Opacité autour de la déclaration de Généraux retraités de leur patrimoine et la comparaison de leurs biens à la prise et à la fin de leurs hautes fonctions



De nombreuses parties politiques se sont interrogées si les Généraux mauritaniens ayant récemment fait valoir leurs droits à la retraite, avaient déclaré à leur prise de fonction à des postes militaires et sécuritaires élevés de l’appareil Etat,, il y a plus d’une décennie pour certains d’entre eux, leur patrimoine et s’ils avaient fait également la même déclaration à la fin de leur mission légale.

Les mêmes parties ont exigé la levée immédiate de toute confusion sur cette question controversée, afin que le peuple puisse savoir si ces hauts gradés avaient pris des distances par rapport au pillage systématique des biens publics érigé en système au cours des dernières années et se sont par conséquent limités à honorer leurs missions en toute transparence et honnêteté, ou, au contraire, s’ils s’étaient adonnés sans retenue et sans humilité aux actes vils propres aux prévenus de la longue liste de ceux qui avaient passé la majorité de leur carrière à détourner les fonds publics.

Il n y a malheureusement pas de mécanisme réel et fiable pour vérifier cet état de fait objet d’une vive polémique et la dissociation entre les Généraux justes et probes et les autres, à part une comparaison entre leurs déclarations de patrimoine avant et après l’exercice de leurs fonctions de Chefs militaires et sécuritaires puissants et occupant le second rang dans la hiérarchie étatique après le Président de la République ; sachant que le Premier ministre civil n’a aucune autorité effective sur eux.



Autant dire que l’actuel patrimoine colossal détenu par desdits Généraux partis à la retraite, donne lieu à des suspicions quant à sa légalité, puisqu’il est composé de fortunes énormes dont d’importantes flottes de véhicules de toute marque, des centaines de propriétés foncières et immobilières et des dizaines de troupeaux de bétail, soient des richesses très disproportionnées à leur salaire, primes, allocation et privilèges réunis dont ils avaient bénéficié pendant leur carrière.

Ce qui suscite donc la lire de certains observateurs et acteurs politiques qui pressent depuis un, certain temps, le pouvoir et le gouvernement d'enquêter immédiatement sur cette grande corruption qui avait gangrené le corps de l'establishment militaire et sécuritaire depuis plus d'une décennie et pratiquée parallèlement aux pillages et malversations qui avaient marqué la décennie fatidique de la corruption sous la gouverne de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Source: http://taqadoum.mr

Mardi 11 Janvier 2022
Boolumbal Boolumbal
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