Tous les observateurs s’accordent aujourd’hui à le dire : un remaniement ministériel viendrait combler une forte attente populaire. En effet, annoncé à plusieurs reprises depuis un certain temps déjà, ce changement de l’équipe gouvernementale tarde à pointer à l’horizon. Pourtant plusieurs facteurs devraient logiquement provoquer ce changement.
Il y a d’abord l’usure de l’actuelle équipe gouvernementale, dont certains membres sont en poste depuis le mouvement de rectification du 6 août 2008. Leur présence au sein du gouvernement incarne tout sauf le renouveau. Ces ministres symbolisent en quelque sorte une certaine continuité dont il convient de se départir pour imprimer un cachet neuf à l’action gouvernementale. Surtout que la plupart de ces ministres n’ont pas donné réellement satisfaction. En effet, depuis qu’ils sont en poste ces ministres n’ont pas pu réellement traduire dans les faits les engagements électoraux pris par le président de la République.
Ensuite, la nouvelle configuration du paysage politique national devrait elle aussi provoquer un réajustement au sein du gouvernement. En effet, l’élargissement évident du camp de la majorité présidentielle à d’autres formations politiques dicte la recomposition du gouvernement. L’on sait en effet, que l’intégration de partis politiques comme ADIL que dirige l’ancien Premier ministre Yahya Ould El Waghf et l’AJD/MR de l’ancien candidat à la présidentielle monsieur Sarr Ibrahima n’est plus qu’une question de jours. Un retour de l’ascenseur à l’endroit de ses nouveaux compagnons ne peut se traduire qu’avec la cession d’un ou deux strapontins au sein du gouvernement ou à défaut dans la haute administration.
Enfin, il y a également le double scrutin municipal et législatif prévu pour 2011. Une échéance capitale, y compris pour le pouvoir et qui forcément appelle à un repositionnement des forces en présence. C’est probablement ce qui explique les nouvelles alliances qui se nouent et celles qui se dénouent. Cette échéance électorale dont la date butoir approche à grands pas, devrait en toute logique remodeler le paysage politique. Des signes avant coureurs de ce que sera la nouvelle configuration du paysage politique se dessinent avec le rapprochement du chef de file de l’opposition démocratique et président du RFD monsieur Ahmed Ould Daddah avec Ould Abdel Aziz ainsi que le pas nouvellement franchi par une autre figure emblématique de l’opposition en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale et patron de l’APP monsieur Messaoud Ould Boulkheir dont la sortie publique à côté du président Aziz lors de la cérémonie d’ouverture de la première conférence sur les mines en Mauritanien et sa rencontre avec ce dernier le lendemain, n’est pas passé aperçu pour bon nombre d’observateurs qui y voient un fléchissement de la position de Ould Boulkheir vis-à-vis du chef de l’Etat qu’il n’a jamais accepté de reconnaitre comme président démocratiquement élu.
Le pouvoir et son bras politique qu’est l’UPR devraient en conséquence mieux se positionner pour mettre de leurs côtés toutes les chances de succès lors des prochaines élections de 2011. C’est pourquoi, certaines voix au sein de ce parti appelle fortement à la formation d’un gouverne ment dont la majorité des membres serait des cadres issus de son rang.
En tout cas, beaucoup d’observateurs croient savoir qu’un remaniement ministériel serait le meilleur cadeau que pourrait faire le président de la République à ses concitoyens au lendemain de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
Source: Le Veridique
Il y a d’abord l’usure de l’actuelle équipe gouvernementale, dont certains membres sont en poste depuis le mouvement de rectification du 6 août 2008. Leur présence au sein du gouvernement incarne tout sauf le renouveau. Ces ministres symbolisent en quelque sorte une certaine continuité dont il convient de se départir pour imprimer un cachet neuf à l’action gouvernementale. Surtout que la plupart de ces ministres n’ont pas donné réellement satisfaction. En effet, depuis qu’ils sont en poste ces ministres n’ont pas pu réellement traduire dans les faits les engagements électoraux pris par le président de la République.
Ensuite, la nouvelle configuration du paysage politique national devrait elle aussi provoquer un réajustement au sein du gouvernement. En effet, l’élargissement évident du camp de la majorité présidentielle à d’autres formations politiques dicte la recomposition du gouvernement. L’on sait en effet, que l’intégration de partis politiques comme ADIL que dirige l’ancien Premier ministre Yahya Ould El Waghf et l’AJD/MR de l’ancien candidat à la présidentielle monsieur Sarr Ibrahima n’est plus qu’une question de jours. Un retour de l’ascenseur à l’endroit de ses nouveaux compagnons ne peut se traduire qu’avec la cession d’un ou deux strapontins au sein du gouvernement ou à défaut dans la haute administration.
Enfin, il y a également le double scrutin municipal et législatif prévu pour 2011. Une échéance capitale, y compris pour le pouvoir et qui forcément appelle à un repositionnement des forces en présence. C’est probablement ce qui explique les nouvelles alliances qui se nouent et celles qui se dénouent. Cette échéance électorale dont la date butoir approche à grands pas, devrait en toute logique remodeler le paysage politique. Des signes avant coureurs de ce que sera la nouvelle configuration du paysage politique se dessinent avec le rapprochement du chef de file de l’opposition démocratique et président du RFD monsieur Ahmed Ould Daddah avec Ould Abdel Aziz ainsi que le pas nouvellement franchi par une autre figure emblématique de l’opposition en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale et patron de l’APP monsieur Messaoud Ould Boulkheir dont la sortie publique à côté du président Aziz lors de la cérémonie d’ouverture de la première conférence sur les mines en Mauritanien et sa rencontre avec ce dernier le lendemain, n’est pas passé aperçu pour bon nombre d’observateurs qui y voient un fléchissement de la position de Ould Boulkheir vis-à-vis du chef de l’Etat qu’il n’a jamais accepté de reconnaitre comme président démocratiquement élu.
Le pouvoir et son bras politique qu’est l’UPR devraient en conséquence mieux se positionner pour mettre de leurs côtés toutes les chances de succès lors des prochaines élections de 2011. C’est pourquoi, certaines voix au sein de ce parti appelle fortement à la formation d’un gouverne ment dont la majorité des membres serait des cadres issus de son rang.
En tout cas, beaucoup d’observateurs croient savoir qu’un remaniement ministériel serait le meilleur cadeau que pourrait faire le président de la République à ses concitoyens au lendemain de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
Source: Le Veridique
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