Pour tenter d’apaiser la rue, le président malgache Andry Rajoelina a annoncé lundi 29 septembre, dans la soirée, le renvoi de l’ensemble de son gouvernement. Une décision prise alors que la contestation s'amplifie. De nouvelles manifestations ont agité toute la journée plusieurs villes, dont la capitale Antananarivo, où les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes dans un face-à-face avec une foule jeune demandant la démission du président, a constaté une équipe de l'AFP.
Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessée depuis le début de la mobilisation à Madagascar, a indiqué Volker Türk, Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. "Parmi les victimes figurent des manifestants et des passants tués par des membres des forces de sécurité, mais aussi d'autres tués lors des violences et des pillages généralisés qui ont suivi, perpétrés par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants", détaille le communiqué du Haut-Commissariat.
Le Haut-Commissaire se dit "attristé par les pertes en vies humaines et les atteintes aux personnes au cours des manifestations". Il exhorte les autorités malgaches à mener "des enquêtes rapides, approfondies, indépendantes et transparentes" sur les violences et à traduire en justice les personnes reconnues coupables.
Depuis son indépendance en 1960, cette île de l'océan Indien, qui demeure l'un des pays les plus pauvres du monde, a régulièrement connu des émeutes populaires contre les pouvoirs en place. Elles ont notamment abouti en 2009 au départ de l'ex-président Marc Ravalomanana.
Mobilisés depuis jeudi, des milliers de protestataires sollicités via les réseaux sociaux à travers un mouvement baptisé Gen Z sont descendus lundi dans les rues de la capitale, où les revendications dépassent désormais le stade du ras-le-bol contre les coupures incessantes d'eau et d'électricité.
Source: https://www.france24.com
Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessée depuis le début de la mobilisation à Madagascar, a indiqué Volker Türk, Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. "Parmi les victimes figurent des manifestants et des passants tués par des membres des forces de sécurité, mais aussi d'autres tués lors des violences et des pillages généralisés qui ont suivi, perpétrés par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants", détaille le communiqué du Haut-Commissariat.
Le Haut-Commissaire se dit "attristé par les pertes en vies humaines et les atteintes aux personnes au cours des manifestations". Il exhorte les autorités malgaches à mener "des enquêtes rapides, approfondies, indépendantes et transparentes" sur les violences et à traduire en justice les personnes reconnues coupables.
Depuis son indépendance en 1960, cette île de l'océan Indien, qui demeure l'un des pays les plus pauvres du monde, a régulièrement connu des émeutes populaires contre les pouvoirs en place. Elles ont notamment abouti en 2009 au départ de l'ex-président Marc Ravalomanana.
Mobilisés depuis jeudi, des milliers de protestataires sollicités via les réseaux sociaux à travers un mouvement baptisé Gen Z sont descendus lundi dans les rues de la capitale, où les revendications dépassent désormais le stade du ras-le-bol contre les coupures incessantes d'eau et d'électricité.
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