A l’occasion des exactions commises par le régime Ould Taya, notamment les pendaisons de sous-officiers et de soldats négromauritaniens le 28 novembre 1990 à Inal, le Fonadh a organisé dimanche passé une conférence de presse placée sous le sceau de l’appel universel à la poursuite du combat mené depuis ces 21 dernières années pour que triomphent la justice et la fraternité en Mauritanie.
Plusieurs dirigeants de ce collectif d’Ongs défenseurs des droits de l’homme ainsi que des députés et le bâtonnier de l’ordre national des avocats ont pris part à cette conférence de presse où la présence des veuves des disparus était émouvante à cause des larmes qu’elles ces femmes meurtries n’ont pu gardées en se souvenant de ces années de braise, surtout que les murs du Fonadh étaient couverts des photos des photos des militaires négromauritaniens tués. Le Reporter du Rénovateur a recueilli pour vous les réactions suivantes faites au cours de cette conférence de presse.
- Me Fatimata Mbaye, présidente de l’AMDH : «Nous avons décliné toutes les insuffisances, mais c’est toujours le black out total du côté des autorités publiques. Ainsi, nous faisons appel à toutes les institutions nationales et internationales pour nous aider à régler définitivement les problèmes de violations droits humains dans notre pays. Nous demandons une enquête sur les différents événements passés en Mauritanie. La demande est légitime. Et l’enquête permettra de mettre à nu tous les auteurs de ce crimes ignominieux»
- Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, bâtonnier de l’ONA: «Nous sommes témoin de l’action positive du FONADH après avoir travaillé avec quelques militants de cette ONG. En effet, le combat donne un résultat. Contrairement aux années précédentes, notre pays a connu aujourd’hui une révolution en matière de droits de l’homme. Donc, les militants doivent éviter de faire des amalgames. Et tout le monde doit être prêt pour marcher dans le même sens. Cette affaire du respect de droits de l’homme est l’affaire de tous les citoyens mauritaniens. Parce que la Mauritanie sera ou ne sera pas, mais elle se fera par les Mauritaniens noirs, blancs et moins blancs».
- Boubacar Ould Messaoud, président S.O.S Esclaves : «Certes, il y a eu du progrès en matière du respect de droits de l’homme dans notre pays. Mais nous devrions continuer le combat pour que le dossier de l’impunité soit définitivement fermé dans notre pays. Ce matin (dimanche), les militants de droits humains et les parents des militaires tués à l’Inal, partant de cette localité pour la prière de recueillement, ont été bloqués durant des heures à quelques km de la sortie de la ville de Nouakchott par les autorités routières et des gendarmes. Chose qui n’est pas normale»
- Kadiata Malick Diallo, députée de l’UFP: «Nous devons tous reconnaître l’évolution de la situation de droits de l’homme dans notre pays, surtout du point de vue de la séparation financière, même Maâouiya Ould Sid’Ahmed Taya était prêt pour la réparation pécuniaire, mais ce sont les victimes et les ayant droits, qui avaient refusé catégoriquement de prendre de l’argent. Tout est valable à tous les pouvoirs qui se sont succédés de Taya à nos jours. Donc, il ne faut pas que Mohamed Ould Abdel Aziz pense qu’en donnant des sommes dérisoires aux gens qu’il a fait grand-chose. Il y a également des autres gens qui profitent de la situation
Camara Mamady
Plusieurs dirigeants de ce collectif d’Ongs défenseurs des droits de l’homme ainsi que des députés et le bâtonnier de l’ordre national des avocats ont pris part à cette conférence de presse où la présence des veuves des disparus était émouvante à cause des larmes qu’elles ces femmes meurtries n’ont pu gardées en se souvenant de ces années de braise, surtout que les murs du Fonadh étaient couverts des photos des photos des militaires négromauritaniens tués. Le Reporter du Rénovateur a recueilli pour vous les réactions suivantes faites au cours de cette conférence de presse.
- Me Fatimata Mbaye, présidente de l’AMDH : «Nous avons décliné toutes les insuffisances, mais c’est toujours le black out total du côté des autorités publiques. Ainsi, nous faisons appel à toutes les institutions nationales et internationales pour nous aider à régler définitivement les problèmes de violations droits humains dans notre pays. Nous demandons une enquête sur les différents événements passés en Mauritanie. La demande est légitime. Et l’enquête permettra de mettre à nu tous les auteurs de ce crimes ignominieux»
- Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, bâtonnier de l’ONA: «Nous sommes témoin de l’action positive du FONADH après avoir travaillé avec quelques militants de cette ONG. En effet, le combat donne un résultat. Contrairement aux années précédentes, notre pays a connu aujourd’hui une révolution en matière de droits de l’homme. Donc, les militants doivent éviter de faire des amalgames. Et tout le monde doit être prêt pour marcher dans le même sens. Cette affaire du respect de droits de l’homme est l’affaire de tous les citoyens mauritaniens. Parce que la Mauritanie sera ou ne sera pas, mais elle se fera par les Mauritaniens noirs, blancs et moins blancs».
- Boubacar Ould Messaoud, président S.O.S Esclaves : «Certes, il y a eu du progrès en matière du respect de droits de l’homme dans notre pays. Mais nous devrions continuer le combat pour que le dossier de l’impunité soit définitivement fermé dans notre pays. Ce matin (dimanche), les militants de droits humains et les parents des militaires tués à l’Inal, partant de cette localité pour la prière de recueillement, ont été bloqués durant des heures à quelques km de la sortie de la ville de Nouakchott par les autorités routières et des gendarmes. Chose qui n’est pas normale»
- Kadiata Malick Diallo, députée de l’UFP: «Nous devons tous reconnaître l’évolution de la situation de droits de l’homme dans notre pays, surtout du point de vue de la séparation financière, même Maâouiya Ould Sid’Ahmed Taya était prêt pour la réparation pécuniaire, mais ce sont les victimes et les ayant droits, qui avaient refusé catégoriquement de prendre de l’argent. Tout est valable à tous les pouvoirs qui se sont succédés de Taya à nos jours. Donc, il ne faut pas que Mohamed Ould Abdel Aziz pense qu’en donnant des sommes dérisoires aux gens qu’il a fait grand-chose. Il y a également des autres gens qui profitent de la situation
Camara Mamady
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