La vieille classe politique, passerait-elle le relais ?‏



La vieille classe politique, passerait-elle le relais ?‏
L’élection présidentielle consensuelle 2009, a permis l’émergence d’une nouvelle classe politique composée de jeunes cadres actifs et ambitieux, mais aussi soucieux du sort de leur pays, imbibé dans des divergences d’opinions entres hommes, loin des préoccupations et des premiers soucis des citoyens pauvres et appauvris par les dissensions politistes sans grande importance.

Alors que des jeunes, qui militent au sein de différentes formations politiques, sont marginalisés ou mis à l’ombre par leurs chefs devenus indécis et même brouillons dans leurs gestions, mais aussi se procurent toutes les décisions du parti sans consentement ni aval de la part du Bureau Exécutif et du congrès national. Se procurant la contestation du parti qui porte leur nom.

Cette classe politique nouvelle, ne doit pas laisser l’occasion passée entre ses mains, au contraire, elle doit prendre le relais pour se faire sa place qu’elle mérite sur le plan politique national.

Le discours du nouveau président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, ne doit passer inattendu et inaperçu « Il est temps que cette vieille classe politique cède la place à la jeunesse ». En effet, Au niveau de sa campagne présidentielle, Mohamed Ould Abdel Aziz, a joint l’utile à l’agréable, il a placé sa confiance sur des directoires composés de jeunes pour diriger ses campagnes régionales, contrairement aux autres candidats qui ont pêché partout pour reprendre leurs collègues d’antan, au lieu de composer avec leurs jeunes qui les ont toujours accompagné et qui les entourent.

Le nouveau président, Mohamed Ould Abdel Aziz, a gagné les élections grâce à ces jeunes auxquels il a fait confiance, et qui ont bataillé sur tous les fronts pour plébisciter leur candidat favori, en guise de récompense.

A Nouadhibou, par exemple, son jeune directoire à l’image dirigé par de Ahmed Ould Moulaye Ahmed, qui au paravant s’était distingué à Dar Naïm, accompagné de ses jeunes conseillers Dieh Ould Kleïb, (qui faisait partie du million des volontaires, lors de la campagne de Barack Oboma, au pays da Sam) de Mamouni Ould Ely, ont fait la différence dans la région de Dakhlet Nouadhibou, en faisant perdre à Messoud et à Ould Daddah, l’un de leurs plus radicaux bastions.

Il y a lieu de constater que la jeunesse de Aziz, a pu convaincre les électeurs à Sanctionner l’ancienne classe politique et mettre fin à trois décennies de gabegie et la dépendance.


Source: Daha


Dimanche 26 Juillet 2009
Boolumbal Boolumbal
Lu 231 fois



Recherche


Inscription à la newsletter