Le Général Ghazouani récupère le Basep et tente de disqualifier Ely



Le Général Ghazouani récupère le Basep et tente de disqualifier Ely
Le Chef d'Etat-major de l'Armée nationale, le Général Mohamed Ould Ghazouani a adressé, ce matin, un courrier au Chef d'Etat-major particulier de la Présidence, le Colonel Adama Oumar Dia. Le premier est également Président du Conseil supérieur de la défense nationale qui remplace le Haut Conseil d'Etat, junte au pouvoir depuis le putsch du 6 août dernier.

Dans ce courrier, le Colonel Dia, membre du même conseil, est informé que le Bataillon de la sécurité présidentielle (Basep) passe désormais sous control direct de l'Etat-major de l'Armée. Il ne relève donc plus d'un commandement indépendant.

Lorsqu'il réussi le putsch du 12 décembre contre le Lieutenant-colonel Ould Haïdallah, Ould Taya confie sa sécurité au Lieutenant de Gendarmerie Alioune Moktar N'Gaïdé mais ce dernier est soupçonné d'avoir pris part à la tentative avortée de putsch des officiers négro-africains, en octobre 1987. Il est donc écarté et Ould Taya, sur les conseils du Colonel Ely Ould Mohamed Vall, charge le jeune cousin de ce dernier, de créer un regroupement de commandos, sur le modèle de la loyauté absolue au dictateur irakien feu Saddam Husseïn.

L’unité d’élite est totalement indépendante du commandement militaire et vouée, exclusivement, à la sécurité du Chef de l'Etat. Ce sera le Basep. Avec le temps, ce corps prétorien devient tellement important et puissant qu'il est se retrouve au cœur du jeu de conservation et d'accaparement du pouvoir durant la dernière décennie.

Le transfert d’autorité au profit de Ould Ghazouani s’accompagne d’une tentative, par courrier, en vertu de quoi l’autorité militaire, sur instigation du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, informe son cousin, rival et concurrent le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, de la probable invalidité de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 ; la démission préalable du susdit n’aurait pas été acceptée par sa hiérarchie.

Dans l’entourage de ce dernier, l’on fait remarquer, à juste titre, que Ould Abdel Aziz demeure, aux yeux de la loi, le Chef du Cabinet Militaire de l’ex-président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. De plus, rétorquent les partisans de Ould Mohamed Vall, ce dernier avait formulé sa demande de liberté, dans les formes et ce bien avant Ould Abdel Aziz.


Source: Taqadoumy

Mercredi 1 Juillet 2009
Boolumbal Boolumbal
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