
Bonjour Madame,
C’est avec intérêt que j’ai lu votre réaction sur le blog de la pseudo « ocvidh » pilotée par deux capitaines et un second maître à la dérive.
Après je me suis rendu compte que vous n’avez pas réagi sur le blog de ladite « organisation » mais sur le site d’une autre association en l’occurrence AVOMM et que les deux capitaines à la dérive greffés à cette dernière ont fait la copie collée et en ont fait la leur !
Madame, il m’est difficile de franchir les barrières qui régissent la vie en société entre autres celles de ne pas entrer dans l’intimité de quelqu’un sans y être autorisé. Violer ce principe privé est un délit. Je ne vous apprends rien, si j’ai bien compris, vous êtes bien juriste. «Venez me trouver à la faculté de droit » vous semblez dire
Cependant, des circonstances atténuantes peuvent être accordées au cas où ces manquements sont constatés, n’est-ce pas ?
C’est au bénéfice de ces circonstances que je me permets d’apporter une réponse à votre réaction. Que le Président de l’AVOMM et ses membres veuillent m’excuser car la bataille a été engagée sur leur terrain par un soldat sous leur drapeau. C’est pourquoi je m’arroge le droit de la citer.
Je n’ai rien contre AVOMM et je n’aurai rien contre elle. Dès l’abord le doute est levé.
Qu’on ne me traite pas de macho parce que je réponds à une femme. Qu’on ne me traite pas non plus de raciste parce que je réponds à une femme blanche et de surcroît une canadienne. Un défenseur des droits de l’homme ne peut pas combattre les dérives de la société à travers ses hommes qui font sa honte tout en étant macho, raciste etc. et j’en passe. Non, je ne suis ni l’un ni l’autre !!
Madame Marie E, votre point de vue s’est exprimé avec entrain, je dirai même avec une outrecuidance épicée au parfum à la limite de l’insolence. Vous n’y êtes pas allée de main morte en qualifiant M. DIAGANA, le Président, « de pauvre personne ».
J’en conviens volontiers avec vous car le qualificatif est très juste. Celui qui choisit de se lancer dans le combat pour la défense des droits de l’homme cesse d’être riche matériellement et s’il en avait une il la perd. Il arrive, très souvent, en tant que défenseur des droits de l’homme de perdre sa richesse intellectuelle face à l’irresponsabilité des individus mal intentionnés. Le Président DIAGANA appartient de fait à cette catégorie d’hommes pauvres mais riches en sympathisants et adhérents.
Madame, le combat pour la défense des droits de l’homme ne se comptabilise pas. C’est un combat de tous les jours et de tous les instants et ne s’arrête qu’avec l’extinction de l’âme. Vous êtes déjà lassée et du coup vous faites le bilan de 27 ans de « votre combat » à « souhaiter la qualité de justice en Mauritanie »
Heureusement madame que vous « souhaitez la qualité de justice en Mauritanie » pendant que nous nous battons et combattons l’injustice. Il y’a une grosse divergence entre vous et nous car entre souhaiter et combattre il y’a une grande différence.
Vous avez été « témoin des manœuvres durant le voyage de M.Soumaré en Mauritanie » mais de qui ? Je suis très curieux de connaître véritablement « l’histoire de ce putsch ».Je vous en fais la demande solennelle, madame.
Je ne dirai jamais que vous êtes canadienne et de surcroît blanche pour vous exclure du débat concernant la Mauritanie. Le combat pour les droits de l’homme n’a pas de frontière, rassurez vous, chère madame.
M. DIAGANA le président n’est pas votre ennemi ni même votre adversaire politique. Un peu de retenue, s’il vous plaît ! Vous vous exprimez avec haine en disant à propos de quelqu’un, dont vous préférez taire le nom, qu’il a « eu son trou ».
En invitant M. DIAGANA le président à venir, d’un ton menaçant d’ailleurs « vous rencontrer au Canada », voudriez vous dire que là-bas vous serez plus en position de force à tous égards ? Heureusement que vous vous êtes reprise en parlant « d’armes humaines ».
Vous démontrez bien là que vous êtes loin d’être cette personne soucieuse du combat pour la « qualité de justice en Mauritanie »
Malgré tout, votre invitation est acceptée. Le Président DIAGANA Mamadou la gardera dans son agenda et le jour venu nous prendrons contact avec vous pour la finaliser.
Etre défenseur des droits de l’homme demande de la patience, de la domination de soi mais surtout de la détermination. Et c’est ce que nous avons fait, faisons et ferons toujours.
Quelles organisations ont des problèmes avec OCVIDH qui nous est chère pour qu’on leur « colle la paix » ? Aucune à ma connaissance si ce n’est le combat que nous menons contre des individus mal intentionnés, dansant au rythme de la samba orchestrée par nos bourreaux et de surcroît des acteurs inimitables à perpétrer la confusion dont le but unique est la mise en scène de soi aux fins égoïstes et mégalomanes.
Madame, sachez bien que vous ne pourrez jamais apprendre au vieux singe à faire des grimaces ! Ces gens là sont connus pour leurs grimaces qui n’ont que trop durer.
Si vos réactions sur le Net ont pour but de semer la confusion et entretenir la haine, merci de bien vouloir épargner cette communauté mauritanienne qui a beaucoup souffert et continue à souffrir toujours. Vous remarquerez que suite à votre réaction, des internautes ont commencé à qualifier certains de « Haratiine », « d’esclaves » etc. Nous mauritaniens n’avons plus besoin de réveiller les vieux démons qui ont marqué notre division face à notre ennemi commun à savoir le racisme d’état. Merci de ne pas contribuer à réveiller cette histoire douloureuse dont nous continuons à souffrir dans nos âmes profondes! Vous serez responsable devant l’histoire si vos réactions soulèvent de tels agissements.
En parlant « de victimes et de veuves » en excluant M. DIAGANA de ce groupe en tant qu’ex officier de l’armée mauritanienne et victime aussi de l’épuration ethnique et en le taxant d’exploiter la misère des autres, mon sang n’a fait qu’un tour. Je vous exprime ici mon indignation profonde et conclus par la même occasion que vous ignorez tout de la réalité mauritanienne.
M. DIAGANA le président n’a pas vocation à monnayer les douleurs contre n’importe quel compromis. Puisqu’il s’agira de vendre sa propre douleur. Il ne s’était pas rendu en Mauritanie pour chercher à dialoguer avec un putschiste qui, de surcroît, est l’un des bourreaux et artisan de la purification ethnique en Mauritanie. Mais d’autres, en l’occurrence l’un des capitaines à la dérive ont jugé utile d’aller le rencontrer afin de lui faire allégeance alors qu’une occasion noble s’était offerte avec l’avènement de Sidi Ould Cheikh Abdallah, démocratiquement élu avec qui on pouvait amorcer le dialogue fut-il diabolique comme se plaisent certains à le dire ! Je ne mets pas en cause votre combat mais sachez que « la crevaison de l’œil du bouc fait mal à son maître mais seul le bouc supportera la souffrance qui en découle» dit un dicton célèbre de chez nous.
Vous ne pouvez jamais être plus royaliste qu’un roi. Vous appelez à ne « pas oublier », quelle leçon pouvons–nous recevoir de vous sincèrement ?
De quoi avez-vous souffert pour nous dire de ne pas oublier ? Madame, quelle que soit votre prise de position dans ce combat que nous menons en Mauritanie, vous ne pourrez jamais être plus victimes que les victimes. Quelle que soit votre position, vous resterez toujours observateur de la situation de la Mauritanie et ne pourrez rien faire parce que vous n’agissez que par « souhait ».
Pour revenir aux deux capitaines à la dérive et leur second maître, vous pouvez dormir tranquillement dans votre presbytère, votre vidame, en la personne de madame Marie E est à la hauteur de vos ambitions, j’allais dire votre secrétaire qui dit en conclusion « je reprends en collant la copie de l’assemblée générale du 25/10/2009 ».
Madame la secrétaire oups ! C’est un lapsus, madame le soldat, je voulais dire, la tassette que vous ont fournie les deux capitaines et leur second maître est trop faible pour supporter l’ardeur et la dangerosité des flèches qui vont la viser.
Le rôle qui vous a été attribué est très compliqué. Vous ne pourrez endurer le poids d’une telle tatane, vos frêles pieds ne pourront pas supporter le poids.
Bonne continuation, Madame.
DIAGANA Cheikh
Secrétaire général Adjoint de l’OCVIDH