Quel avenir pour l’opposition ?



Quel avenir pour l’opposition ?
Les leaders de l’opposition dans notre pays semblent être déboussolés. Ils ne savent plus que faire ni à qui s’adresser, ni comment faire. Ils sont en fait coupés de leur base aussi bien ici dans leur propre pays qu’à l’extérieur de la Mauritanie.

Dés que les résultats de l’élection présidentielle ont été annoncés la nuit du 18 eu 19 juillet, l’opposition est tombée des nues. Elle n’a rien compris, elle a été laminée sans s’en rendre compte. Aujourd’hui les jeux sont faits.

Mohamed Ould Abdel Aziz est élu président de la République. Ceci est un fait. Même les membres de la communauté internationale qui s’étaient opposés à sa prise du pouvoir ont reconnu sa victoire laissant de fait l’opposition à la marge.

Donc sur le plan internationale l’opposition a perdu la bataille. Personne n’écoute plus son discours. Au niveau national elle avait été longtemps abandonnée par ses soutiens.

Les trois principaux opposants au candidat Aziz n’ont totalisé que 25% des suffrages exprimés. Nous nous retrouvons aujourd’hui avec une opposition complètement désorientée et coupée de sa base.

On se demande aujourd’hui que veut l’opposition ? La question revient sur toutes les langues. Difficile de répondre à cette question parce que l’opposition elle même ne sait pas ce qu’elle veut. Aujourd’hui elle fait cavalier seul sans direction et sans savoir où elle va.

La vérité est que notre opposition est obnubilée par le pouvoir, le pouvoir à tout prix quitte à s’allier avec le diable contre les intérêts du pays. D’ailleurs c’est ce qui explique les alliances contre nature auxquelles nous avons assisté durant la campagne au sein l’opposition.

En effet des opposants de renom avaient signé un pacte avec ceux qui sont connus sous l’appellation « Roumouz al Vassad ». C’est d’ailleurs cela qui a conduit à leur perte et avait causé le départ de nombreux citoyens dans le camp adverse.

Le boycott par les ministres de l’opposition de la cérémonie d’investiture du président est un manque de respect flagrant de la communauté internationale qui avait signé les accords de Dakar. C’est également un manque de respect de la volonté du peuple et de la constitution.

Source: le veridique

Dimanche 9 Août 2009
Boolumbal Boolumbal
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