Mettre fin à une longue saison de guerre : voilà comment Barack Obama résumait sa politique étrangère. Se retirer d’Irak, faire rentrer les soldats après une des campagnes les plus calamiteuses de l’histoire des États-Unis. Quitter un champ de ruine. Partir vite en espérant ne plus en entendre parler. Voilà ce que souhaitaient les Américains. Voilà pourquoi ils l’avaient élu. À présent, Obama doit leur expliquer qu’il y retourne. Mais sans y retourner. Que les États-Unis bombarderont l’Irak, appuyés par une coalition de 40 pays, mais que ça n’a rien à voir avec l’invasion du pays il y a 10 ans par un George Bush, également soutenu à l'époque. Que les États-Unis d’Obama bombarderont sans avoir obtenu une résolution de l’Onu. Comme il y a 10 ans.
Mais de fait, c’est vrai, rien n’est comparable. Il n’y aura pas d’hommes au sol, pas d’armada surpuissante déployée. Pas de pouvoir renversé. Pas de chasse. Pas d’épuration. Pas d’Abu Ghraib. Pas d’embuscade. Pas de bourbier. Au contraire. Il s’agit de renforcer le pouvoir en place. Là où Bush balançait des tomahawks, les avions bombarderont peu et si possible au plus juste. Ils bombarderont des terroristes, des islamistes qui veulent instaurer un État où l’Islam n’est qu’un prétexte à la dictature, à la barbarie.
Le clip de campagne de Barack Obama, "Ian's letter : Dear Mr President" (2012) :
Mais de fait, c’est vrai, rien n’est comparable. Il n’y aura pas d’hommes au sol, pas d’armada surpuissante déployée. Pas de pouvoir renversé. Pas de chasse. Pas d’épuration. Pas d’Abu Ghraib. Pas d’embuscade. Pas de bourbier. Au contraire. Il s’agit de renforcer le pouvoir en place. Là où Bush balançait des tomahawks, les avions bombarderont peu et si possible au plus juste. Ils bombarderont des terroristes, des islamistes qui veulent instaurer un État où l’Islam n’est qu’un prétexte à la dictature, à la barbarie.
Le clip de campagne de Barack Obama, "Ian's letter : Dear Mr President" (2012) :
C’est cela qu’Obama explique aux Américains. Cela qu’il essaye de leur faire entendre à quelques mois des élections intermédiaires. Pas facile. Une promesse est une promesse. Il l’avait faite à Ian, ce jeune garçon que sa com' de campagne avait mis en avant pour sa réélection. Il avait promis et il avait tenu sa promesse. Pas sûr que Ian comprenne la décision de son "héros». Pas sûr que son père ou les Américains comprennent. Pas sûr non plus qu’ils aient simplement envie de l’écouter et de saisir la différence...
Source: https://fr.news.yahoo.com
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