Soixante-sept anciens ministres mauritaniens continuent de tirer avantage, de façon indue, des logements conventionnés par l’Etat.
Pire, plus de 50 % des dépenses de l’Etat pour loger ses agents sont consacrées à des logements occupés par des agents fictifs ou ayant déjà été admis à la retraite. Et au finish, le trésor casque 4 milliards par an consacrés aux logements conventionnés. Un gâchis qui ne sera plus de rigueur à partir du 1er février prochain.
Le gouvernement de la République islamique de Mauritanie a décidé de mettre fin à toutes les conventions de logement qui coûtent au trésor public 4 milliards de francs Cfa. Il va leur substituer des indemnités intégrées aux salaires de ses agents.
Cette mesure qui entre en vigueur en février prochain, vise, selon le ministre mauritanien des Finances, Kane Ousmane, à alléger l’Etat pénalisé par la lourdeur des dépenses allouées au logement de fonction des fonctionnaires et à assainir ce secteur, ainsi que celui de la fonction publique.Dès la clôture des travaux d’une commission ministérielle chargée de faire l’état des lieux des dépenses du secteur du logement, le ministère des Finances a adressé des lettres de résiliation de conventions de logement à tous ses fournisseurs. Ainsi, dès le mois prochain, l’Etat procédera au paiement d’une indemnité spéciale de logement qui sera versée directement dans les salaires de ses agents en droit d'en bénéficier, variant entre 15 000 et 30 000 Um (entre 25 000 et 30 000 F Cfa).
En fait, au cours de ses travaux, la commission ministérielle chargée de faire l’état des lieux des dépenses de fonctionnement du gouvernement a pu mettre à jour une situation qualifiée de ‘catastrophique’. Ainsi, il a été découvert que plus de 50 % des dépenses de l’Etat pour loger ses agents sont consacrées à des logements occupés par des agents fictifs ou ayant déjà été admis à la retraite.
Autre découverte faite par cette commission : Soixante-sept anciens ministres ont continué jusqu’en décembre dernier à tirer avantage, de façon indue, des logements de l’Etat et autres faveurs matérielles. En plus de cela, cette commission a pu mettre en évidence l’existence de sept mille emplois fictifs pris en charge par l’Etat.
Concernant le transport des fonctionnaires de l’Etat, le ministre des Finances a précisé qu'un nombre limité aura droit à des véhicules à partir du 1er février prochain. Mais, parallèlement, tous les fonctionnaires et agents de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national percevront une indemnité mensuelle de transports allant de 3 000 à 55 000 Um (5 000 à 110 000 F Cfa). Kane Ousmane a aussi indiqué que, désormais, l'Etat mauritanien ne prendra en charge les factures d'eau et d'électricité que pour un nombre très limité de responsables.
Appel pressant du ministre de la santé : Pour le retour des médecins mauritaniens expatriés.
Pour pallier l’insuffisance de médecins dans le pays, le ministère mauritanien de la Santé a lancé un appel pressant à l’endroit des médecins mauritaniens établis à l’étranger pour qu’ils viennent investir leur talent, leur savoir-faire et leur connaissance dans le développement durable de leur pays et l’amélioration de la qualité des soins au profit de leurs compatriotes. Sur instructions du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le ministre de la Santé a tendu la main à tous les médecins mauritaniens établis à l’étranger.
Par cet appel du pied, les autorités mauritaniennes cherchent à amoindrir le coût élevé qu’engendre l’évacuation à l’étranger des Mauritaniens malades. Et pour encourager le retour de ces cerveaux, le ministre de la Santé s’engage, dans les limites de ses possibilités, à revaloriser les conditions matérielles des médecins et à améliorer leur environnement.
Mame Seydou Diop
Source : Walfadjri
Pire, plus de 50 % des dépenses de l’Etat pour loger ses agents sont consacrées à des logements occupés par des agents fictifs ou ayant déjà été admis à la retraite. Et au finish, le trésor casque 4 milliards par an consacrés aux logements conventionnés. Un gâchis qui ne sera plus de rigueur à partir du 1er février prochain.
Le gouvernement de la République islamique de Mauritanie a décidé de mettre fin à toutes les conventions de logement qui coûtent au trésor public 4 milliards de francs Cfa. Il va leur substituer des indemnités intégrées aux salaires de ses agents.
Cette mesure qui entre en vigueur en février prochain, vise, selon le ministre mauritanien des Finances, Kane Ousmane, à alléger l’Etat pénalisé par la lourdeur des dépenses allouées au logement de fonction des fonctionnaires et à assainir ce secteur, ainsi que celui de la fonction publique.Dès la clôture des travaux d’une commission ministérielle chargée de faire l’état des lieux des dépenses du secteur du logement, le ministère des Finances a adressé des lettres de résiliation de conventions de logement à tous ses fournisseurs. Ainsi, dès le mois prochain, l’Etat procédera au paiement d’une indemnité spéciale de logement qui sera versée directement dans les salaires de ses agents en droit d'en bénéficier, variant entre 15 000 et 30 000 Um (entre 25 000 et 30 000 F Cfa).
En fait, au cours de ses travaux, la commission ministérielle chargée de faire l’état des lieux des dépenses de fonctionnement du gouvernement a pu mettre à jour une situation qualifiée de ‘catastrophique’. Ainsi, il a été découvert que plus de 50 % des dépenses de l’Etat pour loger ses agents sont consacrées à des logements occupés par des agents fictifs ou ayant déjà été admis à la retraite.
Autre découverte faite par cette commission : Soixante-sept anciens ministres ont continué jusqu’en décembre dernier à tirer avantage, de façon indue, des logements de l’Etat et autres faveurs matérielles. En plus de cela, cette commission a pu mettre en évidence l’existence de sept mille emplois fictifs pris en charge par l’Etat.
Concernant le transport des fonctionnaires de l’Etat, le ministre des Finances a précisé qu'un nombre limité aura droit à des véhicules à partir du 1er février prochain. Mais, parallèlement, tous les fonctionnaires et agents de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national percevront une indemnité mensuelle de transports allant de 3 000 à 55 000 Um (5 000 à 110 000 F Cfa). Kane Ousmane a aussi indiqué que, désormais, l'Etat mauritanien ne prendra en charge les factures d'eau et d'électricité que pour un nombre très limité de responsables.
Appel pressant du ministre de la santé : Pour le retour des médecins mauritaniens expatriés.
Pour pallier l’insuffisance de médecins dans le pays, le ministère mauritanien de la Santé a lancé un appel pressant à l’endroit des médecins mauritaniens établis à l’étranger pour qu’ils viennent investir leur talent, leur savoir-faire et leur connaissance dans le développement durable de leur pays et l’amélioration de la qualité des soins au profit de leurs compatriotes. Sur instructions du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le ministre de la Santé a tendu la main à tous les médecins mauritaniens établis à l’étranger.
Par cet appel du pied, les autorités mauritaniennes cherchent à amoindrir le coût élevé qu’engendre l’évacuation à l’étranger des Mauritaniens malades. Et pour encourager le retour de ces cerveaux, le ministre de la Santé s’engage, dans les limites de ses possibilités, à revaloriser les conditions matérielles des médecins et à améliorer leur environnement.
Mame Seydou Diop
Source : Walfadjri
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