J'ai récemment pris connaissance d'un communiqué signé par Cheikh BAH et Cheikh Tourad, résidents à Bruxelles, et publié par Cridem. https://www.cridem.org
Dans ce communiqué, ils nient l'existence du racisme d'État en Mauritanie et demandent au Parlement mauritanien de lever l'immunité des députés ayant qualifié la Mauritanie de "pays raciste" pour les traduire en justice.
Ces individus prétendent défendre la réputation de la Mauritanie. Or, les gouvernements successifs de ce pays ont terni sa réputation par des actes tragiques et répréhensibles. En commémoration du 35e anniversaire de l'indépendance, 28 soldats noirs mauritaniens ont été exécutés à Inal. Des intellectuels noirs mauritaniens ont été assassinés à Walata, parmi lesquels Tene Youssouf Gueye, Ba Abdoul Ghoudouss et Djigo Tabchirou.
En 1987, des centaines de militaires noirs mauritaniens ont été accusés de complot pour coup d'État, et trois officiers, Ba Seydi Amadou, Sy Saidou Daouda et Sarr Amadou, ont été exécutés à Jreida. En 1989, des milliers de Mauritaniens noirs ont été déportés vers le Sénégal et le Mali, et des civils, y compris des enfants et des femmes, ont été tués et violés dans le sud de la Mauritanie, à Wothie, Bababé, Sorimalé, et dans d'autres régions.
Les Haratins continuent de subir l'esclavage et sont vendus ou échangés comme des biens. Depuis 1990, des milliers de militaires noirs mauritaniens ont été arrêtés dans diverses casernes du pays, notamment à Inal, Ajalat, Jreida, Nouakchott, Rosso, et ailleurs.
Pourquoi ne demandez-vous pas la levée de l'immunité du président de l'Assemblée nationale, Mohamed ould Magett, accusé par des rescapés militaires d'avoir tué le lieutenant Tanbadou Abdoulaye, un officier noir de la Marine, avec sa propre arme ? Les faits sont obstinés : les gouvernements mauritaniens, de Sidi Ould Cheikh Abdellah à Mohamed ould Cheikh Ghazouani, ont reconnu ces faits, et pourtant vous continuez à les nier. C'est peine perdue. La Mauritanie est un pays où le racisme et l'esclavage persistent.
Abou SARR
Dans ce communiqué, ils nient l'existence du racisme d'État en Mauritanie et demandent au Parlement mauritanien de lever l'immunité des députés ayant qualifié la Mauritanie de "pays raciste" pour les traduire en justice.
Ces individus prétendent défendre la réputation de la Mauritanie. Or, les gouvernements successifs de ce pays ont terni sa réputation par des actes tragiques et répréhensibles. En commémoration du 35e anniversaire de l'indépendance, 28 soldats noirs mauritaniens ont été exécutés à Inal. Des intellectuels noirs mauritaniens ont été assassinés à Walata, parmi lesquels Tene Youssouf Gueye, Ba Abdoul Ghoudouss et Djigo Tabchirou.
En 1987, des centaines de militaires noirs mauritaniens ont été accusés de complot pour coup d'État, et trois officiers, Ba Seydi Amadou, Sy Saidou Daouda et Sarr Amadou, ont été exécutés à Jreida. En 1989, des milliers de Mauritaniens noirs ont été déportés vers le Sénégal et le Mali, et des civils, y compris des enfants et des femmes, ont été tués et violés dans le sud de la Mauritanie, à Wothie, Bababé, Sorimalé, et dans d'autres régions.
Les Haratins continuent de subir l'esclavage et sont vendus ou échangés comme des biens. Depuis 1990, des milliers de militaires noirs mauritaniens ont été arrêtés dans diverses casernes du pays, notamment à Inal, Ajalat, Jreida, Nouakchott, Rosso, et ailleurs.
Pourquoi ne demandez-vous pas la levée de l'immunité du président de l'Assemblée nationale, Mohamed ould Magett, accusé par des rescapés militaires d'avoir tué le lieutenant Tanbadou Abdoulaye, un officier noir de la Marine, avec sa propre arme ? Les faits sont obstinés : les gouvernements mauritaniens, de Sidi Ould Cheikh Abdellah à Mohamed ould Cheikh Ghazouani, ont reconnu ces faits, et pourtant vous continuez à les nier. C'est peine perdue. La Mauritanie est un pays où le racisme et l'esclavage persistent.
Abou SARR