Remaniera ? Ne remaniera pas ? Ces questions sont sur toutes les lèvres des spécialistes de supputations mais aussi taraudent les esprits de les tous analystes qui s’intéressent de près, à la vie politique mauritanienne.
Même si le Rais n’aime visiblement guère changer à tout-vent son attelage, force est de constater que certains paramètres le poussent à procéder à un rééquilibrage, même léger, de l’équipe gouvernementale.
Il y a d’abord le contexte international marqué par l’après table ronde de Bruxelles où la Mauritanie a pris un certain nombre d’engagements vis-à-vis de ses partenaires au développement. Pour sûr, certains de ces engagements nécessitent la cooptation de nouveaux hommes ou femmes capables de mettre en œuvre et dans les délais, les grands chantiers pour lesquels notre pays a obtenu des financements substantiels. A rappeler que plus de trois milliards de dollars seront mobilisés par la communauté internationale dans les trois ans à venir, pour aider la Mauritanie dans sa marche vers le progrès et le développement.
Mais tout le monde le sait, les financements à eux seuls ne suffisent pas. Il faut des décideurs capables de concevoir des projets et programmes à même d’assurer une bonne capacité d’absorption. Malheureusement, certains membres de l’actuelle équipe gouvernementale, n’ont tout simplement pas cette longueur de vue. Ils leur manquent cruellement l’expérience requise pour mener à bout des chantiers d’une si grande envergure. Ce n’est pas pour rien que certains de nos ministres passent la plupart de leur temps à bailler dans leur bureau. Incapables de prendre la moindre initiative, ils attendent éternellement que des instructions leur viennent d’en haut lieu.
Pour honorer ses engagements, la Mauritanie a besoin de procéder à un remplacement de ces meneurs de jeu. Si le Premier ministre qui soit dit en passant a fortement contribué lui et son équipe économique, au succès éclatant obtenu dans la capitale belge, doit conserver son poste, certains joueurs de son équipe gouvernementale doivent être renvoyé au banc de touche.
Une équipe plus homogène, plus performante, surtout plus agressive. Voilà la priorité des priorités surtout en cette période où pour le gouvernement les défis sont nombreux. Généralement en cette période de canicule, Nouakchott est menacé par deux grands défis : les délestages d’électricité et les pénuries d’eau particulièrement dans les quartiers périphériques. A la veille du mois béni du Ramadan un accent particulier doit être mis sur les prix des denrées de dernière nécessité. Autant dire que les populations ont besoin d’une équipe ministérielle capable d’anticiper sur des problèmes connus d’avance et récurrents au lieu d’attendre passivement leur venue pour réagir dans l’improvisation totale qui mène inexorablement vers l’échec en dépit des moyens mobilisés pour la bonne cause.
Il y a également le contexte national caractérisé par la tenue du premier congrès ordinaire de l’UPR, le parti au pouvoir. L’élection des instances dirigeantes de cette formation politique ont crée de nouveaux rapports de force entre les différentes groupes qui composent cette grande famille pomitique. Cette nouvelle devrait en toute logique pousser vers un réajustement de la configuration de l’équipe gouvernementale.
Autre facteur interne qui pousse vers ce léger remaniement ministériel : l’émergence au sein de la majorité présidentielle de nouvelles forces politiques, à l’image du mouvement de Kane Hamidou Baba, qui se font de plus en plus visibles et actives au sein de cette mouvance et qui attendent sans doute avec impatience un retour à l’ascenseur.
Reste à savoir qui sont les partants et qui sont les restants !
Source: Le Veridique
Même si le Rais n’aime visiblement guère changer à tout-vent son attelage, force est de constater que certains paramètres le poussent à procéder à un rééquilibrage, même léger, de l’équipe gouvernementale.
Il y a d’abord le contexte international marqué par l’après table ronde de Bruxelles où la Mauritanie a pris un certain nombre d’engagements vis-à-vis de ses partenaires au développement. Pour sûr, certains de ces engagements nécessitent la cooptation de nouveaux hommes ou femmes capables de mettre en œuvre et dans les délais, les grands chantiers pour lesquels notre pays a obtenu des financements substantiels. A rappeler que plus de trois milliards de dollars seront mobilisés par la communauté internationale dans les trois ans à venir, pour aider la Mauritanie dans sa marche vers le progrès et le développement.
Mais tout le monde le sait, les financements à eux seuls ne suffisent pas. Il faut des décideurs capables de concevoir des projets et programmes à même d’assurer une bonne capacité d’absorption. Malheureusement, certains membres de l’actuelle équipe gouvernementale, n’ont tout simplement pas cette longueur de vue. Ils leur manquent cruellement l’expérience requise pour mener à bout des chantiers d’une si grande envergure. Ce n’est pas pour rien que certains de nos ministres passent la plupart de leur temps à bailler dans leur bureau. Incapables de prendre la moindre initiative, ils attendent éternellement que des instructions leur viennent d’en haut lieu.
Pour honorer ses engagements, la Mauritanie a besoin de procéder à un remplacement de ces meneurs de jeu. Si le Premier ministre qui soit dit en passant a fortement contribué lui et son équipe économique, au succès éclatant obtenu dans la capitale belge, doit conserver son poste, certains joueurs de son équipe gouvernementale doivent être renvoyé au banc de touche.
Une équipe plus homogène, plus performante, surtout plus agressive. Voilà la priorité des priorités surtout en cette période où pour le gouvernement les défis sont nombreux. Généralement en cette période de canicule, Nouakchott est menacé par deux grands défis : les délestages d’électricité et les pénuries d’eau particulièrement dans les quartiers périphériques. A la veille du mois béni du Ramadan un accent particulier doit être mis sur les prix des denrées de dernière nécessité. Autant dire que les populations ont besoin d’une équipe ministérielle capable d’anticiper sur des problèmes connus d’avance et récurrents au lieu d’attendre passivement leur venue pour réagir dans l’improvisation totale qui mène inexorablement vers l’échec en dépit des moyens mobilisés pour la bonne cause.
Il y a également le contexte national caractérisé par la tenue du premier congrès ordinaire de l’UPR, le parti au pouvoir. L’élection des instances dirigeantes de cette formation politique ont crée de nouveaux rapports de force entre les différentes groupes qui composent cette grande famille pomitique. Cette nouvelle devrait en toute logique pousser vers un réajustement de la configuration de l’équipe gouvernementale.
Autre facteur interne qui pousse vers ce léger remaniement ministériel : l’émergence au sein de la majorité présidentielle de nouvelles forces politiques, à l’image du mouvement de Kane Hamidou Baba, qui se font de plus en plus visibles et actives au sein de cette mouvance et qui attendent sans doute avec impatience un retour à l’ascenseur.
Reste à savoir qui sont les partants et qui sont les restants !
Source: Le Veridique
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