Le Chef de l’Etat du senegal Me Abdoulaye Wade doit se rendre ce jour aux Usa. Là, il devra signer le programme du Mca estimé à 270 milliards de Fcfa non remboursable financé par les Usa. Ce financement cache mal, un malaise dans les relations entre les deux pays. Des informations ont été livrées aux autorités américaines sur la démocratie sénégalaise et sur le fonctionnement des institutions.
Le président Américain, Barack Obama, ne pouvait pas totalement renoncé au Millénium Challenge Account (Mca). Car à son arrivée, le dossier du Sénégal était au complet. Avant d’octroyer ce financement au Sénégal, les Usa ont fait des évaluations des performances du Sénégal sur la base de critères. Ces indicateurs au nombre de 17 ont été fixés par les américains. Ils sont relatifs à la Bonne gouvernance, à la Liberté économique et à l’Investissement social, la liberté de presse, le respect de la démocratie etc… Sur les 93 Etats qui sollicitaient les financements du Mca, seul peu remplissent ces critères. Des pays comme la Gambie, le Zimbabwe etc… sont disqualifiés pour des raisons liées à leur politique interne.
Le Sénégal a répondu aux conditions d’éligibilité au Mca non sans être contesté sur certains points que nous allons énumérer ci-dessous. Pour le Sénégal, les quelques indicateurs non satisfaisant concernent d’abord le taux d’achèvement de l’enseignement primaire pour les filles, les dépenses publiques dans le secteur de la santé, le droit foncier et l’accès aux terres. Les américains en dépit des financements qu’ils ont accordés au Sénégal, demeurent sceptiques par rapport à la vitalité de la démocratie et au fonctionnement de nos institutions.
D’abord, l’Administration Obama ne comprend pas la prolifération des Institutions dans le pays. Le Sénat qui a été crée, est sans apport, pour le pays selon notre source. La création de cette chambre a entraîné un changement dans l’ordre protocolaire au sommet de l’Etat. Le président du Sénat en cas d’empêchement assure l’intérim du Président de la République. Or avant, l’intérim revenait au Président de l’Assemblée Nationale. Ce changement a été opéré avec la majorité parlementaire du parti au pouvoir.
Après le Sénat, vient le Conseil Economique et Social qui vient d’être installé. Selon des sources
dignes de foi, les américains n’auraient pas apprécié la création du Conseil Economique et Social.
Ce qui aurait aussi dérangé les américains c’est la création du poste de Vice présidence. Les américains n’ont pas la même perception du Vice Président par rapport à ce que le Président Wade veut faire au Sénégal. Selon une source, la Vice présidence au Sénégal n’agrée par les américains qui estiment qu’il y a trop d’institutions au Sénégal. Des institutions qui n’ont aucune utilité pour le pays.
Selon la même source, les américains soupçonneraient le Président du Sénégal de vouloir mettre son fils à la tête du pays. C’est ce qu’il appelle le «projet monarchique». Les américains ne souhaitent pas que le pouvoir se transmet de père en fils nous dit une source. Selon la même source, ce que les américains peuvent tolérer au Togo, au Gabon, ils ne le peuvent pas pour le Sénégal. Car à leurs yeux, le Sénégal a toujours été une référence en matière de démocratie en Afrique et dans le monde.
Les relations entre le Pouvoir et l’Opposition attirent aussi l’attention des américains. Depuis quelques années, les relations entre le pouvoir et l’Opposition sont très heurtées. Les reculs fréquents de la date des élections ont aussi préoccupé les américains.
LES BONS POINTS DE WADE
Le Président de la République a de bons points sérieusement pris en compte par les américains. Selon notre source, Me Abdoulaye Wade a convaincu l’Administration Bush dans ses interventions en Mauritanie. C’est grâce au rôle joué par le Sénégal que la Mauritanie a pu retrouver sa démocratie. Une élection a été organisée dans la plus grande transparence et un candidat a été élu à la tête du pays. Le Chef de l’Etat Sénégalais a également joué un grand rôle dans le conflit à Bissau sans oublier ses interventions répétées en Guinée Conakry.
AUDIENCE WADE/OBAMA
Depuis qu’il a été élu Président de la République des Usa, Barack Obama n’a pas rencontré officiellement le président Wade. Récemment, Obama a effectué une visite en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal n’a pas été choisi parmi les pays qui devait recevoir ce premier Président noir américain. Le discours d’Accra d’Obama a été très bien suivi par les africains. Ces raisons évoquées plus hauts seraient à l’origine du retard de l’audience entre les deux Chefs d’Etat. Mais selon d’autres sources, le Président Wade pourrait être reçu par Obama juste après la signature du Mca ce 16 Septembre à Washington. Ainsi, il serait le deuxième à être reçu à la Maison Blanche.
Source:Riminfo
Le président Américain, Barack Obama, ne pouvait pas totalement renoncé au Millénium Challenge Account (Mca). Car à son arrivée, le dossier du Sénégal était au complet. Avant d’octroyer ce financement au Sénégal, les Usa ont fait des évaluations des performances du Sénégal sur la base de critères. Ces indicateurs au nombre de 17 ont été fixés par les américains. Ils sont relatifs à la Bonne gouvernance, à la Liberté économique et à l’Investissement social, la liberté de presse, le respect de la démocratie etc… Sur les 93 Etats qui sollicitaient les financements du Mca, seul peu remplissent ces critères. Des pays comme la Gambie, le Zimbabwe etc… sont disqualifiés pour des raisons liées à leur politique interne.
Le Sénégal a répondu aux conditions d’éligibilité au Mca non sans être contesté sur certains points que nous allons énumérer ci-dessous. Pour le Sénégal, les quelques indicateurs non satisfaisant concernent d’abord le taux d’achèvement de l’enseignement primaire pour les filles, les dépenses publiques dans le secteur de la santé, le droit foncier et l’accès aux terres. Les américains en dépit des financements qu’ils ont accordés au Sénégal, demeurent sceptiques par rapport à la vitalité de la démocratie et au fonctionnement de nos institutions.
D’abord, l’Administration Obama ne comprend pas la prolifération des Institutions dans le pays. Le Sénat qui a été crée, est sans apport, pour le pays selon notre source. La création de cette chambre a entraîné un changement dans l’ordre protocolaire au sommet de l’Etat. Le président du Sénat en cas d’empêchement assure l’intérim du Président de la République. Or avant, l’intérim revenait au Président de l’Assemblée Nationale. Ce changement a été opéré avec la majorité parlementaire du parti au pouvoir.
Après le Sénat, vient le Conseil Economique et Social qui vient d’être installé. Selon des sources
dignes de foi, les américains n’auraient pas apprécié la création du Conseil Economique et Social.
Ce qui aurait aussi dérangé les américains c’est la création du poste de Vice présidence. Les américains n’ont pas la même perception du Vice Président par rapport à ce que le Président Wade veut faire au Sénégal. Selon une source, la Vice présidence au Sénégal n’agrée par les américains qui estiment qu’il y a trop d’institutions au Sénégal. Des institutions qui n’ont aucune utilité pour le pays.
Selon la même source, les américains soupçonneraient le Président du Sénégal de vouloir mettre son fils à la tête du pays. C’est ce qu’il appelle le «projet monarchique». Les américains ne souhaitent pas que le pouvoir se transmet de père en fils nous dit une source. Selon la même source, ce que les américains peuvent tolérer au Togo, au Gabon, ils ne le peuvent pas pour le Sénégal. Car à leurs yeux, le Sénégal a toujours été une référence en matière de démocratie en Afrique et dans le monde.
Les relations entre le Pouvoir et l’Opposition attirent aussi l’attention des américains. Depuis quelques années, les relations entre le pouvoir et l’Opposition sont très heurtées. Les reculs fréquents de la date des élections ont aussi préoccupé les américains.
LES BONS POINTS DE WADE
Le Président de la République a de bons points sérieusement pris en compte par les américains. Selon notre source, Me Abdoulaye Wade a convaincu l’Administration Bush dans ses interventions en Mauritanie. C’est grâce au rôle joué par le Sénégal que la Mauritanie a pu retrouver sa démocratie. Une élection a été organisée dans la plus grande transparence et un candidat a été élu à la tête du pays. Le Chef de l’Etat Sénégalais a également joué un grand rôle dans le conflit à Bissau sans oublier ses interventions répétées en Guinée Conakry.
AUDIENCE WADE/OBAMA
Depuis qu’il a été élu Président de la République des Usa, Barack Obama n’a pas rencontré officiellement le président Wade. Récemment, Obama a effectué une visite en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal n’a pas été choisi parmi les pays qui devait recevoir ce premier Président noir américain. Le discours d’Accra d’Obama a été très bien suivi par les africains. Ces raisons évoquées plus hauts seraient à l’origine du retard de l’audience entre les deux Chefs d’Etat. Mais selon d’autres sources, le Président Wade pourrait être reçu par Obama juste après la signature du Mca ce 16 Septembre à Washington. Ainsi, il serait le deuxième à être reçu à la Maison Blanche.
Source:Riminfo
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