
Cette semaine, « la lutte contre la gabegie »,slogan à la mode et cheval de bataille du pouvoir issu des élections du 18 juillet dernier,occupe une bonne place dans les colonnes des journaux.
C’est ainsi que le Rénovateur titre dans sa une du Jeudi 19 novembre : « Détournement :La Mauritanie dans le collimateur des bailleurs »Dans ce papier signé Yahya, on peut lire en chapeau : « Dirigeants politiques suspectés, hommes d’affaires interpellés, hauts fonctionnaires poursuivis…En vrac, de grosses affaires sont révélées au public. Les sommes mises en jeu sont énormes. L’affaire dite de la BCM concernerait, à elle seule, plusieurs milliards d’ouguiyas, volatilisés sans laisser de traces. De l’issue de ces scandales dépend la crédibilité de la Mauritanie,la fiabilité de son appareil judiciaire ainsi que la confiance avec les bailleurs. »
Sur le même sujet,le quotidien Biladi dans son édition de ce jeudi annonce à la une un article sous le titre : « UPR :Pour une moralisation de la vie publique »
On peut y lire : « L’Union Pour la République a organisé lundi soir à Nouakchott un colloque sous le thème : « Pour une moralisation de la vie publique », un colloque dont les thèmes centraux ont des portées religieuses, financières, politiques et sociales. La cérémonie a débuté par une allocution présentée par le vice-président du parti M.Oumar Ould Maatala dans laquelle, il a félicité le parti pour son succès éclatant au cours des élections pour le renouvellement partiel du sénat(Série A 2009)…Il a ajouté que ces colloques constituent le lancement de l’action politique choisi par le parti, invitant les intervenants à axer leurs communications sur l’Homme, les biens publics et le respect des horaires de travail. »
Pour le quotidien l’Authentique,dans son édition du jeudi : « Selon des sources informés, l’enquête préliminaire avec l’ancien gouverneur de la BCM, Sid El Moctar Ould Nagi, sera bouclée pendant le week end. Il semble que la brigade chargée de la lutte contre les crimes économiques manque de preuves pour étayer les accusations contre certaines personnes. »
Toujours dans le même registre,le Rénovateur revient à la charge avec un autre papier intitulé : « Scandales :A quand le grand déballage ? »Le journaliste s’interroge : « Y a-t-il en Mauritanie un seul projet qui marche ? Dans quelque domaine que ce soit :agriculture, santé, éducation, bonne gouvernance, infrastructures ?
Il est navrant de constater que la Mauritanie souffre du déficit criant de projets menés à bien de bout en bout. »Et l’auteur de l’article d’enfoncer le trou : « Les financements publics sont détournés à d’autres fins : villas somptueuses à Tevrak Zeina, troupeaux de chameaux, voitures de luxe, comptes bancaires bien nourris, voyages à l’étranger .Et personne ne trouve à y redire tant cela semble normal. Conséquence :la corruption est devenue le sport favori des mauritaniens. »
L’hebdomadaire la Tribune revient dans sa dernière édition du 16 novembre dernier sur le discours prononcé par le président de l’Assemblée Nationale à l’ouverture de la session parlementaire. Dans son éditorial, M.Omer note que ce discours de Messaoud était « très politique en ce qu’il constituait une nette avancée dans les positions des anciens candidats à la présidentielle et emblématiques figures de l’opposition de toujours. Même s’il arrive tard par rapport à l’événement du 18 juillet, il en consacre quand même le caractère d’ « acquis » qu’il faut préserver pour aller de l’avant. »
Autre sujet traité par Biladi c’est ce que le journal considère comme un rapprochement entre les FLAM et le pouvoir. Le journal sous le titre :Pouvoir/FLAM,Nouvelles convergences écrit : « Plusieurs convergences sont notées aujourd’hui entre le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, issu de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 et les Forces de Libération Africaine de Mauritanie(FLAM), un mouvement de la diaspora, qui a été à la pointe de l’opposition historique qu régime de Mawiya.Une organisation dont la singularité best d’avoir à son corps défendant, servi d’épouvantail dans la commission de crimes à grande échelle et d’une extrême gravité contre la communauté noire de Mauritanie pendant les années 1987(complot des officiers noirs)-à 1991(exécutions extrajudiciaires de militaires négro-africains dans plusieurs casernes du pays.)
Bakari Guèye
Source: Le divan
C’est ainsi que le Rénovateur titre dans sa une du Jeudi 19 novembre : « Détournement :La Mauritanie dans le collimateur des bailleurs »Dans ce papier signé Yahya, on peut lire en chapeau : « Dirigeants politiques suspectés, hommes d’affaires interpellés, hauts fonctionnaires poursuivis…En vrac, de grosses affaires sont révélées au public. Les sommes mises en jeu sont énormes. L’affaire dite de la BCM concernerait, à elle seule, plusieurs milliards d’ouguiyas, volatilisés sans laisser de traces. De l’issue de ces scandales dépend la crédibilité de la Mauritanie,la fiabilité de son appareil judiciaire ainsi que la confiance avec les bailleurs. »
Sur le même sujet,le quotidien Biladi dans son édition de ce jeudi annonce à la une un article sous le titre : « UPR :Pour une moralisation de la vie publique »
On peut y lire : « L’Union Pour la République a organisé lundi soir à Nouakchott un colloque sous le thème : « Pour une moralisation de la vie publique », un colloque dont les thèmes centraux ont des portées religieuses, financières, politiques et sociales. La cérémonie a débuté par une allocution présentée par le vice-président du parti M.Oumar Ould Maatala dans laquelle, il a félicité le parti pour son succès éclatant au cours des élections pour le renouvellement partiel du sénat(Série A 2009)…Il a ajouté que ces colloques constituent le lancement de l’action politique choisi par le parti, invitant les intervenants à axer leurs communications sur l’Homme, les biens publics et le respect des horaires de travail. »
Pour le quotidien l’Authentique,dans son édition du jeudi : « Selon des sources informés, l’enquête préliminaire avec l’ancien gouverneur de la BCM, Sid El Moctar Ould Nagi, sera bouclée pendant le week end. Il semble que la brigade chargée de la lutte contre les crimes économiques manque de preuves pour étayer les accusations contre certaines personnes. »
Toujours dans le même registre,le Rénovateur revient à la charge avec un autre papier intitulé : « Scandales :A quand le grand déballage ? »Le journaliste s’interroge : « Y a-t-il en Mauritanie un seul projet qui marche ? Dans quelque domaine que ce soit :agriculture, santé, éducation, bonne gouvernance, infrastructures ?
Il est navrant de constater que la Mauritanie souffre du déficit criant de projets menés à bien de bout en bout. »Et l’auteur de l’article d’enfoncer le trou : « Les financements publics sont détournés à d’autres fins : villas somptueuses à Tevrak Zeina, troupeaux de chameaux, voitures de luxe, comptes bancaires bien nourris, voyages à l’étranger .Et personne ne trouve à y redire tant cela semble normal. Conséquence :la corruption est devenue le sport favori des mauritaniens. »
L’hebdomadaire la Tribune revient dans sa dernière édition du 16 novembre dernier sur le discours prononcé par le président de l’Assemblée Nationale à l’ouverture de la session parlementaire. Dans son éditorial, M.Omer note que ce discours de Messaoud était « très politique en ce qu’il constituait une nette avancée dans les positions des anciens candidats à la présidentielle et emblématiques figures de l’opposition de toujours. Même s’il arrive tard par rapport à l’événement du 18 juillet, il en consacre quand même le caractère d’ « acquis » qu’il faut préserver pour aller de l’avant. »
Autre sujet traité par Biladi c’est ce que le journal considère comme un rapprochement entre les FLAM et le pouvoir. Le journal sous le titre :Pouvoir/FLAM,Nouvelles convergences écrit : « Plusieurs convergences sont notées aujourd’hui entre le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, issu de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 et les Forces de Libération Africaine de Mauritanie(FLAM), un mouvement de la diaspora, qui a été à la pointe de l’opposition historique qu régime de Mawiya.Une organisation dont la singularité best d’avoir à son corps défendant, servi d’épouvantail dans la commission de crimes à grande échelle et d’une extrême gravité contre la communauté noire de Mauritanie pendant les années 1987(complot des officiers noirs)-à 1991(exécutions extrajudiciaires de militaires négro-africains dans plusieurs casernes du pays.)
Bakari Guèye
Source: Le divan