Le collègue Mamadou Teyib SOW a été victime d’une agression physique le 1er octobre courant à Aleg capitale du Brakna dans le sud mauritanien. Il a été agressé par un officier de l’armée mauritanienne nommé Mohamed Yahya ould Mahfoudh, commandant des forces spéciales d’intervention à la septième région militaire.
L’agression est intervenue suite à l’utilisation de meubles stockés par le professeur dans l’une des chambres de sa maison louée par l’officier.
Pour toute explication du sort de ses meubles et de sa chambre déplombée, l’officier l’a passé à tabac.
Depuis, le professeur a porté plainte au niveau de la brigade de gendarmerie d’Aleg, mais cette dernière retient le dossier jusqu’à présent, malgré la demande persistante du collègue de le transmettre à la justice.
Et refuse de lui donner une copie du procès-verbal de l’agression.
Au syndicat national de l'enseignement secondaire, tout en condamnant énergiquement cette agression, nous affirmons ce qui suit:
1. notre appel aux autorités sécuritaires de la région du Brakna de transmettre ce dossier au tribunal pour laisser la justice suivre son cours,
2. notre demande d’infliger à l’agresseur les sanctions qui s’imposent, afin d’établir l’autorité et le prestige de l’Etat de Droit,
3. notre appel aux collègues enseignants, où qu'ils se trouvent, à s’opposer fermement à tous ceux qui cherchent à porter atteinte à la dignité de l'enseignant, et de se préparer à défendre son prestige par tous les moyens légitimes et légaux.
Non à l’humiliation de l’Enseignant !
Oui pour l’Etat de Droit !
Nouakchott, le 12/10/2015
Le Secrétariat général du Syndicat
National de l’Enseignement Secondaire
L’agression est intervenue suite à l’utilisation de meubles stockés par le professeur dans l’une des chambres de sa maison louée par l’officier.
Pour toute explication du sort de ses meubles et de sa chambre déplombée, l’officier l’a passé à tabac.
Depuis, le professeur a porté plainte au niveau de la brigade de gendarmerie d’Aleg, mais cette dernière retient le dossier jusqu’à présent, malgré la demande persistante du collègue de le transmettre à la justice.
Et refuse de lui donner une copie du procès-verbal de l’agression.
Au syndicat national de l'enseignement secondaire, tout en condamnant énergiquement cette agression, nous affirmons ce qui suit:
1. notre appel aux autorités sécuritaires de la région du Brakna de transmettre ce dossier au tribunal pour laisser la justice suivre son cours,
2. notre demande d’infliger à l’agresseur les sanctions qui s’imposent, afin d’établir l’autorité et le prestige de l’Etat de Droit,
3. notre appel aux collègues enseignants, où qu'ils se trouvent, à s’opposer fermement à tous ceux qui cherchent à porter atteinte à la dignité de l'enseignant, et de se préparer à défendre son prestige par tous les moyens légitimes et légaux.
Non à l’humiliation de l’Enseignant !
Oui pour l’Etat de Droit !
Nouakchott, le 12/10/2015
Le Secrétariat général du Syndicat
National de l’Enseignement Secondaire
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