
La situation des travailleurs en Mauritanie continue d’évoluer en marge de la législation du travail et des dispositions de la Convention collective. Les syndicats de travailleurs qui ont fait un tel constat estiment que les employeurs rechignent encore à mettre leurs travailleurs dans des conditions équitables, d’où la recrudescence des mouvements sociaux qui secouent le milieu économique. C’est dans ce cadre que les employés de l’Office national des services d’eau en milieu rural (ONSER) à Nouakchott, ont déposé le 16 mai dernier auprès de leur direction, un préavis de grève pour le 22 du mois courant. Ils exigent l’amélioration de leurs conditions de travail.
A Akjoujt, un même mouvement se prépare. Les agents de la société de gardiennage MSS ont eux aussi prévu d’aller en grève. Un préavis a été déposé dans ce sens auprès de leur direction le 13 mai dernier. Ils réclament une augmentation de 30% de salaire, la prise en charge médicale en cas d’accident de travail ou de maladie, ainsi que les frais de transport, de résidence en cas d’évacuation à l’étranger, le respect de la loi du travail en cas de licenciement, le versement de primes de fête religieuse, plus l’octroi d’avantages salariaux, tels l’octroi de quatre mois d’émoluments.
A Néma, la société AGRINEC, chargée de la construction de la route Bassiknou-Bangou, est en bute elle aussi à une grève programmée de ses travailleurs. Ces derniers menacent de décréter un arrêt total des travaux si l’inspecteur régional ne réussi pas à les réconcilier avec leur employeur, toujours emmuré, selon eux, dans une indifférence totale face à leurs doléances.
Ce mouvement de colère des travailleurs intervient à un moment où la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), versée dans l’opposition, s’insurge contre la violation par l’Etat mauritanien des dispositions nationales et internationales en matière syndicale. Cette sortie outrée de la plus puissante centrale en Mauritanie intervient après le choix jugé délibéré de l’Etat mauritanien à vouloir désigner sa concurrente, l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM) pour représenter la Mauritanie lors de la prochaine réunion syndicale sur le plan international à Genève.
MOMS
SOURCE:http://lauthentic.info
A Akjoujt, un même mouvement se prépare. Les agents de la société de gardiennage MSS ont eux aussi prévu d’aller en grève. Un préavis a été déposé dans ce sens auprès de leur direction le 13 mai dernier. Ils réclament une augmentation de 30% de salaire, la prise en charge médicale en cas d’accident de travail ou de maladie, ainsi que les frais de transport, de résidence en cas d’évacuation à l’étranger, le respect de la loi du travail en cas de licenciement, le versement de primes de fête religieuse, plus l’octroi d’avantages salariaux, tels l’octroi de quatre mois d’émoluments.
A Néma, la société AGRINEC, chargée de la construction de la route Bassiknou-Bangou, est en bute elle aussi à une grève programmée de ses travailleurs. Ces derniers menacent de décréter un arrêt total des travaux si l’inspecteur régional ne réussi pas à les réconcilier avec leur employeur, toujours emmuré, selon eux, dans une indifférence totale face à leurs doléances.
Ce mouvement de colère des travailleurs intervient à un moment où la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), versée dans l’opposition, s’insurge contre la violation par l’Etat mauritanien des dispositions nationales et internationales en matière syndicale. Cette sortie outrée de la plus puissante centrale en Mauritanie intervient après le choix jugé délibéré de l’Etat mauritanien à vouloir désigner sa concurrente, l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM) pour représenter la Mauritanie lors de la prochaine réunion syndicale sur le plan international à Genève.
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