Pour gérer le dossier guinéen, le président Blaise Compaoré s'appuie sur ses propres sécurocrates. Il s'est entouré d'une garde rapprochée à dominante sécuritaire pour gérer cette crise, sa troisième médiation-facilitation du genre après la Côte d'Ivoire et le Togo.
A Conakry le mois dernier, le président burkinabé était accompagné de son inamovible ministre de la défense Yéro Boly et de son ministre des affaires étrangères Alain Bédouma Yoda.
Dans l'ombre, le très discret mauritanien Mustapha Chaffi était aussi de la manœuvre. Homme des missions sensibles, le conseiller spécial du doyen des chefs d'État de l'Afrique de l'Ouest connaît bien la Guinée et ses réseaux libanais.
Il fut dépêché à Conakry au lendemain du coup d'État de Moussa Dadis Camara le 23 décembre 2008. Il est resté dans la capitale guinéenne toute la semaine qui a suivi le départ du médiateur afin de s'entretenir avec le successeur de Lansana Conté.
Dans leur mémorandum, les Forces vives de Guinée exigent comme préalable à toutes discussions que Dadis quitte le pouvoir.
Pas facile pour Blaise Compaoré de jongler entre ses frères d'armes guinéens et ses amis civils de l'opposition.
Source: Taqadoumy
A Conakry le mois dernier, le président burkinabé était accompagné de son inamovible ministre de la défense Yéro Boly et de son ministre des affaires étrangères Alain Bédouma Yoda.
Dans l'ombre, le très discret mauritanien Mustapha Chaffi était aussi de la manœuvre. Homme des missions sensibles, le conseiller spécial du doyen des chefs d'État de l'Afrique de l'Ouest connaît bien la Guinée et ses réseaux libanais.
Il fut dépêché à Conakry au lendemain du coup d'État de Moussa Dadis Camara le 23 décembre 2008. Il est resté dans la capitale guinéenne toute la semaine qui a suivi le départ du médiateur afin de s'entretenir avec le successeur de Lansana Conté.
Dans leur mémorandum, les Forces vives de Guinée exigent comme préalable à toutes discussions que Dadis quitte le pouvoir.
Pas facile pour Blaise Compaoré de jongler entre ses frères d'armes guinéens et ses amis civils de l'opposition.
Source: Taqadoumy
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