis et épuisés sur l’écran de la télévision, les cadres de cette agneces pésent des dizaines et des dizaines de kilogrammes. Ils sont bien nourris et bien entretenus. Ce que cette agence fait semble être de la poudre aux yeux. Les vrais problémes sont sur le terrain là bas les réfugiés sont entrain de regretter leur retour en Mauritanie. Misére, maladies et délaissments sont leurs lots quotidiens.
Ici à nouakchott les cadres et personnels de l’ANAIR sont dans des bureaux luxueux, climatisés et roulent dans de belles voitures au moment où les réfugiés qui sont leur raison d’être croupissent dans la misére. Où est la justice dans tout ça ?
Le président de la République doit se pencher sur cette agnece et remettre les pendules à l’heure. Lui qui a fait du retour de nos compatriotes une priorité devait prendre des mesures pour regler cette question. En tout cas, le véridique qui a toujours soutenu le président Ould Abdel Aziz lui donnera bientot les preuves que cette agnece est entrain de saboter son action nationale.
Le Véridique a envoyé un journaliste sur le terrain pour faire la lumière sur la situation triste, garve et dangereuse que vivent nos compatriotes revenus du Sénégal. Ce reportage sera publié dans notre édition de la semaine prochaine.
Source: Le veridique
Monsieur Dia Abdoulaye a écrit sur le net une histoire qui oppose ces réfugiés à leurs voisins. « Tout a commencé au mois de juillet, lorsqu’un nommé El Hassane Ould Bilal issu du village de Sabou Allah, accompagné de sept jeunes gens, est venu arracher les pieux délimitant les 18 lots attribués sur instruction du Hakem de Bababé aux 57 familles rapatriés de Weendu Idy (318 personnes au total) par le convoi N°61 du dimanche 12 juillet 2009.
Les habitants de Sabou Allah revendiquent leurs droits de propriété sur ces terres arables bien qu’ils ne disposent pas d’un permis d’occuper mais d’une simple proposition d’attribution datant des années 89.
Face à ce conflit latent qui pourrait, s’il n’est pas jugulé à temps, entraîner des conséquences incalculables, le coordinateur départemental de l’AMDH, M. Djigo Moussa a saisi le hakem de Bababé, M. Cheikh Tidjani Ould Balla Cherif mais sa saisine est restée sans suite.
L’Association de défense des droits de l’Homme avait alors demandé « le respect des accords tripartites » et suggéré « aux autorités concernées de régler rapidement ce problème récurrent qui entrave l’action du HCR, de l’Intersos, de la GTZ, de l’ANAIR et des autres partenaires qui interviennent dans l’appui aux rapatriés ».
Cette histoire qui envenime les relations de bon voisinage entre fréres est revélatrice à plus d’un titre de la négligence dont fait preuve l’ANAIR. Cette agence, au moment où le risque est grand de voir éclater une bataille rangée à Sabou Allah , la Télévision de Mauritanie nous bombarde de reportages sur les enfants de réfugiés qui se proménent à Nouadhibou en soit disant colonie de vacances. Dans ces reportages apparaisent les cadres de cette agence prenant la parole et vantant les « réalisations de l’ANAIR » et ce au même moment où des problémes crutiaux risquent d’éclater à cause des terres. Comment peut on aller en vancance au moment où la famille vit de grandes difficultés et n’arrivent pas à manger à sa faim ?
Contrairement aux enfants de réfugiés qui apparaissent amaigis et épuisés sur l’écran de la télévision, les cadres de cette agneces pésent des dizaines et des dizaines de kilogrammes. Ils sont bien nourris et bien entretenus. Ce que cette agence fait semble être de la poudre aux yeux. Les vrais problémes sont sur le terrain là bas les réfugiés sont entrain de regretter leur retour en Mauritanie. Misére, maladies et délaissments sont leurs lots quotidiens.
Ici à nouakchott les cadres et personnels de l’ANAIR sont dans des bureaux luxueux, climatisés et roulent dans de belles voitures au moment où les réfugiés qui sont leur raison d’être croupissent dans la misére. Où est la justice dans tout ça ?
Le président de la République doit se pencher sur cette agnece et remettre les pendules à l’heure. Lui qui a fait du retour de nos compatriotes une priorité devait prendre des mesures pour regler cette question. En tout cas, le véridique qui a toujours soutenu le président Ould Abdel Aziz lui donnera bientot les preuves que cette agnece est entrain de saboter son action nationale.
Le Véridique a envoyé un journaliste sur le terrain pour faire la lumière sur la situation triste, garve et dangereuse que vivent nos compatriotes revenus du Sénégal. Ce reportage sera publié dans notre édition de la semaine prochaine.
Source: Le veridique