Ils sont plus de 500 militaires , tous des noirs communément désignés sous le vocable de négro-africains à être massacrés dans toutes les bases militaires du pays entre 1990 et 1991 par des bidasses furieux, devenus méconnaissables, agissant sous ordres ou abusant des instructions données pour s’acharner contre leurs frères d’armes avec une barbarie inouïe.Leur sang a inondé Innal , j’reida , Bir- mogrein, Azlat etc..Accusés de « chiens enragés »,ils ont été froidement abattus avec les méthodes les plus atroces qui n’ont rien à envier à celles utilisées par Hitler.Dans le plus grand silence, ils ont été enterrés sans sépulture dans des fosses communes.Un jour Saleh Ould Hanena alors devant son procès à Ouad-Naga témoigna sur ces atrocités avec une rare précision.D’autres officiers choqués par de tels actes ont secrètement fourni des informations sur les tortures et massacres commis, avec les noms de ceux qui ont participé à ces crimes éhontés.Plus de 20 ans après, les veuves, les orphelins, les victimes de ces actes inhumains se souviennent de ce cauchemar.Le règlement du passif humanitaire fait de manière bâclée est loin defaire renoncer aux ayants droits leurs déterminations à réclamer que justicesoit faite et que les auteurs de telles exactions répondent de leurs actes.Plusieurs années se sont écoulées sans faire oublier aux mauritaniens épris depaix et de justice que de telles atrocités sont inadmissibles et les coupables ne doivent pas être blanchis au nom d’un prétendu règlement.Le genre humain est
tellement cher à Dieu qu’on doit le respecter. Nul n’a le droit de disposer dela vie d’un être humain de façon gratuite et le crime ne saurait jamais êtresoutenu quelque soit son motif. En cette célébration du 28 novembre le souvenir de ces 28 sacrifiés plane sur l’événement. Des voix se sont levées pour dénoncer cette boucherie commise à l’endroit de soldats loyalistes dont certains s’étaient faits prisonniers dans la guerre du Sahara sans être massacrés par
l’ennemi d’hier. L’arme du crime a été brandie par leurs frères d’arme. Il y a une sorte de silence coupable qui entoure de tels crimes. Les bourreaux croisent toujours les victimes. Ceux qui ont regretté d’avoir orchestré ces bassesœuvres ont encore l’occasion de présenter leurs excuses aux familles des victimes avant que le tribunal de l’histoire ne les traduise un jour devant les juges des cours internationales. Non, il est bouleversant de vouloir enterrer
des morts et exiger de leurs proches d’enterrer des souvenirs aussi douloureux par des appels sournois au pardon et à l’oubli. Que valent toutes ces vies humaines à côté de quelques sous distribués pour indemniser les victimes ? 28 novembre : une date inscrite en lettres de sang A dans les annales de crimes génocidaires commis par des hommes au nom d’une vaste campagne de« dénégrification » commise par des militaires sous les orientations
d’idéologues aguerris par leur funestes entreprise négationniste ayant coûte
la vie à des être humains en terre d’islam . L’histoire aura le dernier mot !
Cheikh Tidiane Dia
Source: Renovateur
tellement cher à Dieu qu’on doit le respecter. Nul n’a le droit de disposer dela vie d’un être humain de façon gratuite et le crime ne saurait jamais êtresoutenu quelque soit son motif. En cette célébration du 28 novembre le souvenir de ces 28 sacrifiés plane sur l’événement. Des voix se sont levées pour dénoncer cette boucherie commise à l’endroit de soldats loyalistes dont certains s’étaient faits prisonniers dans la guerre du Sahara sans être massacrés par
l’ennemi d’hier. L’arme du crime a été brandie par leurs frères d’arme. Il y a une sorte de silence coupable qui entoure de tels crimes. Les bourreaux croisent toujours les victimes. Ceux qui ont regretté d’avoir orchestré ces bassesœuvres ont encore l’occasion de présenter leurs excuses aux familles des victimes avant que le tribunal de l’histoire ne les traduise un jour devant les juges des cours internationales. Non, il est bouleversant de vouloir enterrer
des morts et exiger de leurs proches d’enterrer des souvenirs aussi douloureux par des appels sournois au pardon et à l’oubli. Que valent toutes ces vies humaines à côté de quelques sous distribués pour indemniser les victimes ? 28 novembre : une date inscrite en lettres de sang A dans les annales de crimes génocidaires commis par des hommes au nom d’une vaste campagne de« dénégrification » commise par des militaires sous les orientations
d’idéologues aguerris par leur funestes entreprise négationniste ayant coûte
la vie à des être humains en terre d’islam . L’histoire aura le dernier mot !
Cheikh Tidiane Dia
Source: Renovateur
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