La communication politique en question



La communication politique en question
Il faut le dire, la communication est une science dont les règles sont encore peu connues. Les professionnels conviennent toutefois de certaines constances, de certaines conditions qui réunies peuvent provoquer les mêmes effets. Sur ce point, on peut dire que Ahmed Daddah a joué culturellement le candidat de la majorité contre la minorité.
Il a presque exclusivement parlé en arabe et ignoré la minorité négro-africaine qui constitue pourtant un bon grenier électoral. Pendant ce temps, Aziz a joué le candidat de tous les mauritaniens, en jouant sur la réthorique de la réconcilitation et sur le symbole fort de la lutte anti-corruption. Il s’est imposé en homme de la sécurité. Quant à Messaoud, il est resté dans le registre de la dénonciation, et a du mal à sortir de son groupe ethnique.
Il a mené une campagne de Ghetto et négligé la diversité. Le candidat islamiste a posé une condition idéologique à l’adhèsion à son parti, créant ainsi une chappelle qui n’est sans rappeler la stratégie des églises baptistes américaines : ne réunir que les fidèles. Ce n’est que tardivement, qu’il s’est intéressé au réfugié mauritanien. Quant à Ibrahima Sarr, il paie cash son alignement hâtif dès le 6 août et l’implosion apparue au sein de son parti, perdant ainsi la moitié de ses électeurs entre deux scrutins.
La candidature de Kane Hamidou Baba l’a fragilisé car prêchant la même cause à quelques exceptions près.


Source: Mauritanies1


Mardi 21 Juillet 2009
Boolumbal Boolumbal
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