En prévision de sa très probable victoire à la présidentielle prévue en décembre 2009 et afin de s'assurer la reconnaissance par son homologue mauritanien, le président nigérien Mamadou Tandja vient d'envoyer une forte délégation ministérielle à Nouakchott, porteuse d’une aide aux sinistrés des inondations. Elle s’élève à 38.000 euros, montant dont la modicité prête à sourire en Mauritanie.
La visite, hyper médiatisée, a eu lieu hier. Après une audience avec Ould Abdel Aziz, le ministre nigérien de l'équipement, flanqué de ses collègues de la défense et de la communication, a consenti une déclaration à la presse convoquée dans le hall du Palais présidentiel, avant de remettre le chèque, très cérémonieusement, à son homologue mauritanien Camara Moussa Seydi Boubou.
Compte tenu de la maigreur du don, les média officiels ont préféré cité le montant dans la devise la plus faible, le francs Cfa, afin de donner l'impression de "plusieurs millions".
Mamadou Tandja préside les destinés de ce pays depuis dix ans. La constitution lui interdisait de rempiler pour un troisième mandat mais un tripatouillage effectué, par référendum en août dernier, a fait sauter ce verrou, ouvrant ainsi la voie à sa réélection en décembre prochain.
Malgré le refus quasi unanime de sa manœuvre, par la classe politique et la société civile et en dépit des réserves de la communauté internationale, Tandja persiste et persécute ses adversaires.
Le groupe français Areva exploite le gisement d'Imouraren, la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde (derrière celle de McArthur River au Canada) mais, sans l'aide internationale, le pays ne subviendrait aux besoins élémentaires de la sa population ; d’ailleurs, à mainte reprises, le constat de la famine ou de la malnutrition était devenu un sujet tabou, susceptible de poursuites judiciaires.
Bien que le Niger soit l'un des plus importants producteurs d'uranium au monde, il figure, selon l'ONU, parmi les derniers de la planète en matière de développement humain.
C’est la première fois que la Mauritanie reçoit, d’un Etat, un concours aussi modeste.
Source: Taqadoumy
La visite, hyper médiatisée, a eu lieu hier. Après une audience avec Ould Abdel Aziz, le ministre nigérien de l'équipement, flanqué de ses collègues de la défense et de la communication, a consenti une déclaration à la presse convoquée dans le hall du Palais présidentiel, avant de remettre le chèque, très cérémonieusement, à son homologue mauritanien Camara Moussa Seydi Boubou.
Compte tenu de la maigreur du don, les média officiels ont préféré cité le montant dans la devise la plus faible, le francs Cfa, afin de donner l'impression de "plusieurs millions".
Mamadou Tandja préside les destinés de ce pays depuis dix ans. La constitution lui interdisait de rempiler pour un troisième mandat mais un tripatouillage effectué, par référendum en août dernier, a fait sauter ce verrou, ouvrant ainsi la voie à sa réélection en décembre prochain.
Malgré le refus quasi unanime de sa manœuvre, par la classe politique et la société civile et en dépit des réserves de la communauté internationale, Tandja persiste et persécute ses adversaires.
Le groupe français Areva exploite le gisement d'Imouraren, la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde (derrière celle de McArthur River au Canada) mais, sans l'aide internationale, le pays ne subviendrait aux besoins élémentaires de la sa population ; d’ailleurs, à mainte reprises, le constat de la famine ou de la malnutrition était devenu un sujet tabou, susceptible de poursuites judiciaires.
Bien que le Niger soit l'un des plus importants producteurs d'uranium au monde, il figure, selon l'ONU, parmi les derniers de la planète en matière de développement humain.
C’est la première fois que la Mauritanie reçoit, d’un Etat, un concours aussi modeste.
Source: Taqadoumy
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