
On ne peut pas comprendre l'action et la dynamique politiques de l'AJD/MR sans tenir compte de l'impérieuse exigence que ses dirigeants, ses cadres et ses militants donnent à la question nationale, à la problématique qui en découle et finalement à la réalisation de son projet de société lequel projet, comme l'a rappelé le président Ibrahima Mokhtar Sarr dans sa toute dernière interview, est en osmose, comme le dirait le biologiste, et en cohérence avec la nécessité de créer un environnement sociopolitique qui garantirait le droit et la justice à tous les mauritaniens.
C'est justement l'ignorance et la banalisation d'une telle exigence fondamentale qui a mené notre pays aux dérives redondantes et aux crises cycliques qui semblent aujourd'hui hypothéquées l'avenir de la Mauritanie. En scrutant le bilan macabre de l'armée, on se rend à l'évidence, avec tristesse, que l'opposition démocratique est passée à côté de son combat, celui de la défense de ce qu'il y'a de plus cher : le droit à la vie.
La création de l'AJD/MR et l'arrivée de Ibrahima Mokhtar Sarr comme Président incontestable, légitime et incontesté, aideront à faire comprendre les limites objectives des faux leaders de l'opposition ; Plus intéressant encore sera le nouvel élan dans la remobilisation autour des questions pendantes ignorées et banalisées par une opposition démocratique qui a longtemps foulé aux pieds les principes qui fondent même son existence tellement que ses collisions avec le pouvoir sont devenues éloquentes.
C'est cette grammaire politique devenue difficile à capter par le commun des mauritaniens qui justifie, grandeur nature, la prise d'acte de l'AJD/MR après le fameux coup d'état contre SIDIOCA. Or si prendre acte ne signifie pas Condamner, il ne signifie pas pour autant soutenir. Loin s'en faut. Prendre acte signifie, constater une action, l'analyser et se positionner.
Dans le cas mauritanien, il s'agissait d'un énième coup de force organisée par une armée affairiste, tribalisée, ethnicisée contre des institutions du même genre; Des institutions qui ont longtemps refusé de faire de la COHABITATION une préoccupation. Or, la cohabitation reste pour l'AJD/MR, une condition sine qua none à la réalisation de l'unité nationale et à la concrétisation du développement. Subséquemment, une mise en scène du genre, causée par une armée affairiste et contre des institutions racistes n'est qu'un facteur explicatif de l'approfondissement de la crise. Coup d'état ou pas, notre pays est plongé dans une crise politique d'origine discriminatoire générée par l'ensemble des régimes qui se sont succédé depuis notre accession à l' «indépendance».
Et comme l'AJD/MR a une suite dans les idées, elle a pris acte pour rappeler sa préoccupation majeure...On la qualifia de neutre et de souteneuse! L'AJD/MR était seule a posé des conditions et des exigences pour participer à l'idée d'un gouvernement sous SIDIOCA pendant que d'autres s'empressèrent à accompagner les nombreux forfaits d'un gouvernement qui n'a pu faire mieux que ses prédécesseurs : racisme institutionnalisé, Esclavage accentué, féodalité banalisée, crimes économiques tolérées, passif humanitaire bâclée par une société civile instrumentalisée aidée par une opposition prébendier qui court derrière des postes, pour ne citer que ces thèmes encore d'actualité. L'AJD/MR ETAIT LA SEULE formation politique a épousé une position qui est résultante d'une analyse logique et profonde des réalités politiques nationales concrètes et non abstraites et imaginaires marquées par une exclusion terrible des noirs. C'est toute cette politique qui fait que le «Ina Wona» n'est ni naïf encore moins démagogique. Il est philosophique. Il est aussi essentiellement politique. Il renvoie l'idée selon laquelle le noir mauritanien peut bien diriger le pays. Le «Ina Wona», loin d'être une invention naïve et démagogique est au contraire un «Yes We Can» porteur d'un véritable projet de société que l'AJD/MR doit définir et pratiquer et surtout rendre public à tous les mauritaniens.
Ce «Ina Wona» est une forme révolutionnaire qui exprime une révolte consciente et un engagement ferme à croiser le discours à celui du «Wonata Ha Lakkara» véhiculé par les négres de service, les mauritaniens incapables et les innombrables complexés qui peuplent notre société.
Donc le «Ina Wona» est une invention politique consciente, conséquente et qui cadre bien avec une exigence fondamentale, celle d'une démocratie totale. Des erreurs ont été commises. Des approximations et des velléités inutiles ont été vécues mais l'AJD/MR doit être revigorée dans un environnement politique très hostile et dans lequel elle compte peu d'amis et beaucoup d'ennemis et où l'argent, l'art de mentir, de ruser et courtiser font légion….Des erreurs, des tergiversations, l'AJD/MR en connaitra mais elle doit aussi savoir de les gerer mais le plus important serait de les prévoir et les minimiser via un «management» à l'interne irréprochable.
Au moment où toute l'opposition même les plus «radicaux» et les plus «excités» affichent une indifférence notoire face à la question nationale lui privilégiant des analyses sur la prouesse démocratique d'un système politique englué encore et toujours dans les pratiques injustes profondément enracinées et visibles, l'heure devrait être dédiée à la concertation et à la mobilisation autour de la question nationale pour sauver une opposition mourante et un pouvoir neutralisé par des auteurs de crimes économiques et de sang soutenus par des «intellectuels» stomacaux qui refusent de céder…….et qui font montre d'infantilisme politique ou de crétinisme politique suicidaire.
On dira tout ce qu'on voudra mais il serait suicidaire de ne pas admettre que notre «opposition démocratique» a brillamment participé à la mascarade et à la légitimation du coup d'état qui a amené Ould Aziz au pouvoir…….C'est ce qui explique les « profits » qu'elle tire de cette « alternance » au palais.
Dans son refus d'accompagner le «président» a Walata, ville dont le sous-sol est truffée de fosses communes, L'AJD/MR exprime éloquemment sa décision de jouer dans le pragmatisme et comme référence pour guider et forger les actions et les pensées qui structurent toute action politique mais aussi construire tout argumentaire visant à éclairer les opinions NATIONALE ET INTERNATIONALE. Merci à l'AJD/MR parce que Walata est la ville ou furent abattues injustement des mauritaniens noirs sans aucune justice ni vérité. En refusant de participer à la mise en scène. L'AJD/MR a agi en cohérence avec le projet de société que nous attendons de la classe politique, celui d'une Mauritanie réconciliée avec son histoire : Plus d'un ½ siècle de racisme au pinacle duquel des assassinats délibérément ont été commis sans aucune forme de justice pour les ayant-droits.
C'est fort donc de ce principe où de cette logique que l'AJD/MR est en train de faire le pari sur le combat pour la démocratie chantée, çà et là, par des démagogues et des démocrates new-look et par une «opposition génétiquement modifiée» (OGM), nous avons nommé l'opposition mauritanienne qui, dans sa majorité écrasante, s'est encore fourvoyée. Hélas.
ADAMA NGAIDE/USA
Source : Adama NGAIDE via
C'est justement l'ignorance et la banalisation d'une telle exigence fondamentale qui a mené notre pays aux dérives redondantes et aux crises cycliques qui semblent aujourd'hui hypothéquées l'avenir de la Mauritanie. En scrutant le bilan macabre de l'armée, on se rend à l'évidence, avec tristesse, que l'opposition démocratique est passée à côté de son combat, celui de la défense de ce qu'il y'a de plus cher : le droit à la vie.
La création de l'AJD/MR et l'arrivée de Ibrahima Mokhtar Sarr comme Président incontestable, légitime et incontesté, aideront à faire comprendre les limites objectives des faux leaders de l'opposition ; Plus intéressant encore sera le nouvel élan dans la remobilisation autour des questions pendantes ignorées et banalisées par une opposition démocratique qui a longtemps foulé aux pieds les principes qui fondent même son existence tellement que ses collisions avec le pouvoir sont devenues éloquentes.
C'est cette grammaire politique devenue difficile à capter par le commun des mauritaniens qui justifie, grandeur nature, la prise d'acte de l'AJD/MR après le fameux coup d'état contre SIDIOCA. Or si prendre acte ne signifie pas Condamner, il ne signifie pas pour autant soutenir. Loin s'en faut. Prendre acte signifie, constater une action, l'analyser et se positionner.
Dans le cas mauritanien, il s'agissait d'un énième coup de force organisée par une armée affairiste, tribalisée, ethnicisée contre des institutions du même genre; Des institutions qui ont longtemps refusé de faire de la COHABITATION une préoccupation. Or, la cohabitation reste pour l'AJD/MR, une condition sine qua none à la réalisation de l'unité nationale et à la concrétisation du développement. Subséquemment, une mise en scène du genre, causée par une armée affairiste et contre des institutions racistes n'est qu'un facteur explicatif de l'approfondissement de la crise. Coup d'état ou pas, notre pays est plongé dans une crise politique d'origine discriminatoire générée par l'ensemble des régimes qui se sont succédé depuis notre accession à l' «indépendance».
Et comme l'AJD/MR a une suite dans les idées, elle a pris acte pour rappeler sa préoccupation majeure...On la qualifia de neutre et de souteneuse! L'AJD/MR était seule a posé des conditions et des exigences pour participer à l'idée d'un gouvernement sous SIDIOCA pendant que d'autres s'empressèrent à accompagner les nombreux forfaits d'un gouvernement qui n'a pu faire mieux que ses prédécesseurs : racisme institutionnalisé, Esclavage accentué, féodalité banalisée, crimes économiques tolérées, passif humanitaire bâclée par une société civile instrumentalisée aidée par une opposition prébendier qui court derrière des postes, pour ne citer que ces thèmes encore d'actualité. L'AJD/MR ETAIT LA SEULE formation politique a épousé une position qui est résultante d'une analyse logique et profonde des réalités politiques nationales concrètes et non abstraites et imaginaires marquées par une exclusion terrible des noirs. C'est toute cette politique qui fait que le «Ina Wona» n'est ni naïf encore moins démagogique. Il est philosophique. Il est aussi essentiellement politique. Il renvoie l'idée selon laquelle le noir mauritanien peut bien diriger le pays. Le «Ina Wona», loin d'être une invention naïve et démagogique est au contraire un «Yes We Can» porteur d'un véritable projet de société que l'AJD/MR doit définir et pratiquer et surtout rendre public à tous les mauritaniens.
Ce «Ina Wona» est une forme révolutionnaire qui exprime une révolte consciente et un engagement ferme à croiser le discours à celui du «Wonata Ha Lakkara» véhiculé par les négres de service, les mauritaniens incapables et les innombrables complexés qui peuplent notre société.
Donc le «Ina Wona» est une invention politique consciente, conséquente et qui cadre bien avec une exigence fondamentale, celle d'une démocratie totale. Des erreurs ont été commises. Des approximations et des velléités inutiles ont été vécues mais l'AJD/MR doit être revigorée dans un environnement politique très hostile et dans lequel elle compte peu d'amis et beaucoup d'ennemis et où l'argent, l'art de mentir, de ruser et courtiser font légion….Des erreurs, des tergiversations, l'AJD/MR en connaitra mais elle doit aussi savoir de les gerer mais le plus important serait de les prévoir et les minimiser via un «management» à l'interne irréprochable.
Au moment où toute l'opposition même les plus «radicaux» et les plus «excités» affichent une indifférence notoire face à la question nationale lui privilégiant des analyses sur la prouesse démocratique d'un système politique englué encore et toujours dans les pratiques injustes profondément enracinées et visibles, l'heure devrait être dédiée à la concertation et à la mobilisation autour de la question nationale pour sauver une opposition mourante et un pouvoir neutralisé par des auteurs de crimes économiques et de sang soutenus par des «intellectuels» stomacaux qui refusent de céder…….et qui font montre d'infantilisme politique ou de crétinisme politique suicidaire.
On dira tout ce qu'on voudra mais il serait suicidaire de ne pas admettre que notre «opposition démocratique» a brillamment participé à la mascarade et à la légitimation du coup d'état qui a amené Ould Aziz au pouvoir…….C'est ce qui explique les « profits » qu'elle tire de cette « alternance » au palais.
Dans son refus d'accompagner le «président» a Walata, ville dont le sous-sol est truffée de fosses communes, L'AJD/MR exprime éloquemment sa décision de jouer dans le pragmatisme et comme référence pour guider et forger les actions et les pensées qui structurent toute action politique mais aussi construire tout argumentaire visant à éclairer les opinions NATIONALE ET INTERNATIONALE. Merci à l'AJD/MR parce que Walata est la ville ou furent abattues injustement des mauritaniens noirs sans aucune justice ni vérité. En refusant de participer à la mise en scène. L'AJD/MR a agi en cohérence avec le projet de société que nous attendons de la classe politique, celui d'une Mauritanie réconciliée avec son histoire : Plus d'un ½ siècle de racisme au pinacle duquel des assassinats délibérément ont été commis sans aucune forme de justice pour les ayant-droits.
C'est fort donc de ce principe où de cette logique que l'AJD/MR est en train de faire le pari sur le combat pour la démocratie chantée, çà et là, par des démagogues et des démocrates new-look et par une «opposition génétiquement modifiée» (OGM), nous avons nommé l'opposition mauritanienne qui, dans sa majorité écrasante, s'est encore fourvoyée. Hélas.
ADAMA NGAIDE/USA
Source : Adama NGAIDE via