Au lendemain de l’investiture du nouveau président fraîchement élu, démissionnait l’équipe gouvernementale de transition de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. Depuis, l’opinion se perd en conjectures sur le futur gouvernement que Mohamed Ould Abdel Aziz compte mettre en place. Mais jusqu’ici les mauritaniens ne voient rien venir.
Apparemment l’ancien et nouveau locataire du palais présidentiel serait dans des négociations gardées jusque-là très secrètes pour pouvoir concocter une équipe qui réponde aux critères qu’il s’est fixé pour conduire les affaires du pays. Des hypothèses ne cessent d’être avancées ici ou là sur les intentions du nouveau président élu. Ainsi, nos imprésarios politiques s’en donnent à cœur joie pour sortir chacun de son chapeau la composition du futur gouvernement.
Pour sûr l’équipe que Ould Abdel Aziz mettra en place aura une feuille de route claire et précise du travail attendu d’elle. Parce que, il ne faut pas l’oublier, lors de son discours prononcé à la suite de son investiture le 5 août dernier au stade olympique, le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdellahi annonçait que le peuple mauritanien avait tourné la page de la gabegie et des mauvaises pratiques et ouvert une page qui sera lumineuse dans l’histoire du pays. "Notre objectif est de bâtir un État fondé sur la justice, l’égalité et les valeurs républicaines, où nous jouirons, tous, de la sécurité et de la stabilité. Nous déploierons tous les efforts possibles pour mettre fin à la gabegie et ses répercussions sur la société. Conformément à notre programme électoral, les ressources de l'État et ses richesses seront gérées et exploitées de manière transparente, rationnelle et responsable dans l’intérêt des citoyens et des générations futures", soulignait le nouveau président. Ses priorités, indiquait-il, seront axées d’abord sur la réforme de l’administration et sa moralisation pour la débarrasser des comportements nuisibles et lui donner la crédibilité et l’efficacité dont elle a besoin. Des efforts particuliers seront consentis afin que les services de santé disposent des moyens indispensables à leur mission partout dans le pays. Les hôpitaux seront équipés du matériel technique nécessaire pour que les soins soient toujours à la portée de tous les citoyens, partout dans le pays. Le système éducatif sera réformé et permettra d’améliorer sensiblement le niveau de formation et son adaptation aux exigences du marché du travail et de la recherche scientifique. Le désenclavement des régions entre dans le cadre d’une politique visant à créer les infrastructures nécessaires au développement du pays. L’éradication de la pauvreté et ses causes constitue, pour le président fraîchement élu, un objectif à atteindre dans les meilleurs délais. "Dans ce cadre, nous poursuivrons les efforts déjà déployés pour réduire le chômage. Nous encouragerons, à travers des programmes ciblés, l’émancipation de la femme afin qu’elle joue un rôle prépondérant dans le développement économique et social, et dans la lutte contre la pauvreté", précisait le nouveau chef de l'État. Ce discours très engagé devant la communauté internationale, devrait donner en principe le ton ce que pourrait être la nature de la future équipe gouvernementale. En toute logique, le gouvernement sera un gouvernement d’austérité ouvert à des compétences avérées et de bonne moralité débarrassées de toutes les tares qui freinent le développement du pays. Que ce soit Moulaye Ould Mohamed Laghdaf ou pas à la tête du nouveau gouvernement, le prochain premier ministre aura une feuille de route claire pour conduire l’équipe dont l’obligation de résultat sera de mise.
Moussa Diop
Apparemment l’ancien et nouveau locataire du palais présidentiel serait dans des négociations gardées jusque-là très secrètes pour pouvoir concocter une équipe qui réponde aux critères qu’il s’est fixé pour conduire les affaires du pays. Des hypothèses ne cessent d’être avancées ici ou là sur les intentions du nouveau président élu. Ainsi, nos imprésarios politiques s’en donnent à cœur joie pour sortir chacun de son chapeau la composition du futur gouvernement.
Pour sûr l’équipe que Ould Abdel Aziz mettra en place aura une feuille de route claire et précise du travail attendu d’elle. Parce que, il ne faut pas l’oublier, lors de son discours prononcé à la suite de son investiture le 5 août dernier au stade olympique, le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdellahi annonçait que le peuple mauritanien avait tourné la page de la gabegie et des mauvaises pratiques et ouvert une page qui sera lumineuse dans l’histoire du pays. "Notre objectif est de bâtir un État fondé sur la justice, l’égalité et les valeurs républicaines, où nous jouirons, tous, de la sécurité et de la stabilité. Nous déploierons tous les efforts possibles pour mettre fin à la gabegie et ses répercussions sur la société. Conformément à notre programme électoral, les ressources de l'État et ses richesses seront gérées et exploitées de manière transparente, rationnelle et responsable dans l’intérêt des citoyens et des générations futures", soulignait le nouveau président. Ses priorités, indiquait-il, seront axées d’abord sur la réforme de l’administration et sa moralisation pour la débarrasser des comportements nuisibles et lui donner la crédibilité et l’efficacité dont elle a besoin. Des efforts particuliers seront consentis afin que les services de santé disposent des moyens indispensables à leur mission partout dans le pays. Les hôpitaux seront équipés du matériel technique nécessaire pour que les soins soient toujours à la portée de tous les citoyens, partout dans le pays. Le système éducatif sera réformé et permettra d’améliorer sensiblement le niveau de formation et son adaptation aux exigences du marché du travail et de la recherche scientifique. Le désenclavement des régions entre dans le cadre d’une politique visant à créer les infrastructures nécessaires au développement du pays. L’éradication de la pauvreté et ses causes constitue, pour le président fraîchement élu, un objectif à atteindre dans les meilleurs délais. "Dans ce cadre, nous poursuivrons les efforts déjà déployés pour réduire le chômage. Nous encouragerons, à travers des programmes ciblés, l’émancipation de la femme afin qu’elle joue un rôle prépondérant dans le développement économique et social, et dans la lutte contre la pauvreté", précisait le nouveau chef de l'État. Ce discours très engagé devant la communauté internationale, devrait donner en principe le ton ce que pourrait être la nature de la future équipe gouvernementale. En toute logique, le gouvernement sera un gouvernement d’austérité ouvert à des compétences avérées et de bonne moralité débarrassées de toutes les tares qui freinent le développement du pays. Que ce soit Moulaye Ould Mohamed Laghdaf ou pas à la tête du nouveau gouvernement, le prochain premier ministre aura une feuille de route claire pour conduire l’équipe dont l’obligation de résultat sera de mise.
Moussa Diop
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