Sidi Ould Tah s’installera à la présidence de la Banque africaine de développement à Abidjan à partir de demain lundi 1er septembre 2025, après sa brillante élection à la tête de l’institution financière panafricaine le 29 mai dernier.
L’historique événement sera rehaussé par la présence du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a quitté Nouakchott ce dimanche à destination de la République de Côte d’Ivoire afin d’assister à cette cérémonie d’investiture.
Diplomate, économiste mauritanien, ancien Président de la BADEA, le nouveau président veut mobiliser l’institution pour les enjeux majeurs du continent africain : mobiliser plus de 400 milliards de dollars par an pour les infrastructures, capitaliser le dividende démographique de l’Afrique et diversifier les sources de financement.
Aux commandes de la Banque Africaine de Développement, Sidi Ould Tah veut concrétiser la vision proposée pour son accession à ce poste prestigieux, notamment: l’accroissement des financements pour les infrastructures africaines, soit un objectif de 400 milliards de dollars par an, la réforme de l’architecture financière africaine, pour créer une synergie entre la BAD et les autres institutions multilatérales intervenant en Afrique; bénéficier de la croissance démographique africaine pour la transformer en dividende en investissant dans la formation des jeunes. Le nouveau président de la BAD compte enfin investir davantage dans l’industrialisation et la transformation des matières premières locales pour avoir des économies générant une vraie valeur ajoutée dans le développement social .
“Il est impératif pour l’Afrique de ne plus attendre, on ne peut plus attendre car il est crucial que dès aujourd’hui l’Afrique commence à développer son industrialisation et que les matières premières africaines soient transformées sur le sol africain. Cela requiert un certain nombre d’efforts sur les infrastructures, sur les facteurs de production et surtout un engagement sans faille de toutes les parties prenantes, surtout les institutions financières africaines et de leurs partenaires à travers le monde.”
Sidi Ould Tah a également dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), de 2015 jusqu’en avril 2025. A la tête de la Badea, le dirigeant a œuvré à améliorer les notations de crédit de l’institution et fait passer son capital de 5 milliards de dollars à 20 milliards de dollars entre 2022 et 2025.
“Le rôle central de la BAD, sa légitimité et son expertise sont très importants pour aider les gouvernements africains à naviguer à travers les temps difficiles dans l’économie mondiale. Et surtout renforcer la capacité de mobilisation des ressources domestiques et le développement d’un espace fiscal capable d’atténuer les chocs exogènes qui sont de nature à impacter la trajectoire des économies africaines.”
Source: https://www.rimnow.net
L’historique événement sera rehaussé par la présence du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a quitté Nouakchott ce dimanche à destination de la République de Côte d’Ivoire afin d’assister à cette cérémonie d’investiture.
Diplomate, économiste mauritanien, ancien Président de la BADEA, le nouveau président veut mobiliser l’institution pour les enjeux majeurs du continent africain : mobiliser plus de 400 milliards de dollars par an pour les infrastructures, capitaliser le dividende démographique de l’Afrique et diversifier les sources de financement.
Aux commandes de la Banque Africaine de Développement, Sidi Ould Tah veut concrétiser la vision proposée pour son accession à ce poste prestigieux, notamment: l’accroissement des financements pour les infrastructures africaines, soit un objectif de 400 milliards de dollars par an, la réforme de l’architecture financière africaine, pour créer une synergie entre la BAD et les autres institutions multilatérales intervenant en Afrique; bénéficier de la croissance démographique africaine pour la transformer en dividende en investissant dans la formation des jeunes. Le nouveau président de la BAD compte enfin investir davantage dans l’industrialisation et la transformation des matières premières locales pour avoir des économies générant une vraie valeur ajoutée dans le développement social .
“Il est impératif pour l’Afrique de ne plus attendre, on ne peut plus attendre car il est crucial que dès aujourd’hui l’Afrique commence à développer son industrialisation et que les matières premières africaines soient transformées sur le sol africain. Cela requiert un certain nombre d’efforts sur les infrastructures, sur les facteurs de production et surtout un engagement sans faille de toutes les parties prenantes, surtout les institutions financières africaines et de leurs partenaires à travers le monde.”
Sidi Ould Tah a également dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), de 2015 jusqu’en avril 2025. A la tête de la Badea, le dirigeant a œuvré à améliorer les notations de crédit de l’institution et fait passer son capital de 5 milliards de dollars à 20 milliards de dollars entre 2022 et 2025.
“Le rôle central de la BAD, sa légitimité et son expertise sont très importants pour aider les gouvernements africains à naviguer à travers les temps difficiles dans l’économie mondiale. Et surtout renforcer la capacité de mobilisation des ressources domestiques et le développement d’un espace fiscal capable d’atténuer les chocs exogènes qui sont de nature à impacter la trajectoire des économies africaines.”
Source: https://www.rimnow.net
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