Un récent communiqué signé par Abou SARR, coordinateur de la Communauté Mauritanienne de Belgique, a provoqué une onde de choc au sein de la diaspora mauritanienne. Abou SARR, ancien enseignant en Mauritanie et ressortissant de Winding, avait fui son pays natal pour échapper à la répression, au racisme d'État et à l'apartheid, avant d'obtenir le statut de réfugié en Belgique, puis la nationalité belge.
Son communiqué, supposé défendre les droits des demandeurs d'asile mauritaniens, prend un tournant inattendu. SARR y affirme qu'il n'existe ni racisme ni apartheid en Mauritanie, une déclaration qui soulève des questions sur l'intégrité de ses précédentes affirmations aux autorités belges lors de sa demande d'asile.
Cette position a suscité un tollé parmi ceux qui estiment que nier l'existence de ces problèmes revient à trahir la cause mauritanienne. Pour beaucoup, aimer la Mauritanie signifie reconnaître et dénoncer les injustices pour œuvrer à une société plus équitable et unie. Les gouvernements mauritaniens successifs auraient eux-mêmes reconnu ces réalités, rendant la négation par certains membres de la communauté d'autant plus controversée.
Ce communiqué met en lumière les tensions persistantes au sein de la diaspora mauritanienne, entre ceux qui souhaitent tourner la page et ceux qui insistent sur la nécessité de confronter les faits pour espérer un avenir meilleur. Comme le souligne l'auteur de la critique, Diop Mamadou de Bruxelles, "les faits sont têtus", et ignorer les réalités historiques et sociales ne peut que retarder le processus de réconciliation et de développement en Mauritanie.
Source: Info Bruxelles
Pour lire le communiqué https://lecalame.info
Son communiqué, supposé défendre les droits des demandeurs d'asile mauritaniens, prend un tournant inattendu. SARR y affirme qu'il n'existe ni racisme ni apartheid en Mauritanie, une déclaration qui soulève des questions sur l'intégrité de ses précédentes affirmations aux autorités belges lors de sa demande d'asile.
Cette position a suscité un tollé parmi ceux qui estiment que nier l'existence de ces problèmes revient à trahir la cause mauritanienne. Pour beaucoup, aimer la Mauritanie signifie reconnaître et dénoncer les injustices pour œuvrer à une société plus équitable et unie. Les gouvernements mauritaniens successifs auraient eux-mêmes reconnu ces réalités, rendant la négation par certains membres de la communauté d'autant plus controversée.
Ce communiqué met en lumière les tensions persistantes au sein de la diaspora mauritanienne, entre ceux qui souhaitent tourner la page et ceux qui insistent sur la nécessité de confronter les faits pour espérer un avenir meilleur. Comme le souligne l'auteur de la critique, Diop Mamadou de Bruxelles, "les faits sont têtus", et ignorer les réalités historiques et sociales ne peut que retarder le processus de réconciliation et de développement en Mauritanie.
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