Un survol des faits historiques des exactions commises par l’Ex-Président mauritanien Maouya Sidi Ahmed Ould Taya.



En 1986, suite à un manifeste écrit par les Négro-mauritaniens pour dénoncer le système politique discriminatoire et raciste en Mauritanie, certains cadres et intellectuels négro-mauritaniens ont été arrêtés, emprisonnés et torturés par l’armée mauritanienne. Parmi eux certains ont été abattus ou sont morts en prison. Malgré cette volonté de tuer, certains ont échappés à la mort mais ils ont gardé ce traumatisme psychologique dans leurs têtes. Ils ont été raumatisés à vie. En 1987, des officiers négro-mauritaniens sont accusés d’organiser un coup d’Etat. Le système politique raciste de Taya a saisi cette affaire et s’en est servi pour éliminer et radier une partie des soldats négro-mauritaniens dans l’armée. Plusieurs militaires négro-mauritaniens sont encore en état d’arrestation, trois d’entre eux
ont été assassinés sauvagement et d’autres ont été déchus de leurs fonctions. En 1999, il y a eu un conflit qui opposait la Mauritanie et le Sénégal, le système raciste d’Ould Taya a profité de cette occasion pour procéder à une épuration ethnique. Le système politique raciste a déporté des milliers de négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali. Nous ne
pouvons pas parler de la terreur commise par l’armée mauritanienne dans le Sud pays. Les hommes, les femmes et les enfants sont tués, violés par une armée raciste et commandité par un régime sous la direction de l’Ex-Président Maouya Sidi Ahmed Ould Taya. Au sud du pays, les citoyens civils sont tués et mis dans des fosses communes tel que le village Weinding,
Sorimalé, Mbayaare (Dawalél) etc…La seule raison qui a justifié cette tuerie est le fait qu’ils sont négro-mauritaniens. En 1990/91, l’horreur sévissait encore pour les militaires Négro-mauritaniens, plus de cinq cents militaires sont assassinés par le même système raciste. L’armée mauritanienne a été dénégrifiée. Le 28 novembre 1990, l’armée Mauritanienne a pendu 28 soldats négro-mauritaniens pour fêter l’indépendance du pays. Le Système politique raciste de l’Ex-président a opéré un génocide ethnique durant toute les années de son régime au pouvoir. Ces génocidaires et les tortionnaires sont toujours en Mauritanie et continuent à exercer leurs fonctions dans l’administration du pays. Ils seront tous jugés un jour qu’ils soient vivants ou morts. Toutes ces exactions ne sont qu’une partie des actes d’horreurs commises par
l’Ex-président Maouya Sidi Ahmed Ould Taya. Depuis plusieurs années les ressortissants mauritaniens à l’étranger, plus particulièrement en Europe ont porté plainte contre l’ancien Président Taya. Le dossier a été introduit au tribunal de Bruxelles il y a plus de 20 ans. Le dossier est suivi par Avomm, par les rescapés et d’autres organisations des droits de
l’homme. Ce qu’il faut rappeler la loi d’amnistie de 1993, a empêché l’Avomm de pouvoir porter plainte Ould Taya en Mauritanie. Le travail de nos défenseurs des droits humains a porté ses fruits. Le combat vient d’être
commencé. L’Ex-président sera jugé un jour la procédure est en court.

Depuis l’affaire de Hissène Habré, il y a eu beaucoup de changement dans la loi dite Compétence Universelle de Belgique. Le 10 janvier 2022 à 10h50, la séance plénière est prévue avec les avocats et les plaignants au tribunal de
Bruxelles pour discuter les modalités et les éventuels poursuites judiciaires.
Pour l’instant nous ne savons pas encore les mesures qui seront prises par rapport aux restrictions Covid-19. Toute la diaspora mauritanienne est conviée à venir en grand nombre pour manifester son mécontentement devant le Palais de
Justice.

Oumar N’Diaye Bruxelles-
Belgique wassakode@hotmail.com

Mardi 11 Janvier 2022
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