Surendettée, avec une ardoise qui avoisinerait les 6 milliards d’ouguiyas, la Naftec tente de remonter la pente. La nouvelle vie de la société algéro-mauritanienne semble être difficilement négociable. Les créanciers, banquiers de la place, qui se répartissent cette ardoise salée (2 milliards auprès de la BNM, 1.6 milliard auprès de la française BNP, 900 millions chez la GBM et quelques centaines de millions chez d’autres) se frottent les mains, ...
...affûtent leurs couteaux et se positionnent, chacun, pour non seulement, se faire rembourser son dû, mais surtout pour faire une OPA sur la société en banqueroute.
En perspective de la reprise de ses activités, la Naftec envisage de procéder à l’hypothèque de son patrimoine auprès de la Banque Nationale de Mauritanie. Et, pour se faire, elle doit passer obligatoirement par le conservateur du foncier, en l’occurrence le directeur des Domaines, qui n’est autre que le très engagé en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz, Boumedien Ould Bate. Celui-ci devrait apposer sa signature pour que la banque bénéficiaire de l’hypothèque puisse par la suite engager une opération de renflouement des caisses de la Naftec. Mais, le dossier de demande d’hypothèque traîne depuis quelques temps dans les tiroirs du directeur des domaines.
Le jeudi dernier, le directeur général des Domaines Mohamed Cherif a reçu la visite du patron de la BNM, Mohamed Ould Noueiguedh qui, dit-on, a tenu à porter plainte contre Ould Bate qu’il soupçonne d’accointance intéressée avec Mohamed Ould Bouammatou, directeur de la GBM.
Rappelons que les tickets de la Naftec sont devenus, depuis la crise dans laquelle se débat la société, des papiers sans aucune valeur surtout chez les pompistes de la société, qui font plus confiance aux tickets d’autres distributeurs concurrents, qu’aux bons, pourtant, émis par leur propre institution.
Didi Ould Cheikhna
Source: Taqadoumy
...affûtent leurs couteaux et se positionnent, chacun, pour non seulement, se faire rembourser son dû, mais surtout pour faire une OPA sur la société en banqueroute.
En perspective de la reprise de ses activités, la Naftec envisage de procéder à l’hypothèque de son patrimoine auprès de la Banque Nationale de Mauritanie. Et, pour se faire, elle doit passer obligatoirement par le conservateur du foncier, en l’occurrence le directeur des Domaines, qui n’est autre que le très engagé en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz, Boumedien Ould Bate. Celui-ci devrait apposer sa signature pour que la banque bénéficiaire de l’hypothèque puisse par la suite engager une opération de renflouement des caisses de la Naftec. Mais, le dossier de demande d’hypothèque traîne depuis quelques temps dans les tiroirs du directeur des domaines.
Le jeudi dernier, le directeur général des Domaines Mohamed Cherif a reçu la visite du patron de la BNM, Mohamed Ould Noueiguedh qui, dit-on, a tenu à porter plainte contre Ould Bate qu’il soupçonne d’accointance intéressée avec Mohamed Ould Bouammatou, directeur de la GBM.
Rappelons que les tickets de la Naftec sont devenus, depuis la crise dans laquelle se débat la société, des papiers sans aucune valeur surtout chez les pompistes de la société, qui font plus confiance aux tickets d’autres distributeurs concurrents, qu’aux bons, pourtant, émis par leur propre institution.
Didi Ould Cheikhna
Source: Taqadoumy
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