
Une fois de plus, nous voici en face d'une déclaration qui fait couler beaucoup d'encre. Saluons tout de même la réaction respectueuse des camarades issus d'autres formations et organisations politiques, qui ont vu en cette déclaration une certaine pertinence tant par sa forme que par son fond.
Cette déclaration n'est pas historique, elle est tout simplement la continuité d'une pensée politique cohérente, toutefois on remarque sa particularité quand on veut l'opposer à ce qui a été écrit ou dit ailleurs.
Elle traduit une continuité, dans le sens où le dialogue pour une meilleure cohabitation a toujours été proposé par le mouvement. Une seconde lecture objective du manifeste de 1986 peut rafraîchir la mémoire de ceux qui pensent que c'est «un virage de 1000°».
Cette déclaration se démarque des discours politiques courtisans. Elle souligne certains actes qui peuvent aller dans le bon sens comme l'insertion de quelques fonctionnaires, naguère réfugiés, de la part d'un président arrivé par le biais d'un putsch et installé à travers des élections contestées. Par ailleurs, les Flam soulignent la poursuite du processus de retour des réfugiés entamés par le président destitué. Cependant, cette déclaration insiste sur le fait essentiel qui n'a toujours pas été réalisé et qui demeure fondamental à savoir la récupération des terres pour ceux qui en ont été dépossédés au niveau de la vallée. En effet on ne peut admettre rétablir les droits des victimes en occultant celui de pouvoir jouir de leur dû premier. C'est une question de bon sens, et c'est justement là, où se situe une des incohérences de la méthode Ould Abdel Aziz.
A l'heure où certains se suffisent de beaux discours, les Flam soulignent qu'il importe d'inscrire les volontés de changement dans les actes et de façon sincère. Ould Abdel Aziz se positionne comme étant celui qui va assainir les deniers publics. A ce titre il a révoqué et écroué certaines immondices, on s'en plaint pas ! Force est de constater néanmoins que ces dernières sont en général des éléments proches de « l'opposition » (disons de l'autre côté !) ou ne disposant pas d'une forte assise tribale. Inutile de citer encore des noms de ceux qui doivent rendre compte à la justice, des plus grands délits financiers. Ce sont ceux-là même qui sont des mécènes à la manne financière dont Ould Abdel Aziz dispose et use au grès de ses intérêts. De ce deal tout le monde en profite, à Ould Abdel Aziz ce capital et aux charognes une impunité absolue comme celle accordée aux militaires qui l'entourent.
Je suis tenté de dire que le premier gouffre financier qu'il aurait pu nous éviter c'était de ne pas commettre ce forfait, ainsi on aurait économisé les milliards dépensés durant «l'élection».
C'est au nom de ce refus du fait établi, qu'aujourd'hui on juge les Flam !? Tel un gibier de potence, elles subissent une «vindicte» tout azimut. De « Québec libre » on joue avec les mots et émotion de mauvais goût pour opposer.
«Parlons peu et bien» comme le disait quelqu'un ! Seydou fut un grand homme de la cause, il n'est un secret pour personne que son départ des Flam a été ressenti comme une énorme déchirure voire une très grande déception comme l'attestent certains écrits. Le mouvement Conscience et résistance me semble t-il ne jouit pas d'une grande sympathie de la part de ceux qui éprouvent un malin plaisir à opposer Seydou-Flam. S'ils jugent que Seydou a été « vilipendé » par les Flam, n'ont-ils pas commis le « même crime » dans ce cas en traitant de tous les maux l'organisation dont Seydou fut le président ?
A l'heure où tout le monde se félicite d'avoir discuté avec Ould Abdel Aziz des questions relatives au règlement du passif humanitaire, les Flam dénoncent la singularité du processus de résolution de cette épineuse question. Il n y a pas de quoi se bomber le thorax quand les ressources pécuniaires et matérielles constituent des substituts pour effacer d'un trait ce pour quoi on lutte, et que certains tortionnaires et assassins fassent partie du cercle le plus étréci du locataire de la présidence. Soulignons l'arrogance des comploteurs qui jugent nos inquiétudes comme étant des « railleries». Ils se félicitent « des réalisations » à la solde de Ould Abdel Aziz à tel point que la reconnaissance des droits légitimes des victime, constitue pour eux un privilège accordé. Si on peut parler des excuses !!! Ce sont ces comploteurs qui doivent s'agenouiller au nom de Ane Dahirou, de Lôm, de Ba Abdoul Ghoudous, au nom des exécutés Bâ-Sy-Sarr, et demander pardon. Ce sont ces comploteurs qui doivent demander pardon à Seydou, pardon à Saghirou, pardon à Murtudo, pardon à Kébé Moussa, pardon à ces camarades qui ont vécu pour empêcher une résolution de la question au rabais. Ce sont ces comploteurs qui doivent s'excuser auprès des hommes et des femmes qui continuent encore à croire en leurs idéaux sans ménager aucun effort. Je demeure stupéfié quand on ne parle que d'indemnisation, d'attribution de terrain, et à un aucun moment les coupables ne sont cités. On est entrain de cautionner une impunité grotesque. « On ne peut pas bâtir une société démocratique sur un déni de justice » (Avomm 12/ 07). Et pourtant c'est ce qui est entrain de se passer !! En effet, seuls, le protocole d'accord décrié par tous et d'autres leurres servent d'outils pour effacer « le fameux passif humanitaire ».
Non ! Camarades, les Flam ne doivent pas présenter des excuses à quiconque pour avoir publié une déclaration qui reste conforme à leur pensée politique de toujours. Elles avaient souligné à temps, que les différentes consultations de Ould Abdel Aziz étaient tout simplement une mascarade pour faire cautionner le maximum d'organisations, un processus unilatéral dont le seul objectif est d'en finir avec cette question crucial tout en protégeant les criminels, ce dont se sont rendu compte à la suite l'Avomm ou l'Ocvidh (04/09).
Au regard de la manière par laquelle, « l'homme fort » de la Mauritanie aborde les sujets cruciaux, il importe de « croire » moins en lui, d'être moins « confiant » et de douter de sa « sincérité » !
L'instant où « ce passif humanitaire » aura trouvé une issue JUSTE, la question de l'esclavage, traitée en PROFONDEUR, et en ce moment seulement, les Flam devraient présenter ses excuses pour leurs doutes en disant maintenant « Nous croyons en lui, nous sommes confiants, nous pensons qu'il est sincère », mais en attendant la lutte continue.
KANE Bocar Daha
Novembre 2009
Bordeaux.
Cette déclaration n'est pas historique, elle est tout simplement la continuité d'une pensée politique cohérente, toutefois on remarque sa particularité quand on veut l'opposer à ce qui a été écrit ou dit ailleurs.
Elle traduit une continuité, dans le sens où le dialogue pour une meilleure cohabitation a toujours été proposé par le mouvement. Une seconde lecture objective du manifeste de 1986 peut rafraîchir la mémoire de ceux qui pensent que c'est «un virage de 1000°».
Cette déclaration se démarque des discours politiques courtisans. Elle souligne certains actes qui peuvent aller dans le bon sens comme l'insertion de quelques fonctionnaires, naguère réfugiés, de la part d'un président arrivé par le biais d'un putsch et installé à travers des élections contestées. Par ailleurs, les Flam soulignent la poursuite du processus de retour des réfugiés entamés par le président destitué. Cependant, cette déclaration insiste sur le fait essentiel qui n'a toujours pas été réalisé et qui demeure fondamental à savoir la récupération des terres pour ceux qui en ont été dépossédés au niveau de la vallée. En effet on ne peut admettre rétablir les droits des victimes en occultant celui de pouvoir jouir de leur dû premier. C'est une question de bon sens, et c'est justement là, où se situe une des incohérences de la méthode Ould Abdel Aziz.
A l'heure où certains se suffisent de beaux discours, les Flam soulignent qu'il importe d'inscrire les volontés de changement dans les actes et de façon sincère. Ould Abdel Aziz se positionne comme étant celui qui va assainir les deniers publics. A ce titre il a révoqué et écroué certaines immondices, on s'en plaint pas ! Force est de constater néanmoins que ces dernières sont en général des éléments proches de « l'opposition » (disons de l'autre côté !) ou ne disposant pas d'une forte assise tribale. Inutile de citer encore des noms de ceux qui doivent rendre compte à la justice, des plus grands délits financiers. Ce sont ceux-là même qui sont des mécènes à la manne financière dont Ould Abdel Aziz dispose et use au grès de ses intérêts. De ce deal tout le monde en profite, à Ould Abdel Aziz ce capital et aux charognes une impunité absolue comme celle accordée aux militaires qui l'entourent.
Je suis tenté de dire que le premier gouffre financier qu'il aurait pu nous éviter c'était de ne pas commettre ce forfait, ainsi on aurait économisé les milliards dépensés durant «l'élection».
C'est au nom de ce refus du fait établi, qu'aujourd'hui on juge les Flam !? Tel un gibier de potence, elles subissent une «vindicte» tout azimut. De « Québec libre » on joue avec les mots et émotion de mauvais goût pour opposer.
«Parlons peu et bien» comme le disait quelqu'un ! Seydou fut un grand homme de la cause, il n'est un secret pour personne que son départ des Flam a été ressenti comme une énorme déchirure voire une très grande déception comme l'attestent certains écrits. Le mouvement Conscience et résistance me semble t-il ne jouit pas d'une grande sympathie de la part de ceux qui éprouvent un malin plaisir à opposer Seydou-Flam. S'ils jugent que Seydou a été « vilipendé » par les Flam, n'ont-ils pas commis le « même crime » dans ce cas en traitant de tous les maux l'organisation dont Seydou fut le président ?
A l'heure où tout le monde se félicite d'avoir discuté avec Ould Abdel Aziz des questions relatives au règlement du passif humanitaire, les Flam dénoncent la singularité du processus de résolution de cette épineuse question. Il n y a pas de quoi se bomber le thorax quand les ressources pécuniaires et matérielles constituent des substituts pour effacer d'un trait ce pour quoi on lutte, et que certains tortionnaires et assassins fassent partie du cercle le plus étréci du locataire de la présidence. Soulignons l'arrogance des comploteurs qui jugent nos inquiétudes comme étant des « railleries». Ils se félicitent « des réalisations » à la solde de Ould Abdel Aziz à tel point que la reconnaissance des droits légitimes des victime, constitue pour eux un privilège accordé. Si on peut parler des excuses !!! Ce sont ces comploteurs qui doivent s'agenouiller au nom de Ane Dahirou, de Lôm, de Ba Abdoul Ghoudous, au nom des exécutés Bâ-Sy-Sarr, et demander pardon. Ce sont ces comploteurs qui doivent demander pardon à Seydou, pardon à Saghirou, pardon à Murtudo, pardon à Kébé Moussa, pardon à ces camarades qui ont vécu pour empêcher une résolution de la question au rabais. Ce sont ces comploteurs qui doivent s'excuser auprès des hommes et des femmes qui continuent encore à croire en leurs idéaux sans ménager aucun effort. Je demeure stupéfié quand on ne parle que d'indemnisation, d'attribution de terrain, et à un aucun moment les coupables ne sont cités. On est entrain de cautionner une impunité grotesque. « On ne peut pas bâtir une société démocratique sur un déni de justice » (Avomm 12/ 07). Et pourtant c'est ce qui est entrain de se passer !! En effet, seuls, le protocole d'accord décrié par tous et d'autres leurres servent d'outils pour effacer « le fameux passif humanitaire ».
Non ! Camarades, les Flam ne doivent pas présenter des excuses à quiconque pour avoir publié une déclaration qui reste conforme à leur pensée politique de toujours. Elles avaient souligné à temps, que les différentes consultations de Ould Abdel Aziz étaient tout simplement une mascarade pour faire cautionner le maximum d'organisations, un processus unilatéral dont le seul objectif est d'en finir avec cette question crucial tout en protégeant les criminels, ce dont se sont rendu compte à la suite l'Avomm ou l'Ocvidh (04/09).
Au regard de la manière par laquelle, « l'homme fort » de la Mauritanie aborde les sujets cruciaux, il importe de « croire » moins en lui, d'être moins « confiant » et de douter de sa « sincérité » !
L'instant où « ce passif humanitaire » aura trouvé une issue JUSTE, la question de l'esclavage, traitée en PROFONDEUR, et en ce moment seulement, les Flam devraient présenter ses excuses pour leurs doutes en disant maintenant « Nous croyons en lui, nous sommes confiants, nous pensons qu'il est sincère », mais en attendant la lutte continue.
KANE Bocar Daha
Novembre 2009
Bordeaux.