La presse rapporte ce jour que Michel Barnier est né à La Tronche, commune limitrophe de Grenoble, dans le département de l'Isère. Mais son compte X fait la part belle à son « pays » de Savoie, comme il aime à l'écrire avec des guillemets, histoire de ne renier son attachement ni à la France, ni à l'Union européenne (UE). Un sentiment d'appartenance multiple et cohérent que cet enfant d'Albertville résume par une formule reprise conjointement dans les colonnes du Progrès et du Dauphiné libéré : « patriote et européen ».
Né en 1951, élu à 22 ans, Michel Barnier est un professionnel de la politique qui n'a pas fait l'École nationale d'administration (ENA). Le Monde rapportait en 2021 qu'il avait été le condisciple de Jean-Pierre Raffarin à l'École supérieure de commerce de Paris (ESCP). « Fils d'une chrétienne et d'un républicain anticlérical », précisait le quotidien du soir dans son portrait. « Son père était chef d'une petite fabrique de coffrets à bijoux et franc-maçon. Sa mère, une catholique de gauche pratiquante », écrivait pour sa part Ouest France en 2018. « Militante dans des associations sociales », peut-on lire aussi chez Public Sénat.
L'intéressé cite aisément cette dernière : « Je ne suis jamais dans le fatalisme ou le regret. J'ai appris ça de ma mère, qui disait : "Il ne faut jamais se retourner." » Ou encore : « Ne sois jamais sectaire, c'est une faiblesse. » Une éducation dont il aura grandement besoin, s'il souhaite que son expérience à Matignon ne s'avère pas sans lendemain dans le contexte actuel.
Source: https://www.rfi.fr
Né en 1951, élu à 22 ans, Michel Barnier est un professionnel de la politique qui n'a pas fait l'École nationale d'administration (ENA). Le Monde rapportait en 2021 qu'il avait été le condisciple de Jean-Pierre Raffarin à l'École supérieure de commerce de Paris (ESCP). « Fils d'une chrétienne et d'un républicain anticlérical », précisait le quotidien du soir dans son portrait. « Son père était chef d'une petite fabrique de coffrets à bijoux et franc-maçon. Sa mère, une catholique de gauche pratiquante », écrivait pour sa part Ouest France en 2018. « Militante dans des associations sociales », peut-on lire aussi chez Public Sénat.
L'intéressé cite aisément cette dernière : « Je ne suis jamais dans le fatalisme ou le regret. J'ai appris ça de ma mère, qui disait : "Il ne faut jamais se retourner." » Ou encore : « Ne sois jamais sectaire, c'est une faiblesse. » Une éducation dont il aura grandement besoin, s'il souhaite que son expérience à Matignon ne s'avère pas sans lendemain dans le contexte actuel.
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