NOS LANGUES NATIONALES



Si beaucoup de gens s’interrogent sur l’aptitude de nos langues Pulaar, sooninke et wolof d’être des langues d’enseignement, c’est du fait de la non vulgarisation des résultats de leur expérimentation par l’Institut des Langues Nationales (ILN) durant une vingtaine d’années. Au lieu de la rendre publique, cette expérimentation a été délibérément enfouie par une décision politique, malgré l’évaluation jugée très positive par le bureau de l’UNESCO basé à Dakar (BREIDA) et l’inspection du ministère de l’éducation mauritanienne.

Les réalisations de l’ILN sont disponibles (documents et ouvrages, personnels d’encadrement, anciens élèves de ses classes qui sont pour la plupart des cadres aujourd’hui dans différents domaines scientifiques et techniques). Le Ministre de l’Education qui vient d’engager le processus de la réforme de l’enseignement a été suffisamment édifié sur cette expérience. Il a la responsabilité de le porter à la connaissance des Mauritaniens et en le faisant, je suis sûre que cela contribuera à dépassionner le débat sur la problématique de l’utilisation des langues dans le système éducatif. C’est un problème qui peut-être surmonté à condition de se baser sur des paramètres scientifiques et psycho-pédagogiques.


Source : Kadiata Malick Diallo députée à l'assemblée nationale. via page Facebook

Dimanche 31 Octobre 2021
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