Ce n’est pas en cachant ses plaies sous un manteau de silence que le malade guérira. En exhumant cette blessure profonde qu’est le coup d’Etat de1987, prélude au passif humanitaire, nous voulons donner consistance au débat actuel sur le devenir de notre pays. A l’heure où le gouvernement de Mohamed Abdel Aziz tente de résoudre ce problème en y associant des personnalités légitimes comme le Colonel Dia Adama Oumar, le président del’AJD/MR, Ibrahima Sarr, la presse se doit plus que jamais de jouer son rôle.
Cet article serait inimaginable il y a 6 ans. Ses auteurs seront envoyés à la prison et accusés de porter atteinte à l’unité nationale par les chiens de garde. L’espace de liberté de presse qui existe aujourd’hui en Mauritanie doit être mis à profit pour exorciser les blessures enfouies en chacun de nous. Revenir sur ce coup d’Etat de 1987, dernier signe avant coureur avant les événéments de 1989, c’est tirer les enseignements de l’histoire.. Leprésident Mohamed Abdel Aziz doit aller plus loin que Mokhtar Ould Daddah en essayant de trouver réponse à la question de fond : la cohabitation nationale.
C’est une démarche difficile mais pérenne. L’une des raisons qui nous ont poussé à évoquer ce problème est la volonté d’instruire nos jeunes sur notre passé proche. Beaucoup de ceux qui marchent sur la place des blocs ignorent sans doute ce qui s’est passé. Beaucoup de ceux qui se sont affrontés récemment à l'université de Nouakchott ne mesurent pas la profondeur historique des clivages. Voilà un bout, un mince bout de vérité que vous pourrez contester ou étayer dans nos prochains numéros.
Source: Mauritanies1
Cet article serait inimaginable il y a 6 ans. Ses auteurs seront envoyés à la prison et accusés de porter atteinte à l’unité nationale par les chiens de garde. L’espace de liberté de presse qui existe aujourd’hui en Mauritanie doit être mis à profit pour exorciser les blessures enfouies en chacun de nous. Revenir sur ce coup d’Etat de 1987, dernier signe avant coureur avant les événéments de 1989, c’est tirer les enseignements de l’histoire.. Leprésident Mohamed Abdel Aziz doit aller plus loin que Mokhtar Ould Daddah en essayant de trouver réponse à la question de fond : la cohabitation nationale.
C’est une démarche difficile mais pérenne. L’une des raisons qui nous ont poussé à évoquer ce problème est la volonté d’instruire nos jeunes sur notre passé proche. Beaucoup de ceux qui marchent sur la place des blocs ignorent sans doute ce qui s’est passé. Beaucoup de ceux qui se sont affrontés récemment à l'université de Nouakchott ne mesurent pas la profondeur historique des clivages. Voilà un bout, un mince bout de vérité que vous pourrez contester ou étayer dans nos prochains numéros.
Source: Mauritanies1
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